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samedi 1 mai 2010

Maroc : CCDH, la fin des illusions

Par Ali Fkir,1/5/2010

Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme, l'un des appendices du régime, doit baisser le rideau en attendant que les commanditaires décident soit de changer le produit totalement périmé, soit de changer d'enseigne ou d'emballage pour leurrer pour quelque temps les non avertis.
Le vendredi 30 avril 2010, des centaines des victimes du régime se sont retrouvées à Rabat, devant la citadelle du CCDH, pour donner le coup de grâce au rejeton du makhzen et enterrer définitivement les illusions sur la "nouvelle ère".
Le FMVJ,(syndicat des victimes d'avant 1999) doit aller de l'avant et s'ouvrir sur les milliers de victimes de la "nouvelle ère" (l'après 1999).Parier sur les "bonnes intentions" des décideurs ne peut engendrer que des déceptions et causer des dédommagements moraux et psychiques chez ceux et celles qui ne voient plus loin que le bout de leur nez.
La nature profonde du régime marocain n'a pas changé d'un iota depuis des siècles, et cela malgré les opérations de maquillage auxquelles il a recours, et malgré la récupération qu'il opère au sein de l'opposition.
L'allégeance et l'assujettissement ont constitué et constituent toujours la seule référence qui détermine les rapports entre les millions de Marocain-es et les détenteurs sans partage du pouvoir.
De par sa nature antidémocratique, impopulaire et antinationale, le régime marocain ne peut en aucun cas accepter que ses pratiques, ses choix, ses décisions soient remises en cause. La "constitution marocaine" interdit, même aux "élus", de discuter le discours royal, et à tous les marocains (y compris les "élus") d'exprimer un avis critique sur les choix du monarque.
Le champs politique maroain est semé de "valeurs sacrées"
Pour arracher leurs légitimes droits, les victimes du despotisme n'ont d'autres voies que celle de la lutte unitaire, consciente et organisée





Exemple de solidarité à suivre: banderoles de soutien aus ouvriers de SMESI


Par Ali Fkir, coordinateur du COMITE DE SOLIDARITE AVEC LES OUVRIERS DE SMESI (CSOS), 1er mai/2010
Lors des défilés du premier mai 2010, les syndicats militants, la CDT et l'UMT (région de Mohammedia) ont tenu à exprimer leur solidarité avec les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l'OCP.
Des banderoles ont été confectionnées pour l'occasion.
Pour des raison purement techniques nous n'avons pas pu prendre des photos de la banderole de solidarité de l'UMT. Je tiens à m'excuser auprès des responsables locaux de l'UMT.
Les militants syndicalistes de Mohammedia ont fait preuve de sens de responsabilité, de solidarité, de maturité ,et qu'ils ont pu dépasser ainsi la mentalité sectaire qui fait, malheureusement, des ravages dans les mouvements aussi bien syndicaux que politiques.
Initiative prometteuse.
Bravo CDT de Mohammedia!
Bravo UMT de Mohammedia!

Mauvaises nouvelles du Mexique

À Oaxaca, les tueurs du parti au pouvoir massacrent une caravane de solidarité en chemin vers San Juan Copala, à Paris et dans le monde entier, la solidarité avec la lutte des peuples du Mexique s’organise
Par Anne Ollivier, Paris, 30/4/2010
Nous, individus et membres de divers collectifs et organisations (Collectif Pico y Pala, Collectif Zéro, Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques, Comité de solidarité avec les Peuples du Chiapas en lutte, CNT, Les Trois Passants, Ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers, Tierra y Libertad para Arauco) sommes réunis le 30 avril 2010 devant l’ambassade du Mexique, à Paris, pour manifester notre solidarité avec les peuples en lutte pour leur liberté et leur autonomie, et pour exprimer notre refus de la répression systématiquement mise en œuvre de manière directe ou indirecte par les pouvoirs mexicains.
Dans l’État d’Oaxaca le 27 avril, une caravane de solidarité formée par des membres d’organisations civiles mexicaines et internationales a été attaquée alors qu’elle se rendait à la communauté indienne autonome de San Juan Copala. Une vingtaine de paramilitaires de l’organisation Ubisort (Union pour le bien-être social de la région triqui) affiliée au parti au pouvoir dans l’État, le PRI (Parti révolutionnaire institutionnel), a mitraillé le convoi, faisant deux morts et une quinzaine de blessés. Certains participants ont été capturés, d’autres ont réussi à s’enfuir dans les montagnes. Alberta « Bety » Cariño (photo), directrice du collectif CACTUS, et Tyri Antero Jaakkola, observateur international finlandais, ont perdu la vie dans cette embuscade meurtrière et préméditée. Deux des personnes blessées, David Cilia et Erika Ramirez, du journal Contralinea, qui avaient réussi à s’enfuir malgré leurs blessures, viennent tout juste d’être secourus après avoir dû se cacher dans la montagne pendant trois jours.
La caravane avait pour but de briser le siège maintenu par les paramilitaires autour du village de San Juan Copala depuis octobre 2009. Ils bloquent les accès à la communauté, interdisent tout approvisionnement et font régner la panique par de nombreux assassinats. Cette terreur est exercée pour anéantir le processus d’autonomie proclamé et mis en pratique depuis janvier 2007 par l’assemblée communale. Les conflits intenses avec le pouvoir qui traversent les régions indiennes d’Oaxaca depuis des décennies ont culminé lors du soulèvement de 2006 contre le gouverneur corrompu Ulises Ruiz avec la création de l’APPO (Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca). D’abord contraint à la fuite par l’ampleur du mouvement et sa capacité d’auto-organisation, le gouvernement n’a pu reprendre, six mois plus tard, le contrôle de l’État qu’avec le soutien du pouvoir fédéral par l’emploi pur et simple de la terreur (assassinats, disparitions, emprisonnement et torture). L’attaque de cette caravane, durant laquelle les meurtres ont été perpétrés au vu de tous, montre bien que cette guerre sociale franchit un nouveau palier dans la barbarie et ne cherche même plus à se dissimuler.
Oaxaca ne fait pas figure d’exception. Dans les États voisins du Chiapas, du Guerrero et du Michoacán, les populations indiennes sont également soumises au harcèlement permanent, militaire, paramilitaire mais aussi judiciaire. Au Chiapas, où les communautés zapatistes mettent en pratique leur autonomie depuis seize ans, l’occupation du territoire par l’armée fédérale permet aux groupes paramilitaires de multiplier les agressions impunément. Ainsi l’organisation paramilitaire « Armée de Dieu » cherche par l’emploi de la terreur quotidienne à expulser les habitants de la communauté Mitziton afin de s’emparer des terres où le gouvernement veut faire passer une autoroute. Sur la côte du Michoacan, à Santa Maria Ostula, où les paysans nahuas ont repris possession de leurs terres et constitué une garde communale, les enlèvements, disparitions et assassinats se multiplient depuis un an.
Ces politiques criminelles trouvent leur justification dans l’application des accords de libre-échange avec les États-Unis d’Amérique et l’Europe. Le prétendu développement économique livre les ressources du pays au pillage des multinationales et pousse les habitants vers les frontières infranchissables des pays riches, dont ils deviennent la main-d’œuvre asservie.
Par-delà les continents, la lutte pour l’autonomie et la liberté réunit des hommes et des femmes décidés à reprendre en main le destin qu’on prétend leur arracher. Au Mexique, les peuples indiens se battent contre leur anéantissement. En Europe, les migrants d’Afrique et d’Asie refusent la clandestinité et affirment leurs droits à la libre circulation. Ces luttes nous concernent tous directement. La solidarité entre les projets menés à la base, organisés en assemblées par la démocratie directe, est inséparable de la transformation des rapports sociaux. Ainsi aujourd’hui devant l’ambassade du Mexique est venue une délégation du Ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers, dont deux membres ont pris la parole, en français et en espagnol, pour exprimer leur soutien. Confrontés au mêmes logiques de destruction, nous trouverons toujours comment nous unir contre la dévastation planifiée de la Terre.
Pour nos camarades qui se battent à Oaxaca et au Mexique :
Halte aux attaques paramilitaires du gouvernement assassin d’Ulises Ruiz !
Retrait immédiat du blocage paramilitaire dont souffre la commune autonome de San Juan Copala !
Halte au financement, à l’armement et à l’impunité dont jouissent les groupes paramilitaires dans les États d’Oaxaca, du Chiapas, du Guerrero et du Michoacán !
Après les menaces du gouverneur Ulises Ruiz à l’encontre de nos compagnons, nous tiendrons pour responsable le gouvernement d’Oaxaca de toute attaque contre nos camarades en lutte.
Assemblée ouverte pour poursuivre la mobilisation solidaire : mercredi 5 mai à partir de 20 h 30 au 33, rue des Vignoles, 75020 Paris.
CSPCL
Les Trois Passants
Tamazgha
Tierra y Libertad para Arauco

