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samedi 9 mars 2013

A ces femmes que j’aime tant



C'est la journée de la femme.
Je vous entretiendrais bien de l'une d'entre elles. Mais laquelle choisir ?
Pas le premier amour de ma vie, la plus belle de toutes, celle que je n'oublierai jamais. Un petit bout de femme, pas plus haut que ça, aux yeux clairs et pétillants. Elle mit neuf mois à me faire et le reste de son existence à faire de moi l'homme que je suis. Épris de liberté de dignité et de justice. Trop partial !
Je ne vais pas, non plus vous parler de cet autre bout de femme qui partage ma vie. Cette belle brune aux allures d'héroïne, qui semble tout droit sortie de la mythologie grecque et qui a fait chavirer mon cœur, au moment où je m'y attendais le moins, avec son intelligence hors du commun, sa chevelure soyeuse, ses yeux en amande et ses tâches de rousseur. Trop facile !
Je pourrais vous parler de ma belle-mère. Un sucre d'orge de gentillesse, de patience et de raffinement, qui me rend inaccessible au partage des insanités habituellement débitées à propos des belles-mères. La « Belle-doche », comme le persiflent les gendres, lorsqu'ils se retrouvent entre eux, histoire de requinquer l'ego que « Belle-maman » se serait acharnée à anéantir, un après-midi entier, lors de sa dernière visite !
Salah Elayoubi
Je pourrais choisir de vous parler des filles du « Vingt février », ces égéries du printemps marocain qui ont rendu à notre peuple un peu de sa fierté. Je les ai croisées à quatre reprises, lors des marches du mouvement. Combien elles étaient belles, juchées sur les épaules d'un compagnon, d'un fiancé ou d'un militant, pour mieux se faire entendre, lorsqu'elles vouaient les tyrans, les pillards et les corrompus aux gémonies. La première fois, sans doute, dans l'histoire de ce pays, où tant de femmes prirent part à une manifestation contre le despotisme, aux côtés de « leurs » hommes. Elles n'eurent rien à leur envier. Ni la verve, ni le verbe, ni le poing levé ! Je pourrais vous narrer la vie de cette femme de ménage, vieillie avant l'heure, percluse de rhumatismes et qui accompagnait, comme un talisman, chaque dimanche, son fils cireur de chaussures, aux manifestations, afin que rien de malheureux ne lui arrivât, dans ce pays réputé pour sa cruauté envers les opposants. Sa prière prononcée ce fameux dimanche de juillet 2011 vaut réquisitoire contre le despotisme:
- « Mon dieu, prête-moi vie, jusqu'à ce que je voie la chute de Pharaon, le fils de Pharaon ! Après, tu pourras m'emporter, me crever le cœur, ou les yeux, d'avoir vécu un tel bonheur ! Et si tu devais m'imposer de mourir dans cette indicible indignité, alors aie pitié de mon âme et de mes vieux os ! Épargne à mes pauvres enfants, ce sort injuste et cruel, auquel tu m'as condamnée, la vie durant. Accorde leur, pour ce qu'il leur reste à vivre, un moment, fût-il bref de liberté, de dignité et de justice ! »
Je pourrais revisiter jusqu'à la nausée, la détresse de toutes celles qui se sont battues et qui continuent de lutter à chaque instant, pour arracher un fils, un frère, un mari de la tragédie où les ont précipitées les griffes de la dictature et son épouvantable injustice. Je leur voue une admiration sans bornes. Elles se reconnaîtront.
J'achèverai ces quelques lignes en mettant plutôt l'accent sur cette vieille tante maternelle qui vient de s'éteindre, rongée par un cancer.
Elle s'appelait Zahra, « Fleur ». Une fleur, dans le jardin des monstruosités qu'est devenu le monde. Un joyau de l'humanité. Un bijou de femme, d'épouse, de mère et de tante, comme on en rencontre qu'une seule fois, dans une vie.
La sienne fut un calvaire. Deux fois divorcée, pour n'avoir pu donner de descendance. Dans un Maroc pétri de traditions et d'archaïsmes, cela équivalait à une double peine à perpétuité. Les deux maris avaient bien essayé, en raison de sa grande beauté de la convaincre de les laisser en épouser une autre, pour la progéniture. Un diktat insupportable aux yeux de cette femme qui aimait tant sa dignité.
Plus tard, elle en épousa un autre. Ils emménagèrent à « Derb al Fouqarah », la ruelle des pauvres. Un misérable deux pièces, au rez-de-chaussée d'une bâtisse infâme, avec pour tout éclairage naturel, une minuscule imposte perchée à plus de deux mètres de hauteur, dans ce qui faisait office de salon. Ni cuisine, ni salle de bain. L'espace sous l'escalier qui desservait l'étage, occupé par les propriétaires, faisait office de toilettes et de salle d'eau.
Malgré la pauvreté, plus tard, ils adoptèrent deux fillettes abandonnées à la naissance. Elles devinrent nos cousines et la maison se mit à grouiller de gamins, appâtés par la gentillesse, le dévouement et les petits plats des pauvres mijotés par « Tante Fleur », sur un vulgaire camping gaz. Elle dispensa tant de joies aux enfants de la famille, que la quitter était à chaque fois un arrachement. De son pantalon traditionnel qui laissait entrevoir ses belles jambes bien galbées, elle avait pris le pli d'extraire une petite poignée de pièces de monnaies roulées dans un mouchoir noué serré, pour en distribuer quelques unes aux garnements virevoltant autour d'elles.
« Azizi », le mari, apportait sa touche personnelle à ce bonheur, en nous emmenant les dimanche, au parc « Murdoch » ou au cinéma « Kawakib », où il officiait comme portier. Un matin d'hiver, cet oncle que j'avais tant aimé avait décidé, pour la première fois de son existence, de rater la prière de l'aube, fatigué d'avoir été autant maltraité par la vie. « Fleur » avait pris le râle nocturne de son compagnon pour un rêve érotique. Elle l'avait sermonné en lui rappelant qu'il n'avait plus l'âge à ça ! Plus tard, on en a ri. Moi, pas tant que ça !
Je m'étais promis de revenir transplanter cette belle fleur atypique, ailleurs, dans un jardin digne d'elle. La vie en a décidé autrement. Ma mère m'a raconté ses derniers instants. Elle a demandé des nouvelles de « Oulidi Salah », son petit Salah. Puis une grosse larme a coulé jusqu'à son oreille, avant d'aller mouiller la taie de l'oreiller. Elle est partie ainsi. Je la pleure encore !

