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samedi 19 octobre 2013

10e Fisahara : ’’Un pays scindé en deux’’, attire un large public


DAKHLA (camp de réfugiés sahraouis), 12 octobre 2013 (SPS) Le film sahraoui
 ’’Un pays scindé en deux" a attiré un large public cinéphile au 10ème festival international du cinéma au Sahara occidental (Fisahara), (Dakhla, 9-13 octobre).

Le film est, selon Brahim Slima Cheffaf, acteur principal, le premier long métrage, interprété dans le dialecte Hassani, à être produit par l’école sahraouie du cinéma ’’Abidine Gaid Salah’’, créée depuis deux ans au camp de Boudjedour des réfugiés sahraouis, et oeuvre collective des élèves de cette école, ayant bénéficié d’une formation d’à peine deux années.

L’œuvre retrace l’histoire d’un jeune forcé à l’exil des territoires sahraouis occupés vers les camps de réfugiés sahraouis, et contraint de traverser le mur de la honte qui scinde en deux, sur 2700 km, le Sahara occidental.

Le film, dont le scénario a été écrit par Mohamed Salem Lansari, braque les lumières sur les difficultés rencontrées depuis par ce jeune, le contraignant même jusqu’à devoir prouver ses véritables origines sahraouies, mais qui n’ont en rien altéré sa détermination à poursuivre la lutte pour que le Sahara Occidental recouvre son droit à l’autodétermination.

Pour le héros du film, le cinéma sahraoui se heurte à moult contraintes, dont l’incompréhension de la société sahraouie de l’impact du cinéma pouvant servir la cause sahraouie, en plus des conditions économiques difficiles dans les camps de la dignité.

Plusieurs cinéphiles se sont félicité, à l’issue de la projection de ce film, à une heure tardive vendredi soir, en plein air, du niveau atteint par les cinéastes sahraouis, même s’ils ne sont qu’à leurs débuts, soulignant l’importance du cinéma dans la promotion de leur cause et la transmission de leur message à la communauté internationale, pour faire avancer les choses dans le sens de l’autodétermination du peuple sahraoui.

Ce film constitue l’une des 65 productions programmées à ce 10ème Fisahara, avec la participation de plus de 320 personnalités venues de 20 pays et constitués de cinéastes, réalisateurs, acteurs, artistes et gens de l’information.

Les ateliers du festival, consacrés à l’audiovisuel, se poursuivent, en plus du festival régional des cultures et arts populaires sahraouis.(SPS)

Sahara occidental: bientôt l’autodétermination?

ENTRETIEN AVEC RÉGINE VILLEMONT

Cette semaine, le représentant personnel du secrétaire général de l’ONU a entamé une tournée au Sahara occidental. La commission de l’ONU, qui a renouvelé son soutien à l’autodétermination de ce territoire situé au sud du Maroc, va-t-elle être entendue ? Entretien avec Régine Villemont, présidente de l’association des amis de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), sur cette région qui revendique depuis 38 ans son indépendance.

Le Front Polisario, créé il y a 40 ans contre l'occupation espagnole, lutte pour l'autodétermination du Sahara occidental © Saharauiak / flickr-cc
 
 
 