Appel National : tous à Paris pour dénoncer le Grenelle ll

Appel national : tous à Paris le 4 mai à 16h pour dénoncer le Grenelle ll
Place Edouard Herriot - Métro ligne 12 - Assemblée nationale.
Par le réseau Sortir du Nucléaire, 30/4/2010
Après plusieurs mois et années de tergiversations, la loi Grenelle2 arrivera enfin devant les députés le 4 mai 2010. Face à l'urgence écologique, le gouvernement et les parlementaires ont opté pour une course de lenteur que les grands discours écologiques n'ont pas cachée bien longtemps. En deux ans et demi, certains groupes politiques et lobbies ont ainsi eu le temps de raboter les modestes acquis du Grenelle de l'environnement et du Grenelle des ondes. Plus que jamais aujourd'hui, nous sommes fondés à nous inquiéter des dérives d'un processus démocratique qui, au lieu de mettre au cœur de l'action publique les contraintes écologiques, s'est astreint à recouvrir d'un vernis vert pâle une politique essentiellement productiviste et consumériste.
Centrale nucléaire à Penly, lignes à très haute tension, construction de nouvelles autoroutes et mises en concession autoroutière de routes nationales, projet de nouvel aéroport, terminal charbonnier, épandage et renouvellement de pesticides tueurs d'abeilles, implantation d'antennes relais sans contrainte réelle, construction d'incinérateurs, abandon de la fiscalité écologique (taxe carbone et taxe poids-lourds), lois anti-éoliennes, financement des nanotechnologies, absence de contrôle réel et efficace des publicités faussement écologiques, développement des agro-carburants, abandon du frêt ferroviaire... la longue liste des anicroches, reculades et décisions anti-écologiques et unilatérales qui ont plombé le processus « grenelle » nous amène à une grande amertume et une non moins grande inquiétude.
Quels que soient les faux-semblants de l'idéologie dominante, les mensonges des climato-sceptiques, les errements d'experts à la solde des lobbies ou les renoncements d'élus qui organisent systématiquement leur irresponsabilité, les contraintes écologiques ne sont pas négociables et les crises écologiques adviendront.
La non régulation écologique de l'économie et des politiques publiques aboutira inévitablement à une crise systémique dont les plus faibles économiquement et socialement seront les premières victimes.
Nous, acteurs et actrices engagé-es de la société civile, appelons les citoyens et citoyennes à participer à un rassemblement devant l'Assemblée nationale le mardi 04 mai 2010 à 16h.
Pour que les parlementaires ne restent pas sourds à nos demandes, ce rassemblement intitulé "Du bruit pour l'environnement" se fera en musique. Chaque manifestant est appelé à venir avec un sifflet ou un instrument de musique.
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 Un bonnet d'âne pour la France

Par LUCIE DELAPORTE , Bakchich, ,29/4/2010
Alors que le Grenelle II sera examiné la semaine prochaine à l’Assemblée, Bakchich s’est penché sur les condamnations de la France à la Cour de justice européenne pour "manquement" en matière d’environnement. Pas triste.
Et une nouvelle condamnation, une ! Trois semaines à peine avant l’examen du projet de loi dit Grenelle 2 par l’Assemblée nationale qui s’annonce comme un majestueux rétropédalage par rapport aux grandes ambitions vertes affichées en 2007, la France a une fois de plus été condamnée par la cour de justice européenne pour non respect d’une directive environnementale. Ce qui fait d’elle l’un des États les plus condamnés sur le sujet. Mais chut… il ne faudrait pas doucher l’enthousiasme de Jean-Louis Borloo et de son « monument législatif ».
En cause cette fois-ci, la transposition « non conforme » de la directive sur les véhicules hors d’usage. Grand pays producteur de bagnoles, la France a un peu trop tardé à retirer, comme le demandait la directive 2000/53/CE, plomb, mercure, cadmium ou chrome hexavalent de ses véhicules mis sur le marché.
Elle a de plus, a estimé la Cour, étrangement transposé la directive sur la question du recyclage des composants de ces véhicules. Ainsi, alors que la directive donne la préférence au recyclage de ces composants « lorsqu’il est viable du point de vue écologique ». Ce que l’Etat français a transformé en « chaque fois que les conditions techniques et économiques le permettent », ce qui, convenons-en, ne veut pas tout à fait dire la même chose et permet bien des aménagements…
2009, année de l’adoption du Grenelle I de l’environnement n’a pas été un mauvais cru puisque la France a été condamnée par deux fois.
Concernant la directive relative à la régénération des huiles usagées, la directive 75/439/CEE elle n’a, comme beaucoup d’autres, jamais été transposée en France. Le hic, c’est que la seule entreprise actuellement sur cette niche, Ecohuile, basée près du Havre risque de fermer ses portes, en proie à la concurrence de Veolia et Total.
Un reportage huilé à lire dans Bakchich Hebdo n°21 alors courez au kiosque ou achetez notre hebdo numérique en ligne ! Et pour ne manquer aucune des infos inédites de Bakchich Hebdo, le plus simple est de s’abonner

France , tract de soutien aux licenciés de SMESI distribué lors du défilé unitaire du 1er maiI

Solidarité avec les 850 mineurs marocains licenciés, victimes de violente répression policière et d'internements abusifs

Par Solidarité Maroc 05, Gap, Hautes Alpes, 1er mai 2010.