http://fr.lakome.com/index.php/chroniques/487-a-ces-femmes-que-j-aime-tant

Le 8 Mars, 8 villes arabes disent OUI au soulèvement des Femmes dans le monde arabe

8/3/2013
Le slogan « Je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe, parce que... » investit fièrement 8 villes arabes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Aujourd’hui, les habitants du Caire, Sana’a, Beyrouth, Tunis, Benghazi, Tanger,  Ramallah et Aman ont pu observer au réveil des portraits gigantesques de femmes brandissant un message de soutien aux femmes du monde arabe. Ces photos ont été exposées sur la façade des lieux suivants :

 "Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je n'hésiterai pas à demander mes droits" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I will not hesitate to demand my rights"Yemen, Sanaa

 
"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je n’hésiterai pas à demander mes droits" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I will not hesitate to demand my rights"





 


 

 

 

Liban, Beyrouth

"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car il n'y a aucune raison pour que je ne puisse pas donner ma nationalité à mes enfants." - "I am with the uprising of women in the Arab world because there is no reason why I shouldn't pass my nationality to my children""Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car il n’y a aucune raison pour que je ne puisse pas donner ma nationalité à mes enfants." - "I am with the uprising of women in the Arab world because there is no reason why I shouldn’t pass my nationality to my children"





"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car elles sont le cœur même des révolutions" - "I am with the uprising of women in the Arab world because they are the womb of revolutions" Egypte, Le Caire

"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car elles sont le cœur même des révolutions" - "I am with the uprising of women in the Arab world because they are the womb of revolutions"




"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis la révolution et non l'indécence" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am revolutionnary, not indecent"

Tunisie,Tunis

"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis la révolution et non l’indécence" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am revolutionnary, not indecent"



                                                                                                                  Libye, Benghazi

 "Nous sommes avec le soulèvement des femmes du monde arabe car, tout comme nous avons fait parti de la révolution, nous reconstruirons l'Etat" - "We are with the uprising of women in the Arab world because just as we were part of the revolution, we will be part of building the State" "Nous sommes avec le soulèvement des femmes du monde arabe car, tout comme nous avons fait parti de la révolution, nous reconstruirons l’Etat" - "We are with the uprising of women in the Arab world because just as we were part of the revolution, we will be part of building the State"





