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samedi 14 janvier 2017

Titres sur https://solidmar.blogspot.com du 8 au 14 janvier2017



Incarcération en solitaire ?

 Questions et réponses par Jean Casella et Sal Rodriguez (The Guardian 27/04/16)
Solitary solidarity-with-ca-prisoners-poster-2Qu’en est-il exactement de cette pratique et de son coût ? Réponses aux questions clefs de l’incarcération en solitaire des prisonniers.
L’incarcération en solitaire signifie la mise en isolation de personnes en cellules fermées pendant 22 à 24 heures par jour. Les détenus y sont privés de tout contact humain, pour des périodes allant de plusieurs journées à quelques dizaines d’années.

Peu de prisons emploient le terme « incarcération en solitaire », se référant plutôt à « l’emprisonnement en ségrégation » ou « placement en logement restrictif ». Les noms varient, mais tous sont utilisés pour désigner des mesures punitives, disciplinaires, ou protectives. Quelle que soit la terminologie employée, ces pratiques ont comme objectif délibéré d’empêcher tout contact social à un détenu pour un temps déterminé ou illimité.

La fausse réforme de l’éducation islamique enseignée aux enfants marocains




Le roi Mohamed VI a exigé que les programmes soient revus dans le sens des valeurs « d’un islam tolérant ». Mais la commission chargée des travaux résiste

Des enfants d’une classe de primaire dans le village de Taghzirt, dans le Haut-Atlas marocain, en mars 2016.

Verra-t-on cette réforme un jour ? La question se pose au Maroc depuis des mois, voire des années, et elle concerne l’une des matières les plus controversées du système éducatif, dans un pays où la majorité des habitants sont des jeunes de moins de 30 ans : l’éducation islamique.

Enseignée dès les premières années du primaire, cette matière accompagne l’élève jusqu’au baccalauréat. Ses programmes sont composés d’une série de réglementations portant sur les comportements à adopter par « tout enfant marocain », supposé être, dès sa naissance, un très bon musulman. Les textes auxquels se réfère le contenu de cette matière sont essentiellement religieux : le Coran et la pratique du prophète Mahomet.

Ici en Méditerranée, aux frontières de l'humanité




Nul ne peut imaginer ce que les migrants vivent

Le choc des sauvetages en mer est si fort qu’il ne laisse personne indemne. Les cris désespérés des hommes, les pleurs terrifiés des bébés, l’odeur âcre des corps baignés d’essence.




SOS MEDITERRANEE / Médecins sans frontières 

Sauvetage de migrants ayant traversé à bord de petites embarcations de bois et de caoutchouc, le matin du 11 décembre 2016.

Voilà un mois et demi que je suis partie en mer et que je n'ai pas eu ma famille au téléphone. Alors que je pose le pied à terre et que j'abandonne derrière moi la silhouette de l'Aquarius dans le port de Catane, la voix de mon père résonne dans ma tête. Il aime répéter que le métier de journaliste est de tout savoir.

Journaliste en Italie depuis dix ans, je croyais tout savoir ce qu'il se passait en Méditerranée. Dix ans à couvrir pour différents médias internationaux les arrivées de migrants et réfugiés sur les côtes italiennes... et les tragédies qui malheureusement vont avec et font les titres des journaux. Le drame des traversées en Méditerranée n'est pas nouveau, il ne l'était pas non plus il y a dix ans quand je suis arrivée en Italie.



SOS MEDITERRANEE / Medecins sans frontieres
Le 3 octobre 2013, la tragédie de Lampedusa et ses 400 morts a cependant marqué un tournant dans ce drame humain. L'horreur se retrouvait sous nos yeux, là sur les côtes européennes et non plus en pleine mer loin des regards, loin des flashes des photographes et des caméras de télévision. Une horreur redoublée au fil des mois par les critiques indignes et le manque de soutien européen coupable à l'opération italienne de recherche et sauvetage en mer Mare Nostrum.

Ne pas oublier : Ali Aarrass est en isolement total à la prison de Tiflet depuis le 28/10/2016 !!


vendredi 28 octobre 2016


Le Maroc veut-il réduire Ali Aarrass définitivement au silence ?

par Luk Vervaet 28 octobre 2016

« Le Maroc a été élu, jeudi 27 octobre, à Genève, membre du sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture. Ce résultat… consacre, en outre, l’engagement constant du Royaume dans les efforts de la communauté internationale en matière de lutte contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que l’effectivité de son interaction avec les différents mécanismes onusiens de protection des droits de l’Homme »[1].