Voilà dix mois que 850 mineurs de SMESI, filiale de l’Office Chérifien des Phosphates embauchés en été 2008 comme travailleurs temporaires, surexploités, ont été licenciés, pour avoir osé se syndiquer à l’Union Marocaine des Travailleurs, syndicat peu apprécié de la direction de l’OCP, soutenue dans ses actes voyous par l’Etat marocain qui tire plus que jamais d’énormes profits de ce géant étatique…
Dix mois qu’ils essaient de survivre, vendant peu à peu jusqu’à leur mobilier, pour essayer de nourrir la famille, puisqu'il n'existe au Maroc aucune aide de l'État pour les chômeurs.
Et pendant ces dix mois de lutte, la police intervient brutalement à chaque rassemblement pourtant pacifique qui se termine toujours par l’évacuation de blessés à l’hôpital, parfois dans un état grave, et parfois par des arrestations.
Le 22 avril, lors d’une marche pacifique de 3000 personnes, la provocation des forces de l’ordre s’est terminée en bataille rangée : 18 personnes ont été hospitalisées, 13 militants et deux sympathisants, ont été écroués. Leur procès aura lieu le lundi 3 mai. Ils risquent la prison ferme.
A Paris et dans d’autres villes de France et d’Espagne, banderoles et tracts dénoncent cette escalade injustifiée de la violence, lors du défilé du 1er mai
Des témoignages de soutien commencent à arriver du monde syndical et politique, et de la presse du Maroc, ( L’AMDH, l’UMT, La Voie Démocratique, l’INSAD…), de France ( l’AMDH de Paris, le NPA, le PC, le journal l’Humanité, la CNT, Internationaliste 13, Lutte Ouvrière, Solidaires, l'ASDHOM …) et d’Espagne (la CNT, la CGT, le PC de Séville …)
D’autres messages de soutien peuvent être envoyés à alifkir@yahoo.fr , coordinateur du Comité de Soutien aux Ouvriers de SMESI

vendredi 30 avril 2010

ASDHOM soutient les ouvriers licenciés de SMESI -Khouribga

Les ouvriers licenciés de SMESI-Régie toujours en ligne de mire
Par Ayad Ahram, bureau exécutif de l’ASDHOM, 30/4/2010 

Les 850 ouvriers des phosphates, abusivement licenciés en juillet 2009 par SMESI-Régie, une filiale de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), se battent toujours pour leur réintégration. Soutenus localement par leur syndicat, l’UMT et le Comité de Soutien (CSOS), ils n’ont eu de cesse de multiplier les actions en direction des responsables de l’OCP et des autorités marocaines. Leurs doléances, pourtant élémentaires, sont restées sans réponses. L’employeur leur tourne le dos et se désintéresse complètement de leurs conditions sociales. Rien ne semble l’arrêter pour briser leur mouvement de protestation et pour cela, il s’appuie sur un allié de taille : l’Etat marocain, propriétaire de l’OCP.
A plusieurs reprises, les forces de l’ordre ont usé de la force pour mâter les manifestations de soutien aux ouvriers. La dernière intervention musclée date du 22 avril 2010. Le rassemblement qui a eu lieu à Hattan, située à 15 km de la ville de Khouribga, s’est soldé par 15 arrestations parmi les ouvriers licenciés et leurs soutiens. Les personnes arrêtées ont été déférées immédiatement devant un tribunal sur la base de chefs d’inculpation fallacieux. Leur procès reprendra le 3 mai 2010.
L’ASDHOM s’insurge contre le traitement infligé aux ouvriers licenciés et à leurs familles. Elle se joint à eux et à leurs soutiens dont l’UMT et le comité CSOS pour dénoncer les manœuvres de l’employeur et de l’Etat marocain qui les privent de leur seule source de revenus. L’ASDHOM considère que cette escalade voulue par les responsables marocains traduit leur volonté d’aller encore plus loin dans les atteintes aux libertés fondamentales et ce, en parfaite contradiction avec les engagements pris en la matière.
En cette occasion du 1er mai, l’ASDHOM interpelle les autorités marocaines. Elle leur demande de libérer immédiatement les ouvriers et les citoyens arrêtés à Hattan et de veiller à ce qu’une solution rapide soit trouvée dans le respect des droits l’Homme.
79, rue des Suisses 92000 Nanterre
asdhom@asdhom.org www.asdhom.org

ISRAËL À L’OCDE ? Un mauvais coup contre la paix !

Par l’AFPS,30/04/2010
Le « club des riches » : l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) regroupe les trente États les plus développés du monde. Or Israël y présente sa candidature, qui plus est avec les territoires qu’il occupe, Cisjordanie palestinienne et Golan syrien. Et l’OCDE s’apprête à l’accueillir en son sein !
Cette nouvelle est purement et simplement incroyable. 
A l’heure où le rapport Goldstone accuse Israël de « crimes de guerre, voire contre l’humanité », où les dirigeants politiques et militaires américains considèrent que la politique de Benyamin Netanyahou menace les « intérêts vitaux » des Etats-Unis, où des institutions européennes publiques et privées prennent de premières sanctions contre la colonisation, accepter l’adhésion d’Israël à l’OCDE, ce serait agir contre la paix. Ce serait en effet l’encourager à poursuivre sa politique d’occupation et de colonisation qui foule aux pieds le droit international.
Les Etats membres de l’OCDE se trouvent donc au pied du mur : il suffit qu’un seul refuse l’adhésion d’Israël pour que celle-ci soit repoussée. C’est dire la responsabilité de chacun d’entre eux, à commencer par la France, de surcroît dépositaire des instruments de ratification. Si Paris est, comme toujours depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, du côté d’Israël, d’autres Etats ont condamné, à des degrés divers, la politique israélienne.
Or il y a urgence : la question figure à l’ordre du jour des réunions de l’OCDE à Paris, durant ce début du mois de mai. C’est pourquoi l’AFPS appelle toutes les forces attachées au droit, à la justice et à la paix à manifester leur opposition ferme à cette adhésion auprès des autorités françaises, mais aussi auprès des autres pays membres. Elle se prononce pour l’organisation rapide d’une manifestation aussi large que possible devant le siège de l’OCDE – le Château de la Muette - à Paris. Elle invite tous ses groupes locaux à faire entendre partout, par des rassemblements, l’opposition de nos compatriotes à ce mauvais coup contre la paix.