"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis palestinienne, j'ai lutté, je lutte et je continuerai de lutter pour obtenir l'égalité et la liberté" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am palestiniain, I struggled, struggle, and will continue to struggle until equality and freedom are achieved"Palestine, Ramallah
"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis palestinienne, j’ai lutté, je lutte et je continuerai de lutter pour obtenir l’égalité et la liberté" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am palestiniain, I struggled, struggle, and will continue to struggle until equality and freedom are achieved"





"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis jordanienne et ma nationalité est un droit pour mes enfants" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am Jordanian and my nationality is a right for my children"Jordanie, Aman
"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je suis jordanienne et ma nationalité est un droit pour mes enfants" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I am Jordanian and my nationality is a right for my children"





"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je ne resterai pas silencieuse face au harcèlement sexuel dont je suis victime tous les jours dans la rue" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I won't stay silent in the face of the sexual harassment that I experience everyday in the streets"
 

Maroc, Tanger

"Je suis avec le soulèvement des femmes du monde arabe car je ne resterai pas silencieuse face au harcèlement sexuel dont je suis victime tous les jours dans la rue" - "I am with the uprising of women in the Arab world because I won’t stay silent in the face of the sexual harassment that I experience everyday in the streets"

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Ces photos clament haut et fort que le corps de la femme n’est pas tabou. Elles disent non à la violence sexuelle, non aux tests de virginité. Les slogans demandent également que les femmes puissent transmettre leur nationalité à leurs maris et enfants. Ces photos matérialisent la volonté des femmes de participer à la construction de leurs pays, tout comme elles ont participé aux révolutions.

Cette nouvelle initiative du mouvement « The Uprising of Women in the Arab World », lancée à l’occasion de la Journée Mondiale de la Femme, est soutenue par plusieurs activistes bénévoles et indépendants ainsi que par plusieurs organisations telles que « Almara’ Kadiyyat Watan » de Jordanie, « Filastiniyat » de Palestine, la fondation « la Nouvelle Femme » d’Égypte et la FIDH. Cette initiative a également été rendue possible grâce à la collaboration des propriétaires et gérants des bâtiments utilisés et à la cinémathèque de Tanger au Maroc.

Ces gigantesques photos sont un message de contestation contre les injustices dont les femmes sont victimes dans la région. Cette action tend aussi à célébrer les femmes révoltées qui se battent pour leurs droits et leurs libertés. Nous sommes convaincus que les révolutions de la dignité, de la justice et des libertés, dans le monde arabe, ne pourront jamais se concrétiser sans la participation des femmes.

Le mouvement « Uprising of Women in the Arab World » sort, pour la deuxième fois, de l’espace virtuel pour se manifester dans la rue. La première initiative a eu lieu, le 12 février 2013, dans le cadre d’une campagne de lutte contre la violence sexuelle infligée aux femmes égyptiennes. Cette campagne a réuni plusieurs activistes aux quatre coins du monde, autour d’un seul message, le même jour, à la même heure.

Le mouvement « Uprising of Women in the Arab World » a commencé sur facebook en octobre 2011. Un an après, la campagne de photos « je suis avec la Uprising of Women in the Arab world parce que … » été lancée.

Lien de l’album photos de la campagne « Uprising of Women in the Arab World ».
 
http://www.fidh.org/Le-8-Mars-8-villes-arabes-disent-13003

Le 8 mars à la marocaine, adaptation makhzen...


Ali Fkir  a partagé une photo de Samir Bradley.
الاحتفـال بـعـيـد الـمـرأة في المغرب --- اليوم في الرباط ------
الاحتفـال بـعـيـد الـمـرأة في المغرب --- اليوم في الرباط ------



Regardez la "rose" qu'on offre aux marocains à l'occasion du 8 mars 2013.
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C'était au Maroc, le 8 mars 2013 et ce, à quelques mètres du siège du "parlement", pas loin des ministères, pas loin du palais royal. J'ai vu de mes propres yeux le tabassage des victimes par des forces de "l'ordre" (???!!!!) déchaînées, j'ai vu de mes propres yeux des jeunes diplômées marocaines se faire traiter de tous les noms et autres adjectifs dégradants. C'EST LE 8 MARS A LA MAROCAINE ! LA SPÉCIFICITÉ (notre richesse !!!!) OBLIGE!
Ali Fkir de passage à Rabat le 8 mars 2013
 
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Ali Fkir a partagé une photo de Adam M Kadraoui.
صورة مؤثرة لطفلة من منطقة خميس الزمامرة، يبدو أنها لم تتخط بالكاد ربيعها الخامس، وهي منكفئة على حداء أحدهم تلمعه في مشهد تقشعر له الأبدان

