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samedi 9 mars 2013

Protestations suite à l'expulsion de quatre parlementaires européens

Willy Meyer (Photo DR)
Willy Meyer (Photo DR)
Le Maroc a interdit aujourd’hui à quatre europarlementaires l’accès à son territoire. Il s’agit des Espagnols Willy Meyer du parti de gauche Izquierda Unida et du socialiste Vicent Garcès. L’eurodéputée du parti des Verts suédois Isabella Lövin et son collègue slovène  le libéral Ivo Vajgl ont étté interdits d’entrée au Maroc. Tous ont été immédiatement expulsés.
Ces eurodéputés avaient l’intention de se rendre au Sahara occidental pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme sur place et avoir des entretiens avec la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).
Willy Meyer qui venait de Madrid était attendu par la police des frontières de Casablanca sur la passerelle de l’avion. La police lui a retiré son passeport et lui a expliqué qu’il existait un « ordre du gouvernement marocain » qui lui interdisait l’entrée au Maroc.
Les trois autres europarlementaires, qui venaient eux de Paris, ont subi le même sort.
Pourtant, il y a à peine quelques semaines, en février dernier, Willy Meyer a pu assister comme observateur sans aucun problème au polémique procès des Sahraouis impliqués dans les événement de Gdeim Izik et condamnés à de très lourdes peines par le tribunal militaire (entre 20 et 30 ans de prison).

URL courte: http://www.demainonline.com/?p=25770
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Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne écologiste française

Bruxelles, 08/03/2013
Les élus européens expulsés par les autorités marocaines

Ce mercredi 6 mars, une délégation de l’intergroupe Sahara occidental du Parlement européen composée de quatre députés européens a été empêchée de se rendre sur le territoire marocain.
Ces élus européens, Ivo Vajgl (Libéraux, Slovenie),  Vicent Ramón Garcés (Socialistes, Espagne), Isabella Lövin (Verts/Ale, Suède) et  Willy Meyer (Gauche Unitaire, Espagne) appartenant à des groupes politiques et des nationalités différentes ont tenté d’effectuer une mission d’observation  à Laâyoune, au Sahara occidental, portant sur les droits humains dans les territoires occupés. Ils avaient notamment prévu des rencontres avec les autorités marocaines, les représentants de la société civile marocaine et les représentants de la mission  de l’ONU – Minurso.
Les eurodéputés avaient bien évidemment informé les autorités marocaines par écrit en donnant les détails sur leur déplacement et programme de mission.
Fait étrange, le 6 mars – jour de leur voyage annoncé, les bureaux de ces eurodéputés ont reçu une lettre de l’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne qui leur annonçait qu’ils n’étaient pas bienvenus au Maroc. Ils étaient  attendus par les policiers marocains à la descente de l’avion à Casablanca. Les élus européens ont été forcés de reprendre les mêmes avions et de retourner à Paris et à Madrid. Autre mauvaise surprise, les polices française et espagnole les ont attendus et escortés comme s’il s’agissait de criminels. Leur explication : « quand une personne est expulsée vers l’Europe, la police du pays vers lequel elle est expulsée doit aussi l’accueillir ».
Ceci est tout simplement scandaleux: le Maroc, partenaire et voisin privilégié de l’Union européenne expulse les élus européens sans aucun droit et justification (il faut savoir que les policiers marocains n’ont présenté aucun document ou ordre officiel aux élus arrêtés à l’aéroport de Casablanca). Il les traite comme des criminels et l’ambassadeur marocain les insulte dans sa lettre officielle (voir le document) en les qualifiants de « groupe de lobbyistes pro-algériens/pro-Polisario » et « anti-marocains ».
Pour Nicole Kiil-Nielsen, membre de l’intergroupe Sahara Occidental et de la Sous-commission Droits humains du PE, il est absolument inacceptable de qualifier des eurodéputés démocratiquement élus de lobbyistes et de les classer dans les catégories d’anti-marocains ou de pro-algériens.
Ce geste du gouvernement marocain survient au moment où le procès des détenus de Gdem Izik a dominé l’actualité internationale et où le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture vient de présenter un rapport accablant sur le Maroc au Conseil des droits humains onusien à Genève (Voir le rapport (EN) et la   note résumé rédigée en FR).
Nicole Kiil-Nielsen se joint à ses nombreux collègues parlementaires (voir le CP de Daniel Cohn-Bendit et d’Isabella Lövin) qui demandent une réaction adéquate de la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères Catherine Ashton, du Président du Parlement européen Martin Schulz, de la Commission européenne M. Barroso et des gouvernements européens.
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L’AMBASSADEUR DU MAROC A BRUXELLES "DOIT ETRE INTERDIT D’ACCES" AU PARLEMENT EUROPEEN