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l'Education nationale du Maroc

Par Ayad Ahram, secrétaire général de l'ASDHOM, Nanterre, et Driss El Kherchi, président de l'ATMF, Paris, 30/4/2010



Monsieur Ahmed Akhchichine
Ministre de l’Education Nationale
Bab Rouah Rabat Maroc
Objet : Demande d’intervention en faveur des grévistes de la faim

Monsieur le Ministre de l’Education Nationale,
Le président de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) et le secrétaire général de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) ont rendu visite, le vendredi 2 avril 2010, aux instituteurs en grève de la faim depuis le 15 mars pour s’enquérir de leur situation.
Le groupe est constitué de vingt-deux institutrices et d’un instituteur. Il a élu domicile au local de la Fédération Autonome de l’Enseignement (UGTM) à Rabat.
Les deux représentants associatifs ont pu prendre la mesure du danger qui guette tout le groupe. Le porte parole des grévistes de la faim, l’instituteur Younes Erraoui, leur a exposé, dossier à l’appui, toutes les étapes et les motivations de cette action.
La santé des grévistes s’est considérablement détériorée. Plusieurs cas de vomissement, d’évanouissement et de perte de poids (jusqu’à 22 kg) sont à signaler parmi le groupe. Plus grave et plus préoccupant encore, le cas des plus fragiles d’entre elles et notamment les institutrices enceintes qui risquent à tout moment une fausse couche. Nous venons d’apprendre d’ailleurs que l’une d’entre elles a été transportée d’urgence dans une clinique où elle a subi une césarienne. Le groupe est au bord de la catastrophe si rien n’est fait par le ministère de l’Education nationale.
Que réclament ces grévistes de la faim ? Un droit pourtant garanti par les textes. Celui du rapprochement du conjoint et de la famille.
Les témoignages des institutrices grévistes de la faim sont poignants et accablants. Elles ont toutes été affectées à des écoles qui se trouvent dans des endroits reculés et difficiles d’accès à des centaines, voire un millier de kilomètres loin de leurs conjoints. Les conditions d’accueil et de vie ne favorisent en rien l’acquisition et la transmission du savoir. Elles ont pour la plupart un, deux ou trois enfants en bas âge qu’elles ne voient que rarement dans l’année. Tout le groupe a participé plusieurs années successives au mouvement de mutation inter-académique organisé par le ministère de l’Education nationale. En vain. Les grévistes de la faim estiment que leurs situations familiales et leurs barèmes (nombre de points) doivent leur permettre d’obtenir une mutation. Et pourtant, ce ne sont pas eux qui en bénéficient. Le plus révoltant est que d’autres enseignants, nouvellement nommés, arrivent à obtenir leur mutation. Le favoritisme et le clientélisme battent leur plein. Cette situation est d’autant plus condamnable qu’elle encourage d’autres, à l’aube de la retraite, à mettre leur poste en « vente » au plus offrant pour l’échanger contre un poste lointain. D’autres, surtout les femmes, n’ayant pas le choix, se voient condamnées à abandonner leurs postes.
Ces enseignants aiment bien leur métier. Ils veulent juste l’exercer dans de bonnes conditions. Les exclure du mouvement de mutation montre combien le ministère de l’Education nationale se désintéresse de leurs conditions de travail. Il les condamne de fait à faire le choix d’actions revendicatives extrêmes telles que la grève de la faim et menacer même d’enchainer avec une grève de la soif. La situation devient très préoccupante et risque de déboucher sur un drame national.
Vingt-trois enseignants grévistes de la faim. Cela veut dire au moins vingt-trois classes d’élèves dans la nature sans cours depuis le 15 mars. Cela veut dire également vingt-trois familles qui souffrent de cette situation traumatisante.
Monsieur le Ministre,
L’ASDHOM et l’ATMF vous interpellent pour intervenir et mettre fin à ce calvaire. Il est de votre devoir de réagir avant qu’un drame ne secoue notre société.
Dans l’attente de votre intervention, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos sentiments sincères.

ASDHOM, 79, rue des Suisses, 92000 Nanterre                                                                    ATMF
79, rue des Suisses                                                  10, rue Affre

92000 Nanterre                                                                 75018 Paris

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Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram, jeté à la seine le 1er mai 1995


Appel à un rassemblement
à la mémoire de Brahim Bouarram et contre les crimes racistes
Par Ayad Ahram, 30/5/2010
Brahim Bouarram, 29 ans, profitait seulement d'une journée ensoleillée, il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la seine et mettre fin à ses jours.
Les auteurs venaient de quitter le défilé du front national. C'était le 1er Mai 1995.
Depuis, d'autres noms sont venus allonger la sinistre liste des victimes de crimes racistes.
Si toutes les victimes ne connaissent pas la fin tragique de Bouarram, les actes sont, eux, tout aussi immondes, car ils se nourrissent de la même source : la haine et suivent la même trajectoire : le rejet de l'autre.
Les auteurs sont confortés dans leurs agissements. Les poursuites, quand elles ont lieu, ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits. Des fois les criminels ne sont même pas inquiétés.
En France le débat sur l'identité nationale a délié les langues, le projet de réforme du CESEDA engagé dans la foulée en est le prolongement. Par l'instauration de restrictions strictes des droits des migrants, il criminalise et stigmatise une catégorie de la population : les immigrés
En Europe les législations anti- immigrés inspirent les états et suscitent des évènements comme ceux de janvier dernier à Rosarno en Italie.
Les organisations signataires appellent à un nouveau rassemblement le 1er mai 2010, à 11h au pont du Carrousel
· Pour rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram et à toutes les victimes des crimes racistes
· Pour dénoncer les politiques racistes et xénophobes qui criminalisent les immigrés et violent leurs droits
· Pour exiger la poursuite en justice et la condamnation sévère des crimes racistes
Premiers signataires : Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT), Association des marocains en France (AMF), Association de Défense des Droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM), Association des tunisiens en France (ATF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM), Collectif Faty KOUMBA (CFK), Collectif Ivryen de Vigilance contre le Racisme et pour l'aide aux sans papiers (CIVCR), Association pour la Coopération des radios libres (CORALI), Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI), Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains de l'Extérieur (FCSME), Forum Marocain Vérité et Justice en France (FMVJ-F), Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Marxistes Unitaires, Mouvement contre la racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Mouvement national LE CRI, PARTENIA 2000, Peace Breathe, Respaix Conscience Musulmane (RCM) , Ras l'front Marne la vallée (RLF-MLV), Réveil des Consciences, Scalp-Reflex Paris, Union juive française pour la paix (UJFP)...
Organisations politiques : Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie (PCOT), Parti des indigènes de la république (PIR), Parti Socialiste Unifié en France -marocain- section France, Les VERTS, la Voie démocratique- France,
Organisations syndicales : La Fédération SUD Education...
Associations au Maroc : Association Isly Lhad pour le développement, Tiznit, Maroc, Association Afra de développement Social Région Souss Massa Daraa Préfecture de Tiznit
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Les tueurs sont à l'affût
Abdellatif Laâbi
Mère, ma superbe
mon imprudente
Toi qui t'apprêtes à me mettre au monde
De grâce, ne me donne pas de nom
Car les tueurs sont à l'affût
Mère, fais que ma peau
soit d'une couleur neutre
Les tueurs sont à l'affût
Mère, ne parle pas devant moi
Je risque d'apprendre ta langue
et les tueurs sont à l'affût
Mère, cache-toi quand tu pries
laisse-moi à l'écart de ta foi
Les tueurs sont à l'affût
Mère, libre à toi d'être pauvre
mais ne me jette pas dans la rue
Les tueurs sont à l'affût
Ah mère, si tu pouvais t'abstenir
attendre des jours meilleurs
pour me mettre au monde
Qui sait
Mon premier cri
ferait ma joie et la tienne
Je bondirais alors dans la lumière
comme une offrande de la vie à la vie*
 


In Le Spleen de Casablanca, éditions de la Différence, 1996.
* Poème à la mémoire de Brahim Bouarram, jeune Marocain jeté et noyé dans la Seine, le 1er mai 1995, par un groupe de skinheads venant d'une manifestation du Front national.