الطفلة تشتغل مكرهة كماسحة للأحدية بخميس الزمامرة حتى يتسنى لها مساعدة والدتها، التي تعاني من مرض عضال.
Nos féministes des palaces ne parlent jamais de ça !
La question de la femme reste au fond une question de classes sociales!
La plupart de celles (et de ceux) qu'on nous montre à la télévision makhzenienne ont des bonnes qui bossent jour et nuit, mal nourries, mal vêtues, non soignées, souvent violentées...et des entreprises où les ouvrières sont moins payées que les ouvriers, eux-même déjà surexploités. 
A Oulmès, les ouvrières de la société "Oulmès" appartenant à la patronne des patrons courent depuis des années derrière leurs légitimes droits. La "justice" et autres administrations concernées restent complices de la patronne des patrons.
صورة مؤثرة لطفلة من منطقة خميس الزمامرة، يبدو أنها لم تتخط بالكاد ربيعها الخامس، وهي منكفئة على حداء أحدهم تلمعه في مشهد تقشعر له الأبدان

الطفلة تشتغل مكرهة كماسحة للأحدية بخميس الزمامرة حتى يتسنى لها مساعدة 



والدتها، التي تعاني من مرض عضال.


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A la veille de la Journée internationale de la femme, les agressions continuent contre les femmes sahraouies

Par EM, El Aaiún, Sahara Occidental occupé,Le 7 Mars, 2

mulher 2 mars 7th, 2013 | By | Category: Nouvelles mulher 1 
Deux femmes sahraouies ont été blessées après une intervention brutale des forces d’occupation lors d’une manifestation de femmes sahraouies devant le siège de la province de Smara occupée.
Un groupe des femmes sahraouies avait organisé un sit-in de protestation contre la décision des autorités d’occupation de suspendre leurs salaires, mesure punitive pour leurs actions d’activistes politique envers l’occupation marocaine. C’est alors que les forces d’occupation sous l’égide de Bacha (vice gouverneur) et l’officier Amer Hakim vice divisionnaire chef de la zone de sécurité ont dirigé une intervention violente contre les protestants en blessant Mme Doito Lkhdar et Khadija Dbaij , les deux ont été transportées à l’hôpital de la ville.

Poème / Dédicace à la Femme

Poème / Dédicace à la Femme

par Mohammed Belmaïzi, 8 mars 2013

Je dédie ce poème d'abord à mes amies facebookiennes qui m'apportent tant, mon harem à moi, bourré d'échange, de connaissance, de plaisir, de révolte et d'espoir!

Je dédie ce poème à toutes les femmes qui ont fait du Mouvement du 20 février un phénomène qui fait trembler l'élite des pirates qui pillent le Maroc...

Quant aux femmes bourgeoises qui profitent des malheurs des Amina El Filali, des Fadwa Laroui..., et vont redorer le blason du despote Mohammed VI, pour récolter miettes et privilèges...  elles n'auront de ma part que mépris, pensée toujours sarcastique et courroux amusé!

                                                                                                                               
 
Mère
 
Tu es née
pas libre
pas égale
entourée de complots
on t'aurait avortée
et même si jadis
on t'avait enterrée vivante
te voilà bien entourée 

Et malgré ces tueurs
qui t'attendent
pour te tuer
tu es née
et mon ami le poète
disait de toi:

"Elle est née
s'est mariée
elle a donné la vie
elle a allaité
elle a fait la cuisine
elle a lavé le linge
elle s'est éteinte en silence"

Mais moi
quand je te vois dormir
visage serein et radieux
biffant souffrance et humiliation
l'envie me saisit
de plonger en toi
me lover dans ton giron
ce paradis perdu
renié par ces monstres
ces molochs autoproclamés
de Dieu
qui ne sèment que ténèbres
et désolations
complotant pour te supprimer
de la surface de la terre
et ne réussiront jamais

Ma mère
dans notre fusion
cet estuaire régalien
ton immense noblesse
ton immense beauté
mine à jamais
ces despotes aveugles
ennemis de la Vie.

Ma mère
comme je t'aime
et à travers toi
toutes les femmes
dignes et révoltées
qui crient dans ma bouche
et font
que de ma bouche
jaillissent
toutes les couleurs
florilège
d'un monde nouveau
où l'on s'incline sans complexe
devant la Femme-Déesse



Femmes fêtées, femmes réprimées...