JOL Press : Dans quelles conditions se déroule la mission de Christopher Ross, envoyé par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, au Sahara occidental ?  
Régine Villemont : La mission fait suite à la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en avril dernier. Christopher Ross a donc entamé une « tournée » dans la région, il est allé à Rabat en début de semaine, où il a pu rencontrer les parlementaires et le ministre des Affaires étrangères. Actuellement, je n’ai pas le sentiment que la presse marocaine n’en ait fait un très large écho. M. Ross n’est pas particulièrement apprécié par les autorités marocaines.
Jeudi, il était dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf en Algérie, et il doit normalement se rendre au Sahara occidental ce week-end, à Laâyoune [ville la plus importante du Sahara occidental]. Il rencontrera les autorités marocaines sur place et les associations sahraouies, à la fois celles qui affichent une position plutôt favorable au Maroc et celles qui sont en faveur de l’autodétermination et de l’indépendance.
JOL Press : Que demande la commission de l’ONU ?
R. Villemont : Cela fait déjà plusieurs années que Christopher Ross est l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU et qu’il essaie de favoriser les négociations entre le Maroc et le Front Polisario [mouvement politique et armé qui soutient l'autodétermination du Sahara occidental, ndlr]. Il a donc organisé plusieurs réunions depuis 4 ans, qui se passaient généralement près de New York.
Il s’est rendu compte que le Maroc comme le Polisario restaient sur leurs positions, et que ces processus de négociations ne faisaient pas vraiment bouger les choses. Il va donc maintenant régulièrement sur place pour rencontrer le groupe des amis du Sahara occidental pour essayer de faire avancer ce processus de rapprochement entre le Maroc et le Front Polisario.
JOL Press : Quelle solution propose le Maroc pour régler le conflit avec le Front Polisario ?  
R. Villemont : Depuis 2007, le Maroc essaie de faire croire que la solution de l’autonomie serait plus réaliste et plus favorable à un règlement rapide de la solution au Sahara occidental, et cette solution de l’autonomie semblait au départ avoir retenu l’intérêt du Conseil de sécurité de l’ONU, de la France et des nombreux amis du Maroc.
Progressivement, face au refus du Front Polisario d’accepter une telle solution, le Conseil de sécurité, les Etats-Unis et la France se sont rendu compte que l’on ne pouvait pas faire fi du droit international. Ils portent désormais moins d'intérêt à la solution de l'autonomie et répètent maintenant régulièrement que la solution, c’est l’autodétermination.
Il faut rappeler que les Sahraouis ont été colonisés par l’Espagne [jusqu'en 1975] et n’ont jamais eu le droit de s’autodéterminer. Le Maroc a ensuite remplacé l’Espagne sans demander leur avis aux Sahraouis. En proposant la solution de l’autonomie, le Maroc propose en fait de gérer lui-même à l’intérieur du Maroc la question du Sahara, sans l’aide de l’ONU.
JOL Press : La condition des Sahraouis a-t-elle évolué depuis 1975 ?  
R. Villemont : L'intérêt du roi du Maroc n’a pas changé depuis 38 ans. Mohammed VI vient d'ailleurs de réaffirmer sa volonté de rester au Sahara occidental, parce qu’il fait selon lui partie de l’intégrité territoriale du Maroc. Les choses évoluent cependant millimètre par millimètre : au départ, le Front Polisario n’avait pas de support international onusien. Il y a eu plusieurs étapes qui ont conforté petit à petit la position du Polisario au niveau international, même si les termes du conflit restent assez similaires, car le Maroc revendique toujours le Sahara occidental comme faisant partie de son territoire.
En 1975, quand l’armée marocaine a débarqué au Sahara occidental et que l’Espagne est partie, une partie des Sahraouis a quitté le territoire pour fuir en Algérie. Ceux qui restaient au Maroc rasaient les murs. Mais malgré tout, la permanence de la revendication à l’autodétermination est restée très forte, en particulier dans les familles qui avaient été militantes ou marquées par la disparition ou l’emprisonnement de leurs proches.
Cette persévérance-là, qui s’est maintenue pendant des années dans la clandestinité, s’exprime maintenant publiquement et se renforce depuis 2005 et surtout depuis 2010. C’est vraiment cela qui a changé, et ce sont ces nouvelles voix que Christopher Ross souhaite rencontrer.
Depuis 38 ans, des milliers de Sahraouis vivent dans des camps de réfugiés, notamment dans la région de Tindouf, en Algérie, au milieu du désert © EU Humanitarian Aid and Civil Protection / flickr-cc
JOL Press : Quelle identité et quelle culture revendiquent les Sahraouis ?  
