Driss El Yazami, l’ex-activiste des droits de l’homme devenu militant du Makhzen, vient d’être pris la main dans le sac par le site Yabiladi. L’ex responsable de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH),
a fait financer en 2009 par le Conseil de la communauté marocaine à
l’étranger (CCME), qu’il dirigeait déjà, sa propre association, Génériques, dont le siège se trouve en France.
En termes clairs, le président Driss El Yazami du CCME a signé une
convention avec Driss El Yazami, délégué général de Génériques, pour
financer des « activités » de cette ONG.
La somme n’est pas du tout dérisoire puisqu’il s’agit d’une subvention de 1,1 million de dirhams (100 000 euros).
Un président d’un organisme public qui finance sa propre association
avec de l’argent public dont il est le dépositaire, ce n’est pas
seulement un cas de conflit d’intérêt, c’est un cas qui relève de la Cour
des comptes, et même du pénal.
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