Quand j’ai lu ça, j’étais perplexe. J’ai juste eu une pensée pour Ali Aarrass. Des souvenirs des moments où on s’est rencontré dans la salle d’audience du tribunal antiterroriste à Rabat, il y a déjà six ans.

Je me souviens qu’Ali parle doucement. Il ne crie pas, ne fait pas de grandes déclarations. Il est serein. Il est calme, modeste. Forgé par une vie d’ouvrier, qui n’a pas été un fleuve tranquille. De temps en temps, il nous sourit de sa cage en verre, construite dans la salle d’audience du tribunal. Il fait un geste de sa main pour nous encourager, nous, les sympathisants venus de la Belgique, de l’Angleterre, de la France pour le soutenir. Son charisme et sa détermination nous frappaient tous, dès la première rencontre. C’est comme ça que je l’ai vu pendant ces nombreuses audiences devant le tribunal antiterroriste de Rabat.

Rapport Human Rights Watch 2017. Maroc et Sahara Occidental


"Le Maroc a promulgué en 2016 des lois visant à promouvoir la libre expression et les droits des travailleurs domestiques, des victimes de la traite des êtres humains et des personnes handicapées. Toutefois, les autorités ont restreint les activités des associations locales de défense des droits humains et étendu les restrictions imposées aux organisations internationales de défense des droits humains. De nombreuses personnes ont continué à purger de longues peines de prison après des procès inéquitables pour des infractions reposant sur des motifs politiques. Alors que les autorités ont souvent toléré des manifestations de protestation, au Sahara occidental elles ont systématiquement empêché les rassemblements soutenant l'autodétermination pour le territoire contesté..."



Manifestation tenue le 7 février 2016 à Rabat, au Maroc, suite à l’initiative de l'Organisation démocratique du travail (ODT) qui appelle à une amélioration des conditions de travail et de retraite.
© 2016 Youssef Boudlal/Reuters

Événements de 2016

 Liberté d’expression

Le 26 juillet, le Parlement a adopté un nouveau Code de la presse et des publications. L'élimination de la peine de prison comme sanction représente une avancée par rapport au code de la presse de 2002. Mais le nouveau code punit encore de nombreux délits d’expression non violente par des amendes et des suspensions judiciaires de publications ou de sites web.
De son côté, le code pénal maintient la prison comme une punition pour une variété de délits d’expression non violente. Cinq jours avant l'adoption du nouveau code de la presse, le parlement a renforcé les dispositions du code pénal, imposant la prison aux personnes qui franchissent les « lignes rouges » marocaines de longue date - « causant un préjudice » à l'islam, à la monarchie, à la personne du roi et à la famille royale, et à l'intégrité territoriale du Maroc (en référence à sa revendication du Sahara occidental).
La réforme juridique a maintenu la prison pour punir les insultes à l’égard des corps constitués et pour « apologie du terrorisme », tout en éliminant la prison pour diffamation et insulte à des dignitaires étrangers, et pour la publication de mauvaise foi de « fausses nouvelles ».
Ali Anouzla, rédacteur en chef du site de nouvelles indépendantes Lakome2.com, a été poursuivi pour avoir porté atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc, après une interview accordée à un journal allemand en 2015, citant le Sahara occidental comme étant « occupé ». Après que le journal a confirmé qu'il s'agissait d'une erreur de traduction, le tribunal a classé l’affaire en mai.
Les autorités exigent, mais refusent souvent, de délivrer des autorisations aux médias étrangers pour filmer au Maroc. Le 3 avril, la police a arrêté et expulsé une équipe du journal télévisé français « Le Petit Journal » alors qu'elle tentait de filmer dans un quartier de Beni Mellal, une ville située à 220 kilomètres au sud-est de Casablanca, où une agression contre des personnes homosexuelles s’était produite.
En novembre 2015, les autorités ont expulsé Rik Goverde, journaliste indépendant pour les quotidiens néerlandais NRC et AD, au motif qu'il n'avait pas de carte de presse. Goverde avait fait des demandes réitérées pour obtenir une carte depuis son arrivée au Maroc en octobre 2013, mais il n'a jamais reçu de réponse.
La télévision d'État marocaine offre une certaine marge pour le débat et le journalisme d’investigation, mais pas de latitude pour la critique directe de la monarchie ou les désaccords portant sur des questions clés.