R. Villemont : La revendication identitaire et culturelle sahraouie s’enracine dans deux logiques. Une logique traditionnelle, ancienne, une culture bédouine et désertique, qui leur interdisait en fin de compte toute installation sédentaire durable. Il s’agissait alors de nomades qui voyageaient en caravane, faisaient du commerce et assuraient le lien entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. C’est un peuple qui s’enracine donc dans une culture et une langue particulière, assez voisine de ce que l’on peut trouver dans certaines parties du désert algérien ou mauritanien, et qui politiquement n’a jamais fait allégeance au Sultan.
L’autre logique dans laquelle s’enracine cette revendication, c’est un aspect beaucoup plus moderne qui correspond pour le Sahara occidental à des frontières coloniales, puisque les Sahraouis ont été colonisés par l’Espagne : ils ont donc des frontières qui, en quelque sorte, ont stabilisé leur espace et créé une nation. Ce qui est très différent des Touaregs, beaucoup plus nombreux et qui n’ont pas eu de frontières coloniales au XIXème pour stabiliser une aire touarègue.
JOL Press : Retrouve-t-on chez les jeunes générations de Sahraouis cette même volonté d’indépendance et ces mêmes revendications ?  
R. Villemont : Les enfants qui vivent dans les campements de cet État en exil de la République sahraouie sont bien sûr éduqués dans des écoles nourries au lait de la revendication de l’indépendance. Quand ces jeunes, qui vivent dans des camps installés depuis maintenant deux générations, grandissent et partent à l’étranger pour faire des études ou travailler, ils se retrouvent généralement entre eux et participent très souvent à des associations qui militent pour l’indépendance sahraouie – en Espagne par exemple.
Par ailleurs, dans les manifestations au Sahara occidental, on trouve principalement des jeunes : ce sont eux qui peuvent plus facilement échapper aux sévères contrôles et arrestations de la police marocaine…
JOL Press : L’inquiétude des autorités marocaines sur l’existence de « bastions » terroristes au Sahara occidental est-elle fondée ?  
R. Villemont : C’est une inquiétude que l’on retrouve surtout dans la presse marocaine depuis le 11 septembre 2001. Certains Marocains ont essayé de faire passer le Polisario pour un allié d’al-Qaïda. La chute de Kadhafi et l’installation au Sahel et près du Sahara de groupes islamistes n’a évidemment pas arrangé les choses.
L’idée est née que des djihadistes avaient pénétré les camps du Polisario, et que les jeunes Sahraouis des camps de réfugiés, faute de perspectives et de solutions, partaient se mettre au service du djihad. Je crois que c’est plus de la propagande qu’autre chose.
Ce phénomène existe peut-être, mais de manière très individuelle. Le djihad peut en effet être tentant pour cette génération née après 1990 qui n’a pas fait la guerre, qui s’impatiente dans les camps et qui se lasse du pacifisme du Polisario. Cela peut en effet pousser certains jeunes à quitter les camps et à rejoindre ces réseaux djihadistes. Mais je crois que les parents de ces jeunes et le Polisario sont très attentifs à cela dans les camps.
JOL Press : Êtes-vous optimiste quant à l’avenir du Sahara occidental ?  
R. Villemont : Depuis 3 ou 4 ans, compte tenu de la situation qui existe au Sahara occidental, le Polisario et les gens qui les soutiennent – que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe – plaident et organisent des mouvements pour que la mission MINURSO – destinée à partir de 1990 à organiser un référendum pour le Sahara occidental – dispose d’un mandat renouvelé et élargi qui lui permette de mieux protéger les Sahraouis.
Le Conseil de sécurité a ainsi approuvé à l'unanimité, en avril dernier, une résolution encourageant les parties « à poursuivre leurs efforts respectifs pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme au Sahara occidental » ainsi que les camps de réfugiés. Des ONG de défense des droits de l'homme accusent en effet régulièrement le Maroc de continuer à utiliser de violents moyens de répression contre les manifestants et opposants.
Par ailleurs, en mai dernier, il y a eu une grande manifestation de Sahraouis à Laâyoune avec des milliers de personnes, alors que les manifestations ne rassemblent généralement que 150 ou 200 personnes, par crainte de la répression policière.
Pourquoi y avait-il plus de monde que d’habitude ? Parce qu’il y avait à ce moment-là une délégation de journalistes américains présents dans la ville. Les autorités marocaines n’avaient donc pas vraiment intérêt à envoyer immédiatement la police sur place, et les Sahraouis sont donc sortis en masse dans les rues. Il y avait en quelque sorte une protection, par les médias, des Sahraouis.
Propos recueillis par Anaïs Lefébure pour JOL Press
 http://www.jolpress.com/sahara-occidental-bientot-autodetermination-maroc-algerie-polisario-regine-villemont-article-822434.html
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Régine Villemont est la présidente de l’association des amis de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) en France. Elle est également l’auteure d’Avec les Sahraouis, une histoire solidaire de 1975 à nos jours, L’Harmattan, 2009.