Quelle plus belle image que celle-ci pour fêter la journée des femmes !
Les femmes de Zaio, Nador, indignées qu'on ait pris leur frère, leur mari, leur enfant, leur oncle ou leur cousin, parce qu'il avait crié son indignation à la face du tyran ! Elles ouvrent cette marche pour la dignité de tous !
Soyez bénies entre toutes les femmes !
Quelle plus belle image que celle-ci pour fêter la journée des femmes ! 
Les femmes de Zaio, Nador, indignées qu'on ait pris leur frère, leur mari, leur enfant, leur oncle ou leur cousin, parce qu'il avait crié son indignation à la face du tyran ! Elles ouvrent cette marche pour la dignité de tous ! 
Soyez bénies entre toutes les femmes !
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EmeKw2hlcKMhttps://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EmeKw2hlcKM
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Je dédie cette journée de la femme à celles qui portent de près ou de loin le mouvement du 20 février au Maroc.


C'est en les voyant braver la répression au Maroc que je me suis senti fier d'être marocain
C'est en les voyant dignes et combatives que je me sentis fier d'être marocain


Convaincu qu'elles sont l'avenir du Maroc


A toutes Celles qui feront de nous des hommes je vous dit Merci et Belle Journée !




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 Par Larbi Fennich Maâninou

Bonjour,

Voici le dernier rapport d'Amnesty portant sur les lacunes du droit marocain qui permet par exemple aux violeurs d'échapper à la justice en épousant sa victime.
D'autres dispositions discriminatoires sont étudiées dans ce court rapport.
Amnesty International:  

Maroc/Sahara occidental. 

Les réformes globales pour mettre fin aux violences faites aux femmes auraient dû être menées   il y a longtemps

Le lien internet pour accéder à ce rapport en français, anglais, espagnol et arabe est le suivant :

rhttp://www.amnesty.org/fr/library/info/MDE29/001/2013/fr

A diffuser largement.


    Amnesty : le Code pénal marocain met les femmes et les jeunes filles en danger

    Des militantes manifestent à Rabat pendant la Journée internationale de la Femme  Amnesty : la partialité du Code pénal marocain met les femmes et les jeunes filles en danger


    Des militantes manifestent à Rabat pendant la Journée internationale de la Femme en 2008 © www.resistingwomen.net/

    Suite à la mort tragique d’Amina Filali en mars 2012 et l’indignation qu’elle a suscitée dans la société marocaine, les autorités ont modifié l’article 475 du Code pénal qui permettait aux violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime. Mais de nombreux autres articles du Code pénal portent atteinte aux droits des femmes et doivent être modifiés. 
    En mars 2012, Amina Filali, une jeune Marocaine de 16 ans, s’est suicidée en avalant de la mort-aux-rats après avoir été forcée à se marier avec un homme qui l’avait selon elle violée.
    Pour mener nos enquêtes et publier nos rapports en toute indépendance, nous avons besoin de votre soutien Faites un don
    L’histoire bouleversante d’Amina n’a rien de rare au Maroc, où l’article 475 du Code pénal permet aux violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime.

    Toutefois, la mort tragique de cette jeune fille a trouvé un écho au sein de la société marocaine, et la vive émotion qu’elle a suscitée a poussé les autorités à proposer une modification de cet article de loi honteux en janvier 2013.

    Les organisations de défense des droits humains telles qu’Amnesty International se sont réjouies de cette initiative mais ont signalé que de nombreux autres articles du Code pénal devaient subir le même traitement afin que les femmes et les jeunes filles puissent être protégées contre la violence et la discrimination.

    Atteintes aux « mœurs »

    L'article 486 figure parmi les dispositions du Code pénal marocain contre lesquelles s’élèvent les organisations de défense des droits humains.

    Sous la section dédiée aux « Attentats aux mœurs », il définit le viol comme un acte « par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci », passible de cinq à 10 ans d’emprisonnement.

    Si la victime est une jeune fille mineure, une personne handicapée ou une femme enceinte, l’auteur encourt une peine de dix à vingt ans d’emprisonnement.

    Les châtiments varient par ailleurs en fonction de la situation familiale de la victime ou du fait qu’elle soit vierge ou non ; l’article 488 prévoit ainsi des peines plus lourdes si une femme perd sa virginité lors d’un viol ou d’un « attentat à la pudeur ».

    Dans le cas d’un viol, la peine prévue est alors de 10 à 20 ans de prison, contre cinq à 10 ans si la victime n’était déjà plus vierge.