Jacob Zuma: “C’est inconcevable que le Sahara occidental soit toujours colonisé” par le Maroc | Sahara Press Service




Pretoria, 6 jan 2017 (SPS) 

Le président sud-africain Jacob Zuma a jugé “inconcevable” que le Sahara occidental soit “toujours colonisé” par le Maroc, à l’issue de son entretien, vendredi à Pretoria, avec le président de la République, M. Brahim Ghali.
“C’est inconcevable que le Sahara occidental (…) soit toujours colonisé”, a déclaré M. Zuma, après s’être entretenu avec le président Ghali, également secrétaire général du Front Polisario, qui a entamé vendredi une visite de travail en Afrique du Sud.

Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

"Jean-Luc, vous avez le meilleur programme, vous êtes en capacité de représenter l’alternative à l’ultralibéralisme qui détruit nos sociétés."

 Candidat du Peuple, candidat du 11 janvier

 Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

C’est avec plaisir que ReSPUBLICA, en ce début d’année de bien des possibles, présente ses Voeux militants à ses lecteurs, les remercie de leur fidélité, les encourage à suivre, fût-ce en les discutant, ses positions et à les propager.
Dans la ligne du “soutien critique” qui est le sien depuis l’origine, Evariste, aujourd’hui, cède la place à deux camarades de la Rédaction qui dans une longue adresse à Jean-Luc Mélenchon expriment l’espoir placé dans sa candidature tout en l’interrogeant sur des non-dits de sa campagne.
La Rédaction
M. Mélenchon, vous avez engagé la bataille de l’élection présidentielle de 2017, exceptionnelle par les possibilités historiques qui s’y présentent.
Le système politique s’écroule dans toute l’Europe, par l’effet de souffle de l’effondrement de la social-démocratie. Effondrement mérité : de Tony Blair à François Hollande en passant par Schröder, Gonzalez, Renzi, Clinton ou Djisselblom, la social-démocratie a trahi les classes ouvrières et les peuples, ralliant l’ultra-libéralisme et la destruction des acquis sociaux et démocratiques. Par cette trahison, la social-démocratie brouille profondément la notion de « gauche » et ouvre un boulevard à l’extrême-droite.

L’élection présidentielle française, façonnée pour le « moment populiste »

L’élection présidentielle de 2017 ne dérogera pas à la vague de fond qui, en deux ans, a parcouru la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis puis l’Italie1…C’est le moment des grands chambardements, le « moment populiste », où l’élaboration conceptuelle d’Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, à partir de Gramsci, est devenue un outil pour repenser la stratégie des forces de progrès.
De Gaulle a manié en virtuose l’approche populiste, se proclamant au-dessus des partis et, par-delà les assignations de droite et gauche, s’adressant directement au peuple : « construisant du peuple » à partir des passions, du désir d’union dans la crise historique – pays envahi en 1940, pays en danger de coup d’État militaire dans le marasme des guerres coloniales en 1958. Il n’a pas rassemblé sur un programme, mais sur des affects – « une certaine idée de la France », « Je vous ai compris » …

vendredi 13 janvier 2017

Mon Chemin De Croix : rencontre avec Souleymane Baldé



Mon Chemin De Croix : rencontre avec Souleymane Baldé

Le vendredi 16 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrantEs, Rachid Oujdi venait présenter au Café son film «J’ai marché jusqu’à vous : Récits d’une Jeunesse Exilée» (sur la situation des mineurEs ditEs «isoléEs» à Marseille), en compagnie de HK, compositeur de la musique du film qui concluait la soirée par un petit concert.
Souleymane Baldé a présenté au cours de la même soirée son exposition «Mon Chemin De Croix» : 14 tableaux brodés qui retracent les étapes importantes de son périple d’un an et demi, depuis son départ de Guinée jusqu’à son arrivée en France. Il a accepté de revenir pour nous sur son parcours dont voici un résumé.

Souleymane Baldé est guinéen (de Guinée-Conakry), originaire de Mamou. Il vit de l’artisanat en réalisant du crochet et de la broderie. En 2014 l’épidémie Ebola sévit en Guinée. Les frontières entre les pays limitrophes se ferment mais malgré cela Souleymane quitte son pays pour se rendre non sans mal au Sénégal, à M’Bour. Il est rapidement aidé par le propriétaire d’un restaurant qui l’héberge et lui permet de vendre ses œuvres aux touristes de passage. 