vendredi 18 octobre 2013

Au Sahara Occidental, où seront fêtés deux anniversaires, le fond de l'horreur est atteint, des enfants sont torturés. Lire et protester !!!

Gdeim Izik avant le démantèlement

  Les Sahraouis fêtent leur unité nationale et Gdaim Izik malgré la répression marocaine

 Par EM via APSO,18/10/2013



En territoires occupés du Sahara Occidental, les citoyens sahraouis ont célébré un double anniversaire, le 12 octobre 1975, date de la déclaration de l'unité nationale et le 10 octobre 2010, date anniversaire du début de la grande manifestation de Gdaim Izik. Une fois de plus ils ont subi l'oppression et la répression du colonisateur marocain.
Le 12 octobre 1975, à l'appel de El Ouali Mustapha Saied, les Sahraouis se sont réunis sous une tente à Ain Bentili au Sahara Occidental pour déclarer l'unité nationale. Les notables, les Chioukhs ont déclaré qu'ils étaient unis en un peuple, contre tous les ennemis et sous la direction du Polisario. Cette date est un moment essentiel de la lutte pour la libération du Sahara Occidental contre ses colonisateurs.
À El Aaiun occupée, le 9 octobre 2013, l'association sahraouie pour la diffusion de la culture et le patrimoine a organisé une rencontre pour ces occasions commémoratives. Leur lieu de rencontre est resté assiégé et encerclé par la police et des agents des DST pendant toute la durée de la réunion qui s'est néanmoins tenue jusqu'à sa fin, sans céder à l'intimidation. Les participants à cette rencontre sont des activistes et des représentants des associations et comités des droits de l'homme sahraoui. Les intervenants ont exprimé l'importance de l'unité nationale sahraouie, disant qu'elle est la roche sur laquelle se sont brisés les rêves des envahisseurs. 
Ils ont insisté sur la nécessité de surveiller et dénoncer les sites créés par les services d'intelligence marocaine pour diffamer les figures importantes de la résistance, afin de les décrédibiliser et d'affaiblir les forces actives. Selon eux, ce sont des sites poubelles et c'est dans ce sens qu'il faut les critiquer. La lutte pour l'indépendance doit dépasser les individus, et chacun doit ignorer les atteintes personnelles sur ses défenseurs les plus exposés. 
Le 11 octobre, des citoyens sahraouis ont organisé une rencontre sous une tente sur le toit de la maison de la militante sahraouie Oum Lmnain Souaieh. Les participants ont échangé des informations sur les violations des droits de l'homme commis par l'État du Maroc, sur les portés disparus, et les prisonniers politiques dont la détention est insupportable. Le Maroc interdit aux citoyens sahraouis de planter la tente, mais aussi de s'exprimer librement sous peine de violences, et c'est donc uniquement l'espace privé qui protège encore leur dignité.
A Essmara occupée, dans le quartier Essoukna, le 11 octobre, les forces d'occupation ont arrêté l'enfant sahraoui Mohamed Maelainin, 8 ans, l'ont frappé violemment dans une rue à proximité de la mairie d'arrondissement, avant de le laisser évanoui sur le sol et de partir. Maelainin avait lui aussi participé à une manifestation pacifique pour commémorer le jour de l'unité nationale. 
Le 12 octobre, à El Aaiun occupée, et pour les mêmes motifs de commémoration, la "coordination Gdaim Izik  pour le mouvement pacifique" a appelé à manifester. Plus de 50 citoyens sahraouis se sont rassemblés sur le boulevard Essmara, où la police marocaine en tenues civiles et en uniformes les a attaqués pour les disperser. Ils ont chassé les manifestants dans les ruelles du quartier Maatala. Parmi les blessés, l'enfant sahraoui Housam Ajaf, 14 ans, a été enlevé par une patrouille de la police dirigée par Mouhcen Serghini et conduit dans la périphérie de la ville où il a été torturé pendant une heure. (voir vidéo).
Ce même jour, sur le boulevard Tan Tan, les forces d'occupation ont attaqué 40 diplômés chômeurs sahraouis qui manifestaient pour le respect de leur droit au travail. Les chômeurs ont surtout dénoncé dans leurs slogans le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc. 12 chômeurs ont été blessés lors de l'intervention de la police. (Voir déclaration d'un chômeur)
Le 12 octobre toujours, à Boujdour occupée, la police a arrêté Mlle El-Ghalia El Ansari, 16 ans, près du lycée Errachidi. Melle El Ghalia est élève et activiste sahraouie pour l'Indépendance du Sahara Occidental. Elle distribuait des tracts célébrant le jour de l'unité nationale quand  la police l'a arrêtée.
Mlle El-Ghalia a passé deux heures au centre de police, interrogée par le commissaire "Bouazza" et des agents de la DST. Ils l'ont insultée et menacée de la violer si elle continuait ses activités contre l'occupation.
D'autre part, dans cette même dynamique, dimanche 13 octobre 2013, à El Aaiun occupé, 11 associations et comités sahraouis de défense des droits de l'homme ont formalisé la création d'une coordination locale. Les associations Asvdh, Codapso, Association Sahraouie de diffusion de la culture et du patrimoine, Cspron, La ligue des prisonniers politiques sahraouis, Organisation justice et dignité, Groupe des personnes qui rejettent la nationalité marocaine, Forum avenir de la femme sahraouie (FAFESA), Observatoire de la femme et l’enfant sahraoui, Comité des familles de 15 disparus sahraouis, Coordination Gdaim Izik, ont reçu le soutien du Groupe media, regroupant 3 organisations de journalistes sahraouis.
La coordination locale appelle à manifester samedi 19 octobre à partir de 17h sur le boulevard Essmara, à l'occasion de la visite de SE Christopher Ross à El Aaiun occupée, puis dans d'autres ville du territoire occupé. Le motif de la manifestation est de rappeler à leur envoyé  la responsabilité des Nations Unies dans le blocage de la situation, et qu'il leur faut utiliser des moyens contraignant sur le colonisateur pour que soit organisé le référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. 
Repos dans la Prison  Noire
Les prisonniers politiques sahraouis de la prison Noire à El Aaiun occupée ont eux aussi commémoré les mêmes dates importantes. En réaction, le 13 octobre, vers 23h, un groupe des gardiens de la prison a pris d'assaut leurs cellules, et les ont frappés et insultés.
C'est un acte de brutalité de plus dans cette prison dont les conditions carcérales sont des infractions caractérisées et connues de toutes les organisations nationales et internationales en matière de traitement des prisonniers.
Le 17 octobre, le directeur de cette même prison a transféré les deux prisonniers politiques sahraouis Ouled Chaikh Mahjoub et Kamal Trayh dans une cellule contenant 50 prisonniers des droits commun, dont des assassins. En signe de protestation et parce qu'ils craignent pour leurs vies, les 2 prisonniers politiques sahraouis ont entamé ce soir une grève de la faim illimitée.
C'est dans ce contexte global que des journalistes hollandais et suédois, spécialistes des guerres et conflits ont séjourné à El Aaiun occupée. Du lundi 7 au vendredi 11 octobre, ils ont rencontré des associations sahraouies des droits de l'homme, des journalistes, des victimes des violations des droits des droits de l'homme, des anciens disparus, et assistés à des préparatifs, et rencontres publiques de célébration de l'anniversaire de l'unité nationale sahraouie.