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1er mai à Paris : Solidarité avec les ouvriers licenciés

Par Mohamed , AMDH localisée à Paris, 30/4/2010
Pour apporter notre solidarité aux ouvriers licenciés par SMESI (filiale à 100% de l’OCP qui est le premier producteur mondial de phosphate) et qui ont été réprimés par les forces de l’ordre la semaine dernière, nous allons participer au cortège du Samedi 1 mai avec une banderole dédiée et nous allons distribuer des tracts expliquant la situation de ces travailleurs.
Lieu et heure de rencontre
On se retrouvera à 14h à place de la république (plus exactement en face de Bistro Romain qui se trouve entre McDo et Buffalo Grill).
Le groupe de soutien de l’AMDH à Paris.
Pour informations prière de contacter : amdh.paris@gmail.com

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Maroc : ouvriers licenciés de Khouribga : Nouvelle escalade dans la répression!
De: SIMO, Lutte Ouvrière 29/4/2010
Depuis juillet 2009, dans la région minière de Khouribga au Maroc, 850 ouvriers arbitrairement licenciés par la Smesi, filiale à 100 % de l'Office chérifien des phosphates (OCP), sont en lutte pour obtenir leur réintégration et leur droit d'adhérer au syndicat de leur choix.
Travaillant depuis plusieurs années sur le même site et effectuant le même travail que les travailleurs de l'OCP, ces salariés avaient demandé à bénéficier du même statut. N'ayant aucune réponse positive, ils avaient créé une section syndicale de l'Union marocaine du travail (UMT) pour faire valoir leurs droits.
C'en était trop pour la direction de l'OCP, groupe dans lequel l'État marocain est le principal actionnaire. Ils furent tous licenciés, au mépris des droits élémentaires des travailleurs.
Ce licenciement massif constitue un véritable drame pour les ouvriers licenciés, mais aussi pour leur famille et les habitants de la région. Leur combat a franchi un nouveau pas le 20 avril, avec l'occupation de l'usine de séchage du phosphate de Beni Idir, appartenant au groupe OCP, puis le 22 avril, avec une marche des victimes, accompagnées de leur famille et de centaines d'habitants de la région, qui a réuni plus de 3 000 personnes. Mais les forces de répression sont intervenues brutalement et ont provoqué une véritable bataille rangée. Le bilan est lourd : 8 ouvriers et 11 membres des forces de répression, dont le commandant de gendarmerie responsable de la région, ont dû être hospitalisés.
À la suite de ces affrontements, treize ouvriers, dont un responsable local du syndicat UMT, et deux personnes solidaires ont été arrêtés. Ils ont été traduits devant un tribunal le 26 avril et leur procès devrait se poursuivre le 3 mai. En attendant, les accusés restent emprisonnés.
Lutte Ouvrière s'associe à tous ceux qui condamnent la violence des autorités marocaines et ces arrestations arbitraires. Nous dénonçons également le déni de justice dont sont victimes les travailleurs de la Smesi : ils doivent être immédiatement réintégrés et bénéficier du respect de la liberté syndicale !

Roger MEYNIER
www.lutte-ouvriere-journal.org
Lutte Ouvrière n° 2178


jeudi 29 avril 2010

HAUTES ALPES : APPEL UNITAIRE A LA MOBILISATION CITOYENNE

Par la FASE 05 (Fédération pour une alternative sociale et écologique),  26/4/2010
Les classes populaires sont durement touchées par la crise sociale et écologique. L’inquiétude pour l’avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des superprivilégiés.
Elle avance dans ses réformes antisociales, et ce n’est pas fini ! Elle obéit aux
directives et dictats de l’Union Européenne, de l’OMC, du FMI, de la mondialisation
capitaliste sans contrôle des peuples.
L’heure est à la riposte ! Les organisations signataires de cet appel défendent des
propositions pour une autre politique, pour un autre modèle de société, elles s’engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations sociale, et souhaite poursuivre leur démarche unitaire.
Une autre politique est possible, en s’attaquant aux super-profits du capital, à la spéculation
financière, et en remettant en cause la financiarisation de l’économie. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, en mettant à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le " bouclier fiscal " pour les privilégié(e)s et les spéculateurs, par le « bouclier social », qui est à imposer dans un texte de loi, devant permettre au plus grand nombre de vivre mieux.
Toutes les grèves, comme les manifestations nationales du 1er mai expriment les colères et
amplifient les luttes.
Une riposte populaire d’ensemble est urgente.
Nous, NPA – FASE – PG - M’PEP – PCF , nous engageons à mettre toutes nos forces au
service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, la chasse aux sans papier, le chômage et la précarité, la casse des retraites, pour la défense, l’amélioration, l’élargissement des services publics, et l’aboutissement des revendications salariales, sociales et écologistes.
Nous appelons tous les citoyens et toutes les citoyennes qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler, avec les confédérations et fédérations syndicales CGT,
CFDT, FSU , Solidaires, le 01 mai 2010 à 10h, rond point de l’Europe à Gap.