Un 1er navire conteste la décision de la Cour européenne sur le Sahara

L'occupation du Sahara Occidental va bientôt électrifier l'UE ?




L'Allemagne, la France, l'Espagne et le Portugal ont signé une feuille de route avec le Maroc pour travailler au commerce de l'électricité renouvelable entre le Maroc et l'UE.
« La présente déclaration conjointe ne peut être interprétée comme une source d'obligations juridiques pour les signataires, pas plus qu’elle ne sera pas soumise au droit international », est l’étrange phrase finale de la « déclaration conjointe sur l'établissement d'une feuille de route pour un commerce durable d'électricité entre le Maroc et le Marché intérieur européen de l'énergie », signé par l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal et le Maroc lors de la COP22 à Marrakech. Lisez ici le document de trois pages, daté du 17 novembre 2016.

Le Maroc continue d'empêcher les observateurs des droits de l'Homme de se rendre au Sahara occidental

jeudi, 12 janvier 2017 19:14Le Maroc continue d'empêcher les observateurs des droits de l'Homme de se rendre au Sahara occidental

WASHINGTON - L'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé jeudi l'expulsion par le Maroc des observateurs des droits de l'Homme des territoires sahraouis occupés, en s’indignant des manoeuvres marocaines pour saper le processus onusien.

"Les autorités (marocaines) ont expulsé plusieurs visiteurs étrangers venus pour témoigner de la situation des droits humains au Sahara occidental ou bien pour y participer à des événements liés aux droits humains", relève HRW dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.
L’ONG cite le cas de Carlos Beristain, un expert espagnol des droits humains au Sahara occidental et de deux autres Espagnols, expulsés par le Maroc, alors qu’ils devaient participer à un événement public organisé par l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme (ASVDH).
"Les autorités marocaines ont restreint les activités des associations locales de défense des droits humains et étendu les restrictions imposées aux organisations internationales de défense des droits humains", souligne l’ONG, dont le siège se trouve à Washington.

Il y a deux ans : L'affaire Luk Vervaet


lundi 12 janvier 2015

Communiqué de presse du cabinet d'avocats Jus Cogens : L'affaire Luk Vervaet - Triste jour pour la Belgique à l’heure où des millions de personnes manifestent pour que soit respectée la liberté d’expression


12 janvier 2015

Me Dounia ALAMAT
 (GSM:32.472.40.58.02 ; da@juscogens.be) et Me Christophe MARCHAND (GSM: 32.486.32.22.88 ; cm@juscogens.be)

Luk VERVAET travaillait comme professeur de néerlandais dans différents établissements pénitentiaires, depuis 2004, lorsque, soudainement, en août 2009, la Direction générale des établissements pénitentiaires a décidé de lui retirer son autorisation d’entrer dans les prisons belges pour des « raisons de sécurité ».

Ces raisons sont contenues dans un courrier émanant de la Sureté de l’Etat, auquel Luk VERVAET n’a eu accès qu’après avoir perdu son emploi. Cet organe stigmatise les activités militantes de Luk VERVAET :

- Il fait partie du CLEA, Comité pour la liberté d’expression et d’association ;
- Il a participé à des manifestations, dont celle visant à soutenir les personnes prévenues – et aujourd’hui acquittées – dans le procès DHKPC et celle organisée contre l’extradition de Monsieur TRABELSI aux Etats-Unis – la Belgique ayant été condamnée depuis par la Cour européenne des droits de l’homme pour traitements inhumains et dégradants ;
- Il a été fondateur d’un parti politique, ESG (Egalité sans guillemets) – dont il n’est plus membre actuellement ;
- Ce parti comptait dans ses rangs des proches du Parti du travail de Belgique ;
- Il connait Monsieur SAIDI ;
- Il fait partie d’une association, l’Union Internationale des Parlementaire pour la Palestine, comme Monsieur JAHJAH – aujourd’hui collaborateur habituel du journal De Staandard ;
- Il a été membre d’une association ayant pour objet de défendre les droits des Palestiniens et ayant lancé une pétition pour que le Hamas soit rayé de la liste européenne des organisations terroristes.