http://apsoinfo.blogspot.fr/2013/10/em-les-sahraouis-fetent-leur-unite.html
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Sahara occidental : la 4e commission de l’ONU réitère son soutien à l’option de l’autodétermination Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte le 17.10.13 | 10h00 Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager La 4e commission de l’ONU a adopté, mardi, un projet de résolution sur la question du Sahara occidental par lequel elle recommande à l’Assemblée générale de l’ONU d’appuyer le processus de négociation entre les représentants de la RASD et le Maroc en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. «En réaffirmant, une nouvelle fois, la prééminence du paramètre central relatif à l’autodétermination, ce projet de résolution s’inscrit dans la conformité des principes de la Charte des Nations unies et souligne la responsabilité des Nations unies pour assurer le règlement de cette question, dans le respect du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination», a souligné le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration faite le même jour à la presse. M. Belani a, par ailleurs, affirmé qu’«étant une question de décolonisation, nous considérons que toute tentative d’inscrire la question du Sahara occidental dans un autre contexte ou une autre approche ne peut que retarder son règlement et saper les efforts déployés par le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel». Il a relevé, en outre, que «le débat de cette année au sein de la quatrième commission a été marqué par de nombreuses interventions mettant en exergue l’exploitation illégale des ressources du Sahara occidental et dénonçant les nombreuses violations des droits de l’homme commises dans cette dernière colonie en Afrique». «La question du Sahara occidental a mobilisé les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet de janvier 2013 et lors de la célébration du cinquantenaire de l’OUA/UA en vue de l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, en application des décisions de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et des résolutions pertinentes des Nations Unies pour consacrer la réalisation complète du processus de décolonisation de l’Afrique» a-t-il rappelé. La question du Sahara occidental a été discutée lors des débats de la 4e commission de l’ONU sur les questions de décolonisation des 16 territoires non autonomes (du 7 au 14 octobre) avec la participation d’Etats membres de l’Organisation et de la société civile internationale. A signaler que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui se trouvait lundi au Maroc dans le cadre d’une nouvelle tournée régionale, était attendu hier à Alger. Lors de sa dernière visite au Maroc, en mars 2013, il avait rappelle-t-on déclaré à l’issue d’un entretien avec l’ancien ministre des Affaires étrangères, Saad Dine El Otmani, que «la situation dans la région du Sahel et de son voisinage rend une solution plus urgente que jamais» de la question du Sahara occidental. Il avait également déclaré que sa tournée était «consacrée à la recherche d’une solution de la question du Sahara occidental conformément aux résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU». Véritable facteur de blocage, le Maroc reste toutefois opposé, à ce jour, à un règlement pacifique du conflit fondé sur le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Aniss Z.