De nouveaux messages de solidarité pour le CSOS

Dans le bulletin de l'Union Syndicale SOLIDAIRES,29/4/2010

Maroc : nouvelles attaques contre les travailleurs de SMESI
Depuis juillet 2009, les 850 travailleurs licenciés abusivement par SMEIS (filiale 100% de l'Office Chérifien des Phosphates, géant étatique), sont en lutte pour leurs légitimes droits, à savoir la réintégration la régularisation de leur situation, le respect de la liberté
syndicale et cela, sur la base de législation en vigueur (malgré les tares dont elle souffre). Les ouvriers sont amaigris, les femmes en désarroi,les enfants déscolarisés, les bébés et les vieux/vieilles meurent de faim, du froid...Des dizaines de familles se disloquent. C'est un véritable drame social dont la responsabilité incombe totalement à l'OCP et l'Etat marocain.
Le 20 avril, des centaines d'ouvriers accompagnés de leurs familles se sont rassemblé-e-s à Hattane (village ouvrier situé à
une quinzaine de kms de Khouribga). Des dizaines d’ouvriers ont investi l'usine de séchage du phosphate de Beni Idir. Ils bloquèrent ainsi l'activité, ont immobilisé les trains et les cars. Ils n'ont quitté les lieux que le mardi après-midi.
Le jeudi 22, les victimes de l'arbitraire patronal, accompagnés de leurs famille, épaulés par des centaines d'habitant-e-s de Hattane, ont organisé une marche à laquelle ont participé plus de 3 000 personnes. Les forces de répression ont réagi violemment ce qui a provoqué une bataille rangée entre les victimes et les diverses forces de répression qui ont utilisé les
bombes lacrymogènes, tiré en l'air… Résultats : 18 hospitalisations à Khouribga (8 ouvriers et10 éléments des forces de répression), un commandant de la gendarmerie hospitalisé à Casablanca, 15 arrestations (13 ouvriers et 2 simples citoyens).
Aujourd'hui, la situation se dégrade, la région de Khouribga se militarise ; les prolétaires licenciés arbitrairement par l'OCP, les militants de l'Union locale des syndicats de l'UMT sont déterminés à aller de l'avant pour imposer une solution qui satisfait les victimes de l'arbitraire. Le Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI :
dénonce l'entêtement de la direction de l'OCP,
condamne la répression dont sont victimes les prolétaires,
condamne la complicité de l'Etat avec son rejeton l'OCP,
réaffirme sa solidarité avec les ouvriers de SMESI et avec l'Union locale de l'UMT,
réaffirme sa solidarité avec les familles des 850 mineurs licenciés arbitrairement
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Solidarité avec les ouvriers smesi régie
sur la page web du parti comuniste de Séville
Continúan en prisión los 15 detenidos el jueves 2226-04-2010 ULTIMAS NOTICIAS DE LOS TRABAJADORES DE KHOURIBGA.Solidaridad Internacional/Marruecos
El juicio a los 15 detenidos en los incidentes del jueves 22 ha sido retrasado al lunes 2 de mayo.
Hoy lunes 26, los 15 detenidos han sido conducidos ante el tribunal, contando con la defensa de decenas de abogados y de centenares de trabajadores en solidaridad con sus compañeros presos.
El recinto del tribunal ha sido rodeado por la policía que ha prohibido el acceso al tribunal a todos los trabajadores, y a los compañeros de la Unión Local de la UMT y de la AMDH
El CSOS (Comité de Solidaridad con los obreros de SMESI ) denuncia una vez más al autentico responsable de esta situación, la principal empresa mundial de fosfatos, la OCP, que ha despedido a estos trabajadores por crear un sindicato en su filial Smesi y por no aceptar contratos de 3 meses tras 7 años de trabajo.
Y también denuncia al estado marroquí que se pone al servicio de la empresa y usa la violencia contra los trabajadores, los encarcela y los empuja al hambre y la miseria.
Distintos comunicados de la CNT-fr, de la AMDH, del PCF, de NPA se han recibido mostrando su solidaridad con la lucha de los 850 despedidos de Khouribga

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Association Marocaine
des Droits Humains
Section d’Eljadida

فرع الجديدة

جمعية حقوقية مدنية مستقلة ذات منفعة عامة تأسست بتاريخ 29 يناير 1979
عضو فاعل بالفدرالية الدولية لروابط حقوق الإنسان، وبالمنظمة العربية لحقوق الإنسان، وبالشبكة الأورومتوسطية لحقوق الإنسان وبالاتحاد الإفريقي لحقوق الإنسان،وعضو مؤسس ومنسق للتنسيقية المغاربية لمنظمات حقوق الإنسان

الجديدة في 29 أبريل 2010

بيان إلى الرأي العام

ندين بقوة الهجوم الوحشي على العمال المطرودين
من شركة سميسي / ريجي بخريبكة ومن مجمع المكتب الشريف للفوسفاط،

في إطار تدارس مكتب فرع الجمعية المغربية لحقوق الإنسان بالجديدة لدورية المكتب المركزي المعممة على الفروع والمتعلقة بالاحتفال بعيد العمال(فاتح ماي) عبر تنظيم "أسبوع وطني للدفاع عن الحق في الشغل وحقوق العمال" يمتد من 24 أبريل إلى 01 ماي من السنة الجارية، تحت شعار"التعبئة الجماعية للدفاع عن الحق في الشغل والحقوق العمالية" والذي سيتوج بمشاركة الجمعية، مركزيا ومن خلال جميع فروعها، في تظاهرات فاتح ماي مع المركزيات النقابية الديمقراطية.
وفي سياق مناقشته للوضعية الكارثية للحقوق الاقتصادية والاجتماعية والثقافية بصفة عامة، وضمنها الحقوق العمالية، وقف مكتب الفرع، بصفة خاصة، على الهجوم القمعي والوحشي الأخير الذي تعرض له، يوم 22 أبريل 2010، عمال سميسي ريجي بخريبكة (وعائلاتهم والمتضامنون معهم)، الموقوفون، عن العمل، بصفة تعسفية وغير قانونية، من طرف إدارة "المجمع الشريف للفوسفاط" منذ يوليوز 2009، وهو الهجوم الذي استعملت فيه قوات الدرك الملكي المدعومة من طرف القوات المساعدة القنابل المسيلة للدموع، فضلا عن الضرب بالعصي والهراوات، وعن التهديد بإطلاق الرصاص في الهواء، وقد أسفر عن إصابات بالغة الخطورة في صفوف العمال وبعض المواطنين المتضامنين معهم، وعن اعتقال 13 عاملا، من بينهم الكاتب العام لنقابة عمال سميسي/ ريجي، ضمنهم مواطنان اثنان، والذين قدموا في حالة اعتقال إلى المحكمة الابتدائية بخريبكة.
إن مكتب فرع جمعيتنا بالجديدة، إذ يسجل أن هذا الهجوم الوحشي على عمال عزل وعائلاتهم والمواطنين المتضامنين معهم خلال تنفيذ شكل نضالي سلمي لإسماع أصواتهم إلى المسؤولين من أجل الاستجابة إلى مطالبهم العادلة والمشروعة، وفي مقدمتها إرجاعهم إلى عملهم، وإدماجهم في مجمع المكتب الشريف للفوسفاط وترسيمهم...يندرج )الهجوم( في سياق القمع الشرس الذي تواجه به الدولة مختلف الحركات الاحتجاجية السلمية عوض الاستجابة إلى مطالبها الملحة، فإنه:
• يدين بقوة هذا الهجوم ويطالب بمساءلة جميع المتورطين فيه من أجهزة ومسؤولين.
• يعبر عن تضامنه التام واللامشروط مع عمال سميسي / ريجي ومع عائلاتهم، مؤكدا دعمه لنضالاتهم العادلة من أجل مطالبهم المشروعة.
• يطالب بفتح حوار جدي ومسؤول وفوري مع المكتب النقابي للعمال المطرودين حول مذكرتهم المطلبية.
• يوجه نداء صادقا إلى جميع القوى والفعاليات الديمقراطية قصد تكثيف سبل الدعم والمساندة للعمال وعائلاتهم الذين يعيشون أوضاعا اجتماعية صعبة.
• يعبر عن مساندته لنضالات جميع العمال في مختلف مواقعهم النضالية.
• يخبر أنه سيشارك في تظاهرات فاتح ماي بالمدينة مع المركزيات النقابية الديمقراطية بالجديدة

Les sans droit au logement salubre participeront au défilé du 1er mai.

Communiqué
Par Ali Fkir, 28/4/2010
Le dimanche 25 avril 2010,des centaines de sans-droit au logement salubre se sont rendus comme convenu au terrain où devrait avoir lieu leur meeting. Ils ont trouvé le terrain fermé et gardé par des dizaines d'éléments des forces de répression. 
Ils ont alors organisé leur meeting dans la rue où se trouve le siège d'ANNAHJ ADDIMOCRATI. Après de nombreuses interventions, il a été décidé de participer au défilé du 1er mai de la CDT avec banderoles et slogans propres, de continuer le combat pour un logement de dignité...
Les représentant-es des quartiers populaires se sont alors réunis dans le local d'ANNAHJ pour discuter....
LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE

Expulsions, suite : les "princesses" récupèrent...