8/03/2013
BRUXELLES - Des eurodéputés ont demandé jeudi d’"interdire" à l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles l’accès au Parlement européen, en réaction au refoulement la veille par les autorités marocaines d’une délégation de parlementaires européens, devant se rendre à El Ayoun (capitale sahraouie occupée).
Cette demande a été formulée lors d’une conférence de presse animée par les quatre eurodéputés refoulés mercredi dernier par les autorités marocaines dès leur arrivée à l’aéroport de Casablanca.
Il s’agit notamment du député slovène du groupe ALDE (centre droite), M. Ivo Vajgl, de la député du groupe socialiste européen, M. Vincent Ramon Gorles (Espagne) et de la Suédoise Isabella Lavin, du groupe des Verts européens, ainsi que de Mme Willy Mayer.
Réagissant à la déclaration de l’ambassadeur marocain à Bruxelles dans laquelle il affirme avoir adressé un message aux eurodéputés en partance pour El Aâyoun via Casablanca, les eurodéputés concernés ont indiqué qu’ils étaient déjà embarqués dans l’avion au moment où l’ambassadeur leur avait envoyé ce message.
Les eurodéputés ont qualifié la missive du représentant diplomatique du Maroc à Bruxelles d’"un chef-d’oeuvre de mauvais comportement diplomatique", demandant à ce que "le diplomate soit interdit d’aller au Parlement européen".
La délégation refoulée est composée de quatre députés, représentant chacun un groupe parlementaire à savoir les socialistes, la gauche unie, les libéraux et les verts, et de cinq assistants parlementaires.
Les eurodéputés devaient effectuer une visite à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et prendre contact avec les défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental en application des résolutions adoptées par le parlement européen en janvier de cette année.
La résolution du Parlement européen exigeait "la libération des prisonniers politiques sahraouis" et "le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental".
Cette résolution a été élaborée suite aux "graves violations" des droits de l’homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d’Amnesty internationale et d’autres organisations de défenses des droits de l’homme.
Des eurodéputés accusent le Maroc de vouloir dissimuler ses violations des droits de l’homme au Sahara Occidental

BRUXELLES- Les eurodéputés, Daniel Cohn-Bendit (France) et Isabella Lôvin (Suède) ont fustigé, jeudi à Bruxelles, la décision des autorités marocaines de les refouler de l’aéroport de Casablanca, affirmant, dans ce cadre, que le gouvernement marocain veut cacher ses violations des droits de l’homme dans le Sahara Occidental occupé.
Ainsi, le co-président du groupe des Verts/ALE, M. Cohn-Bendit a qualifié, lors d’une conférence de presse, de "totalement inacceptable" la décision du gouvernement marocain de les refouler, précisant que les quatre députés voulaient "obtenir des informations de première main sur la situation sur le terrain".
Il a souligné que la question du Sahara Occidental "ne peut-être résolue qu’à travers un débat ouvert avec un accès direct aux faits".
Pour sa part, l’eurodéputé Isabella Lôvin a déclaré que le régime marocain "a quelque chose à cacher car il veut m’empêcher de rencontrer des Sahraouis".
"Ce voyage a été annoncé à l’avance, mais nous avons reçu une lettre indiquant que nous n’étions pas les bienvenus qu’après notre départ", a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que des réunions étaient prévues avec "tous les intervenants de la région, y compris des représentants des droits de l’homme et des délégués de la mission de l’ONU au Sahara Occidental", soulignant que les eurodéputés avaient aussi demandé une réunion avec les autorités marocaines "afin d’avoir un programme équilibré".
La visite de la délégation européenne entre dans le cadre de l’application de la résolution du Parlement européen (PE) de janvier 2013 qui exigeait "la libération des prisonniers politiques sahraouis" et "le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental", rappelle-t-on.
Cette résolution a été élaborée suite aux "graves violations" des droits de l’homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d’Amnesty internationale et d’autres organisations de défenses des droits de l’homme".
URL Source http://www.constantine-aps.dz
/spip.php?article11097

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