Soutien à l’option de l’autodétermination

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Par Aniss Z., 17/10/13

La 4e commission de l’ONU a adopté, mardi, un projet de résolution sur la question du Sahara occidental par lequel elle recommande à l’Assemblée générale de l’ONU d’appuyer le processus de négociation entre les représentants de la RASD et le Maroc en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

«En réaffirmant, une nouvelle fois, la prééminence du paramètre central relatif à l’autodétermination, ce projet de résolution s’inscrit dans la conformité des principes de la Charte des Nations unies et souligne la responsabilité des Nations unies pour assurer le règlement de cette question, dans le respect du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination», a souligné le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration faite le même jour à la presse. M. Belani a, par ailleurs, affirmé qu’«étant une question de décolonisation, nous considérons que toute tentative d’inscrire la question du Sahara occidental dans un autre contexte ou une autre approche ne peut que retarder son règlement et saper les efforts déployés par le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel».
Il a relevé, en outre, que «le débat de cette année au sein de la quatrième commission a été marqué par de nombreuses interventions mettant en exergue l’exploitation illégale des ressources du Sahara occidental et dénonçant les nombreuses violations des droits de l’homme commises dans cette dernière colonie en Afrique». «La question du Sahara occidental a mobilisé les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors du sommet de janvier 2013 et lors de la célébration du cinquantenaire de l’OUA/UA en vue de l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, en application des décisions de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et des résolutions pertinentes des Nations Unies pour consacrer la réalisation complète du processus de décolonisation de l’Afrique» a-t-il rappelé.
La question du Sahara occidental a été discutée lors des débats de la 4e commission de l’ONU sur les questions de décolonisation des 16 territoires non autonomes (du 7 au 14 octobre) avec la participation d’Etats membres de l’Organisation et de la société civile internationale. A signaler que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui se trouvait lundi au Maroc dans le cadre d’une nouvelle tournée régionale, était attendu hier à Alger.
Lors de sa dernière visite au Maroc, en mars 2013, il avait rappelle-t-on déclaré à l’issue d’un entretien avec l’ancien ministre des Affaires étrangères, Saad  Dine El Otmani, que «la situation dans la région du Sahel et de son voisinage rend une solution plus urgente que jamais» de la question du Sahara occidental. Il avait également déclaré que sa tournée était «consacrée à la recherche d’une solution de la question du Sahara occidental conformément aux résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU». Véritable facteur de blocage, le Maroc reste toutefois opposé, à ce jour, à un règlement pacifique du conflit fondé sur le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
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  Par Yabiladi
Sahara : Nouvelle confrontation maroco-algérienne à la 4ème commission de l’ONU  
La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation de l’ONU a adopté, hier, un projet de résolution sur le Sahara. Elle recommande à l’Assemblée général d’adopter le texte sans vote afin d’appuyer le « processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Un clin d’œil à l’adresse du Polisario et de l’Algérie. Elle demande en même temps à l’AG de l’ONU d’inviter les parties à « coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire ». Voilà qui devrait satisfaire les revendications marocaines d’une plus forte implication du HCR dans les camps de Tindouf. Le représentant de l’Union européenne, aux travaux de la 4ème commission, a exhorté les parties à continuer de travailler avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental et à faire preuve d’une volonté politique pour trouver une solution. L’UE appuie la « diplomatie de la navette » initiée par Christopher Ross, voilà plus de quatre ans. Yabiladi
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  SAHARA OCCIDENTAL : L'ONU, encore une fois...
Par Nadia BENAKLI,  lexpressiondz, 17/10/2013
«L'Algérie est résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination»

Nouveau tournant dans la question du Sahara occidental. 