Par Ali Fkir, 29/4/2010

ملف متقاعدي و أرامل الأمن الوطني القاطنين بعمارات محمد الخامس بشارع سقراط بالدار البيضاء

من اعداد خديجة ابناو عضوة مكتب فرع الجمعية المغربية لحقوق الانسان بالدار البيضاء
أحكام جائرة بالإفراغ نتيجة تواطؤ قضاء التعليمات و المديرية العامة للأمن الوطني و مافيا المال و العقار
منذ صدور الأحكام القضائية ، سواء في مرحلته الإبتدائية أو الإستئنافية ، في دعوى الإفراغ التي رفعتها الأميرتين ، مليكة و عائشة ، عمتا الملك ،و التي تقضي بتشريد 47 عائلة من متقاعدي و أرامل موظفي الأمن الوطني بعد أربعين سنة من ممارسة الوظيفة و عشر سنوات من التقاعد ، و متقاعدوالأمن الوطني و عائلاتهم نساء أرامل و شيوخ و أطفال كثر يخوضون مسلسلا نضاليا للإحتجاج على قرار الإفراغ الذي يعتبرونه جائرا لكونه بني على فسخ وهمي لعقد كراء وهمي بين الإدارة العامة للأمن الوطني ووكيل المالكتين للعقار-عمتي الملك -الكائن بزنقة سقراط بحي المعاريف قرب المركب الرياضي محمد الخامس بالدار البيضاء.القضية التي تداولتها بعض الصحف الوطنية بعد صدور قرارات التنفيذ بإفراغ الساكنة ، رغم الشكايات و المراسلات و الوقفات الإحتجاجية التي خاضها الضحايا من أجل إسماع صوتهم و التعبير عن رفضهم لظلم القضاء الذي لحق بهم وعائلاتهم.
فرع الجمعية المغربية لحقوق الإنسان واكب هذه الحركة الإحتجاجية منذ البداية، إثر توصله بمراسلة مرفقة بملف في الموضوع من طرف الساكنة بعمارتي محمد الخامس ( عمارة سيدنا سابقا)
بعد اطلاعها و دراستها لوثائق الملف ، و التقرير المفصل في الموضوع الذي أعده أعضاء جمعية متقاعدي الأمن الوطني القاطنين بالعمارات المذكورة ، و الذي توصل مكتب الفرع بنسخة منه ، تبين له أن الملف في شقه القانوني تشوبه العديد من الخروقات الفاضحة ، كما تكشف ، من جانب آخر الحجاب عن العديد من الممارسات ذات الصلة بنهب المال العام داخل الإدارة العامة للأمن الوطني خارج كل محاسبة إدارية و مالية من قبل السلطات المعنية ،
و بالنظر لحجم الخروقات القانونية التي شابت الملف حسب ما تتبته الوثائق المرفقة بالتقرير ، تصبح الأحكام الصادرة فيه نمودجا صارخا يفضح بشكل جلي قضاء التعليمات.
في الشق القانوني
من خلال المعطيات و الوثائق المتوفرة لدى مكتب الجمعية هناك العديد من الخروقات التي شابت احكام الإفراغ نوجزها فيما يلي :
- أسس الحكم القضائي ، إبتدائيا و استئنافيا على نسخة مصورة لعقد الكراء تزعم الإدارة العامة للامن الوطني أنها أبرمتها مع إدارة الأملاك الخاصة لمحمد الخامس و نسخة مصورة غير مصادق عليها ، تزعم فيها أنها فسخت العقد المذكور بتاريخ 13 أبريل 2006 مما يعني ان الوثيقة المعتمدة كحجة حاسمة في الحكم ، وثيقة غير مشهود بمطابقتها للأصل لدى السلطات مما يعتبر خرقا للفصل 440
من قانون الإلتزامات والعقود ، الذي يعطي للنسخ المأخوذة عن اصول وثائق رسمية قوة الإثبات شريطة الإشهاد بمطابقتها لدى السلطات، وهذا خلل جوهري سافر .
- يتوفر السكان على عقود كرائية فردية للسكن أبرموها مباشرة مع إدارة وكالة الأملاك الملكية لا تشير لا من قريب ولا من بعيد للإدارة العامة للأمن الوطني ، يؤدون سومتها الكرائية شهريا لدى الوكيل المفوض لهذه المهمة ،مقابل وصولات الكراء،هذه العقود التي تجاهلتها تماما المحكمة.
- بينما العقد المبرم بين الإدارة العامة للأمن الوطني في عهد الغزاوي و وكيل الأملاك الملكية يخص فقط 72 غرفة لإيواء المصالح الإدارية للأمن الوطني حسب ما جاء في المادة الأولى للعقد المذكور، إذن فالعقد الدي أدلت به الإدارة العامة للأمن الوطني لا يتعلق باقتناء سكن وظيفي..
- وللمزيد من التوضيح : يشير التقرير إلى أن كل عمارة من العمارتين بها ثلاث مداخل ، و كل مدخل يتكون من أربعة طوابق وكل طابق به تماني شقق من ثلاثة إلى خمس غرف أي مجموع غرف العمارتين هو 256 غرفة إذا أضيفت لها غرف لقبو .
فكيف يعقل أن يكون موضوع عقد الكراء المدلى به من طرف الإدارة العامة للامن الوطني يتعلق ب 72 غرفة و وثيقة الفسخ تشمل العمارتين باكملهما بمداخلها 6 و غرفها ال 256 ؟
العقد،موضوع الفسخ حقيقي ام وهمي ؟
- المعطيات الواردة في التقرير وأخرى استقيناها من مصادر مطلعة تفيد بـأنه سبق للإدارة العامة للأمن الوطني عام 1961 في عهد الغزاوي أن أبرمت عقد كراء مع إدارة أملاك القصرعبر وكيلها فاجينا لويس ،لإقتناء 72 غرفة من عمارة محمد الخامس من أجل مصالحها الإدارية : المصالح الإدارية للكاب1 ودائرة أمنية التي تحولت إلى حيث توجد (المقاطعة 13 حاليا ).
في نفس العام ،و مباشرة بعد وفاة محمد الخامس،و قبل دخول القرار حيز التنفيد سيتم تعيين الجنرال أوفقير على رأس الإدارة العامة للأمن الوطني .وفي سياق الترتيبات الجديدة التي وضعها هذا الأخير تم إلغاء العديد من القرارات التي اتخذها سلفه الغزاوي وتجميد العديد من البرامج الموضوعة في عهد ه .في هذا السياق سيتم تجميد تنفيد العقد المشؤوم ،الذي تم وأده و في المهد بإحالته على الأرشيف .لذلك لم يفعل ميدانيا ابدا ، لأنه ولد ميتا ،وبالتالي فهو اليوم ،بحكم الواقع ،اصبح غير دي موضوع ،بل يصح اعتباره عقدا وهميا وباطلا وكل ما بني على باطل فهو باطل .
.- عقود الكراء الفردية التي تربط بين المكرين ووكيل مالكتي عمارات محمد الخامس (فاجينا لويس) تحدد بوضوح طرفي عقد الكراء من أجل السكن و لا وجود لأي بند في العقد يشير إلى الإدارة العامة للأمن الوطني كطرف ،بشكل من الأشكال ،في عقد الكراء.
كما لم يسبق لهؤلاءالمواطنين ،خلال حياتهم المهنية أن تعاقدوا مع الإدارة العامة للأمن الوطني أو فوضوا لها التـعاقد باسمهم للحصول على سكن وظيفي .
.النبش في الأرشيف واستخراج وثيقة أثرية ،فقدث جدواها منذ ولادتها، واستعمالها من أجل استصدار حكم قضائي جائر لتشريد 47 اسرة ،ولا ئحة المرشحين المهددين بالتشرد لازالت مفتوحة ،
لنصبح أمام فسخ وهمي لعقدة وهمية استندت عليه المحكمة كأساس للبث في الملف .الشيئ الذي يفتح المجال لطرح العديد من الأسئلة تتجاوز ماهو قانوني ،منها :
لمصلحة من تم النبش في أرشيف المديرية العامة للأمن الوطني و استخراج و ثيقة أثرية ، إخراج وفبركة نسخ غير مصادق على مطابقتها للأصل لوثيقة أثرية ولدت ميتة، ثم فسخها عام 2006 و ضعها رهن إشارة القضاء لاستصدار قرار الإفراغ في خرق سافر للفصول 33 و 36 و 440 * من قانون الإلتزامات والعقود؟
ملف مفبرك ، لكن بدون إتقان ، لتأثيث حيثيات قرار قضائي جاهز مسبقا . إذ كيف يعقل أن يقفز القضاء عن العديد من الاختلالات الجوهرية التي سيدركها حتى طالب سنة أولى حقوق ؟
تلك فقط عناصر في ملف تشوبه العديد من الخروقات السافرة ، لايسع المجال لذكرها ، ملف تفوح منه رائحة المال و الأعمال و السلطة ، للتحكم في قرار قضائي جاهز تحت الطلب