    Les militants estiment que la définition du viol doit être modifiée de sorte à omettre la référence au genre, et que la coercition inhérente à certaines circonstances, qui ne supposent pas forcément un recours à la violence physique, soit prise en considération.

    Le viol conjugal doit également être reconnu comme une infraction spécifique.
    Le fait que le viol relève de la section consacrée aux " attentats aux mœurs " met en avant la notion de moralité et la situation familiale plutôt que l'atteinte à l'intégrité de la victime. Nous craignons que la modification proposée pour l’article 475 ne maintienne la distinction entre les femmes qui sont vierges et celles qui ne le sont pas, ce qui est discriminatoire et dégradant.


    Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

    L’autonomie des femmes

    D’autres articles du Code pénal doivent également être modifiés afin d’aider à protéger les femmes victimes de violences.

    L’article 496, par exemple, dispose que cacher une femme mariée « qui se dérobe à l'autorité à laquelle elle est légalement soumise » est passible d’une peine d’une à cinq années d’emprisonnement et d’une amende.
    Ce type de dispositions signifie que les centres accueillant des femmes fuyant la violence domestique pourraient être sanctionnés par la justice. Elles mettent l’accent sur le fait que les femmes sont susceptibles d’être soustraites à l'autorité de quelqu’un d’autre

    Hassiba Hadj Sahraoui.
    L’article 490 érige en infraction les relations sexuelles consenties entre personnes n'étant pas unies par les liens du mariage, acte pouvant être puni d’un mois à un an d'emprisonnement.

    Ériger en infraction les relations sexuelles entre adultes consentants – quelle que soit la situation familiale de ceux-ci – porte atteinte au droit à la vie privée et à la liberté d’expression. Cette disposition dissuade par ailleurs les victimes de viol de porter plainte, parce qu’elles pourraient elles-mêmes être poursuivies pour avoir eu des relations sexuelles en-dehors du mariage.

    Protection intégrale pour les femmes

    En juillet 2011, le Maroc a adopté une nouvelle Constitution garantissant l’égalité hommes-femmes.

    Les experts d’Amnesty International estiment cependant que même ces dispositions juridiques ne suffisent pas à protéger les femmes et les jeunes filles de la violence et de la discrimination.

    Les réformes législatives visant à mettre le droit marocain en conformité avec les normes internationales relatives aux droits humains sont essentielles à la protection des droits des femmes, mais modifier la loi ne suffit pas dans une société où les femmes ne bénéficient pas du même statut que les hommes. Cela est non seulement inscrit dans la loi mais également profondément ancré dans les mentalités, ce qui mène à la discrimination.

    Parmi les mesures qu’il convient d’adopter en priorité doivent figurer une formation destinée aux policiers et aux personnels judiciaires visant à leur apprendre à faire preuve de tact lorsqu’ils recueillent et traitent les plaintes relatives aux violences perpétrées contre des femmes et des jeunes filles, et à protéger les victimes elles-mêmes, pas ce qu’ils considèrent être leur honneur ou leur moralité.

    Allez plus loin :


    Grave ! El Yazami a financé son association avec de l’argent public du CCME


    Driss El Yazami (Photo DR)
    Driss El Yazami (Photo DR)
    Driss El Yazami, l’ex-activiste des droits de l’homme devenu militant du Makhzen, vient d’être pris la main dans le sac par le site Yabiladi. L’ex responsable de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), a fait financer en 2009 par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), qu’il dirigeait déjà, sa propre association, Génériques, dont le siège se trouve en France.

    En termes clairs, le président Driss El Yazami du CCME a signé une convention avec Driss El Yazami, délégué général de Génériques, pour financer des « activités » de cette ONG.
    La somme n’est pas du tout dérisoire puisqu’il s’agit d’une subvention de 1,1 million de dirhams (100 000 euros).
    Un président d’un organisme public qui finance sa propre association avec de l’argent public dont il est le dépositaire, ce n’est pas seulement un cas de conflit d’intérêt, c’est un cas qui relève de la Cour des comptes, et même du pénal.

    URL courte: http://www.demainonline.com/?p=25837

    Les caricatures de Salah

    9 mars, le foutage de gueule continue ! La lutte aussi !
    9 mars, le foutage de gueule continue ! La lutte aussi !
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    Le magazine Forbes vient de publier la liste des plus grosses fortunes mondiales et prépare actuellement celle des têtes couronnées et des chefs d'Etats !