La Commission de l'ONU chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a adopté un projet de résolution relatif au Sahara occidental. Elle recommande d'appuyer le processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste du conflit opposant le Front Polisario au Maroc. Une décision fortement saluée par l'Algérie.
Le porte- parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a affiché la satisfaction d'Alger. «Nous saluons l'adoption par la Quatrième commission du projet de résolution sur la question du Sahara occidental, par lequel elle recommande à l'Assemblée générale de l'ONU, d'appuyer le processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental», a indiqué M.Belani dans une déclaration rendue publique lundi dernier, plus précisément au lendemain de l'annonce de cette résolution.
L'Algérie a toujours plaidé pour le règlement de ce dossier dans le cadre du respect du droit international. «En réaffirmant, une nouvelle fois, la prééminence du paramètre central relatif à l'autodétermination, ce projet de résolution s'inscrit dans la conformité des principes de la Charte des Nations unies et souligne la responsabilité des Nations unies pour assurer le règlement de cette question dans le respect du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination», a encore souligné le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères.
L'Algérie qui n'est pas partie au conflit soutient le droit des peuples à l'autodétermination et appelle à l'application des résolutions pertinentes de l'ONU. «S'agissant d'une question de décolonisation, nous considérons que toute tentative d'inscrire la question du Sahara occidental dans un autre contexte ou une autre approche ne peut que retarder son règlement et saper les efforts déployés par le secrétaire général de l'ONU et son envoyé personnel», a averti M.Belani. Lors de son intervention devant la 68e Assemblée générale de l'ONU, tenue récemment, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a réaffirmé que «l'Algérie est résolument attachée au droit des peuples à l'autodétermination».
Comme il a réitéré le soutien de l'Algérie à «l'intensification des efforts de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, en vue d'amener les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à lever, par la négociation, tous les obstacles pour permettre au peuple du Sahara occidental de déterminer librement son avenir».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a relevé par ailleurs, que «le débat de cette année, au sein de la quatrième commission, a été marqué par de nombreuses interventions mettant en exergue l'exploitation illégale des ressources du Sahara occidental et dénonçant les nombreuses violations des droits de l'homme commises dans cette dernière colonie en Afrique». Il a rappelé que la question du Sahara occidental a mobilisé les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine lors du sommet de janvier 2013 et lors de la célébration du cinquantenaire de l'OUA/UA en vue de l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.
Par ailleurs, après l'adoption de ce texte, le représentant de l'Union européenne a exhorté les parties à continuer de travailler avec l'envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental et à faire preuve de volonté politique afin de trouver une solution. L'Union européenne appuie la «diplomatie de la navette» proposée par l'envoyé personnel et adoptée par les parties, a-t-il assuré. L'évolution du dossier sahraoui met en fait en porte-à-faux le Royaume chérifien.
Le Maroc qui a du mal à accepter les résolutions de l'ONU tente de détourner l'attention en créant de faux problèmes et en s'attaquant à l'Algérie.
 http://www.lexpressiondz.com/actualite/182850-l-onu-encore-une-fois.html

S.O. les certitudes ébranlées de Mohammed VI

 Le roi tente de remobiliser ses sujets

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Par Hassan Moali, 14/10/2013

 
 Répression d’une marche pour les droits de l’homme au Maroc. 
  
| © D. R.
                      Répression d’une marche pour les droits de l’homme au Maroc.
 

Le roi du Maroc n’est plus sûr de rien s’agissant du Sahara occidental. De sa plaidoirie vendredi au Parlement transparaissait une peur panique de lendemains qui déchantent. 

Eclairage. Son discours, vendredi devant le Parlement, sonnait comme un aveu d’échec d’une stratégie basée sur une campagne médiatique féroce contre l’Algérie et ses responsables. Au plan international, sa politique répressive contre les militants sahraouis est tellement indéfendable qu’il s’est aliéné le soutien, jadis acquis, des Etats-Unis.   