lundi 9 janvier 2017

POUR LA SECURITE SOCIALE Réponse de Benoît Hamon


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    9 janv. 2017 — L’Assurance Maladie obligatoire au sein de la Sécurité sociale est sans doute la plus belle création que la France ait engendré depuis l’après-guerre. Fille de la Résistance, elle permet l’accès aux soins pour tous et donne chaire à la solidarité car chacun y contribue en fonction de ses moyens et reçoit selon ses besoins. Au contraire des assureurs privés, elle ne trie pas les personnes en fonction de leur profil de risque et de leur pouvoir d’achat. Vouloir l’écarter de certains soins jugés à tort comme mineurs serait non seulement injuste pour celles et ceux qui devraient en supporter les conséquences financières mais serait de plus une grave erreur de santé publique tant on sait qu’une maladie bénigne mal soignée ou prise en charge trop tardivement peut avoir de très graves conséquences.

    A rebours de ce projet de régression sociale que propose la droite, je souhaite consolider l’Assurance Maladie en luttant avec la plus grande détermination contre l’érosion de ses ressources que représente la fraude aux cotisations et prestations. A l’instar des auteurs de la pétition, je considère nécessaire de revoir notre politique du médicament pour ne plus rembourser les traitements inefficaces et faire baisser les prix anormalement élevés exigés par certains laboratoires producteurs de médicaments innovants. La Sécurité Sociale doit également être à la pointe de la prévention et des innovations en santé. Je pense notamment à la prise en charge de ce soin insuffisamment utilisé en France, qui a pourtant fait ses preuves, qu’est l’activité physique adaptée lorsqu’elle est prescrite par un médecin pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Enfin, j’estime qu’au lieu d’augmenter toujours plus les aides publiques pour l’acquisition d’une complémentaire santé, il serait préférable d’aider l’Assurance Maladie obligatoire à mieux rembourser certains soins (dentaires par exemple) ou dispositifs médicaux (audioprothèses par exemple).

    Revoir Reportage Charlie Hebdo 2005 sur le Sahara Occidental




    Revoir : Charlie Hebdo 31/8/2005 : Mohammed VI fait bouffer du sable aux Sahraouis

     En 2005, la tournée de Charlie dans les territoires occupés du Sahara Occidental, et leur tour impertinemment pertinent de la question... tortures marocaines incluses.

    Neuf ans plus tard toutes ces informations sont malheureusement toujours de cruelle actualité, ou pire ! (ndlr)

     



    dimanche 8 janvier 2017

    De pilote de Tsahal à militant BDS, pour dénoncer l’occupation et les massacres d’israël



    CYPRUS-ISRAEL-CONFLICT-GAZA-BLOCKADE-JEWISH


    Yonatan Shapira, refuznik et activiste de la paix israélien, a parlé à Middle East Eye de son cheminement personnel, de l’activisme pro-palestinien et des perspectives de paix en Palestine.

    Yonatan Shapira est un « refuznik » israélien, un de celles et ceux qui refusent ouvertement de servir l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés. En 2003, il publiait avec 26 autres pilotes de l’armée une lettre ouverte dénonçant les attaques « illégales et immorales que l’État d’Israël effectue dans les territoires palestiniens ».

    "Mon fils est innocent" : la bataille d'une mère pour Thomas Gallay, accusé de terrorisme au Maroc

    International  |  5 janvier 2017  |  Mise à jour le 6 janvier 2017

    Le Français Thomas Gallay est emprisonné depuis février 2016 au Maroc. Il est accusé de liens avec une mouvance djihadiste, ce qu'il a toujours nié. Sa famille et plusieurs ONG dénoncent les agissements de la police locale, alors que le verdict de son procès en appel doit intervenir dans les prochaines semaines.
    Thomas Gallay est actuellement enfermé à la prison de Salé, près de Rabat. (DR)

    Il attend depuis onze mois que la justice marocaine le sorte de ce cauchemar. Depuis son arrestation le 18 février 2016 à son domicile d'Essaouira, où il travaillait alors, Thomas Gallay dort en prison, accusé de liens avec des djihadistes, ce que lui et sa famille contestent totalement. Condamné à six ans de prison ferme en première instance le 14 juillet dernier, cet ingénieur français de 36 ans espère que les magistrats marocains entendront sa version des faits, celle d'une erreur judiciaire établie sur la base de fausses déclarations, alors que le procès en appel se déroule en ce moment même. Mercredi, le procureur du tribunal de Rabat a requis la même peine à l'encontre du Français, alors que la plaidoirie de son avocat, Me Frank Berton, doit intervenir dans le courant du mois de janvier.