Le fait est que les Américains furent à l’origine du fameux projet de résolution du Conseil de sécurité, en avril dernier, devant mandater la Minurso de surveiller le respect des droits de l’homme dans les territoires occupés. La proposition a certes été liftée de cette exigence à la dernière minute, grâce au travail payant (au propre et au figuré) de certains lobbies pro-Maroc à New York. Mais le mal est fait. Washington ne voit plus Rabat de la même manière. En brandissant l’arme des droits de l’homme, elle lui signifie que plus rien ne sera comme avant. Mohammed VI, qui s’est félicité devant ses députés de ce «défi majeur relevé», sait qu’il a plus perdu que gagné. Le projet de proposition des Etats-Unis prend valeur de retentissant avertissement. Et le roi le reconnaît à demi-mot : «La situation est difficile. Rien n’est encore tranché.

Les manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale ne vont pas s’arrêter, ce qui pourrait placer notre cause devant des développements décisifs.» De manœuvres, il s’agit en réalité du travail de sensibilisation, de médiatisation et de mobilisation effectué par le Polisario aux quatre coins de la planète avec des pays qui le soutiennent, comme l’Algérie. Forcément, Mohammed VI a déversé son ire sur ce «duo» qui l’empêche visiblement de réprimer et de coloniser en rond… L’Algérie en a ainsi pris pour son rôle dans ce regain de prise de conscience mondiale sur les souffrances du peuple sahraoui et de son droit inaliénable. Sans la citer nommément, Mohammed VI a érigé l’Algérie au rang d’«adversaire de notre intégrité territoriale».
Tant pis, si c’est le prix à «payer» pour apporter son soutien à une cause juste qui consiste à soutenir le droit du peuple à disposer de lui-même, conformément à la résolution 1514 du Conseil de sécurité. Mais au-delà de cet abcès de fixation qu’est devenue l’Algérie dans la bouche du monarque et de ses vaillants collaborateurs du makhzen, son propos tranche radicalement avec ses assurances d’avant. Il était aisé de saisir la panique du roi devant ses députés, qu’il a beaucoup secoué à l’occasion.

Polisario-Algérie, un duo d’enfer… royal
C’est que les certitudes de Mohammed VI ont rudement été ébranlées durant cette année 2013 et même avant. Après un rapport salé du reporter spécial de l’ONU, Juan Mendez, sur la pratique de la torture dans le royaume et dans les territoires occupés, M6 a dû accepter, la mort dans l’âme, d’accueillir à nouveau l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, auquel il avait pourtant retiré sa confiance. Un impair qui a dû peser lourd dans la balance des Etats-Unis avant de se décider à faire une proposition d’allonger le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme. Pour avoir poussé l’outrecuidance à ses limites, le roi a fini par se mettre dans la gueule du loup… américain. Son discours aux accents d’aveu de vendredi dernier se décline comme le cri de détresse d’un monarque pris à son propre piège.  
L’Algérie a alors bon dos pour lui imputer tous ses errements politiques et ses violations flagrantes des droits de l’homme. En invitant le Parlement à «bouger» à l’intérieur et à l’extérieur, les institutions, la société civile et les partis politiques à se mobiliser pour sauver «notre intégrité territoriale», Mohammed VI sait qu’il est sur la défensive vis-à-vis de la communauté internationale.

Appel à la mobilisation générale
«Mais on ne devrait pas se satisfaire de remporter cette bataille, ni céder à un optimisme béat», s’écrie en effet le roi face aux parlementaires, suggérant ainsi que le Maroc n’est désormais sûr de rien. D’où la nécessité, d’après lui, de lancer la riposte. «Au lieu d’attendre les attaques de nos adversaires pour y riposter, il faut plutôt les acculer à la défensive, en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière positive», leur a-t-il ordonné.
Ayant compris que «sa cause» est de moins en moins partagée, y compris dans son royaume préoccupé par les dures conditions de vie et la main de fer du makhzen, le roi a tenté un appel pour une union «sacrée» dans l’espoir de contrebalancer la tendance au sein de l’ONU.  «La cause n’est pas uniquement celle du roi, mais celle de tout le monde, à savoir les institutions de l’Etat, Parlement, Assemblées élues, et tous les acteurs politiques, économiques, syndicaux ainsi que les organisations de la société civile, les médias et les citoyens.» Pas sûr que les jeunes du M20 et les soutiens du journaliste Anzoula, emprisonné arbitrairement, et tous ces milliers de Marocains qui dénoncent la cherté de la vie puissent capter ce SOS royal.
Hassan Moali