Le camarade Abdellatif Dchich, président de la section de l'AMDH de Casablanca
exprimant la solidarité des militant-es de l'AMDH aux victimes de l'arbitraire




La camarade et infatigable Khadija Abnaou, membre du bureau de la section de l'AMDH au moment de l'assaut

Fin de "l'opération": bastonnade, expulsion, saccage...c'est dramatique.
Les princesses ont "gain de cause" grâce à l'intervention musclées des forces de répression. Ainsi des dizaines de familles qui vivaient dans ces bâtiments depuis 1960, et cela sur ordre du feu Mohamed V.
Ils ont toujours payé le loyer qui a été fixé.
50 ans après, des princesses (tantes paternelles du Roi Mohamed VI) ont "récupéré leur bien- dont elles ne sont devenues propriétaires que depuis 1999- en jetant dans la rue des dizaines de policiers retraités, des veuves, des enfants, des vieillards..."
Voir les détails dans le quotidien "ASSABAH" du mercredi 28 avril 2010

Déclaration/Statement/Declaración: La France bloque la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental

français-english-español

Déclaration d’Ahmed Boukhari représentant du Front POLISARIO aux Nations Unies, New York, 28/4/2010
Le conseil de sécurité s’apprête à examiner demain une nouvelle résolution destinée à prolonger le mandat de la MINURSO – la Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara Occidental – Le front POLISARIO dénonce fermement les efforts faits par la France pour bloquer les propositions visant à établir un mécanisme de vigilance et de protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental.
La France a œuvré activement pour protéger le Maroc de tout contrôle international sur ses abus graves et répétés des droits de l’homme en territoires occupés du Sahara Occidental. La première vice-présidente de l’Espagne, María Teresa Fernández de la Vega, a confirmé lundi dernier à l’ONU que l’Espagne est en faveur de l’inclusion de la surveillance des droits de l’homme au mandat de la MINURSO.
Le rejet par la France des droits de l’homme au Sahara Occidental est en contradiction absolue avec le statut affiché d’État fondateur du mouvement moderne des droits de l’homme. La position de la France est méprisante de l’avis soutenu d’un grand nombre de membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de la nécessité de répondre aux préoccupations sur la question des Droits de l’Homme au Sahara Occidental de façon substantielle.
Les atteintes aux droits de l’homme par le Maroc se sont intensifiées à un point tel que c’est maintenant la principal pierre d’achoppement dans les négociations entre les deux parties, le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc.
Les actions de la France sont un vote contre les droits de l’homme et un vote contre la résolution pacifique du conflit qui dure depuis 35 ans pour la décolonisation du Sahara Occidental.
La MINURSO est la seule mission actuelle des Nations Unies, dont le mandat ne comprend pas la surveillance des droits de l’homme. Dans un rapport de 2006, gardé secret par la France et le Maroc, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme lui-même a recommandé d’établir d’une surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Pour tout commentaire :
Ahmed Boukhari représentant du Front POLISARIO aux Nations Unies
Phone: +1 212 661 8193
(Traduction non officielle wsrw France)

“FRANCE BLOCKING HUMAN RIGHTS MONITORING IN WESTERN SAHARA”
Statement by Ahmed Boukhari, Representative of the Frente POLISARIO to the United Nations, New York, 28 April 2010 
As the Security Council prepares for tomorrow’s consideration of a new resolution to extend the mandate of MINURSO – the UN Mission for the Referendum in the Western Sahara – the Frente POLISARIO strongly denounces ongoing efforts by France to block proposals to establish a mechanism to monitor and protect human rights in Western Sahara.
France has worked actively to shield Morocco from any international scrutiny of its serious and repeated human rights abuses in the occupied territory of Western Sahara. Spain’s Deputy Prime Minister Maria Teresa Fernández de la Vega confirmed at the UN on Monday that Spain supports human rights monitoring as part of MINURSO’s mandate.
France’s rejection of human rights for Western Sahara is in direct contradiction to its self-proclaimed status as a founder of the modern human rights movement. France’s position is also dismissive of strong views from a number of members of the Security Council that the UN must address human rights concerns in Western Sahara in a substantive way.
Morocco’s human rights abuses have escalated to such an extent that they are now the major stumbling block in the negotiations between the two parties, the Frente POLISARIO and the Kingdom of Morocco.
France’s actions are a vote against human rights and a vote against the peaceful resolution of the 35-year-long conflict over the decolonization of Western Sahara.
MINURSO is the only contemporary UN Mission without human rights monitoring as part of its mandate. In a 2006 report kept secret by France and Morocco, the UN’s own High Commissioner for Human Rights recommended that international human rights monitoring be established in Western Sahara.
Available for comment:
Ahmed Boukhari, POLISARIO Representative to the UN
Phone: +1 212 661 8193
Email: Ahmbk@aol.com 
More info : http://www.wsahara.org.uk/ 

FRANCIA BLOQUEA LA SUPERVISIÓN DE LOS DERECHOS HUMANOS EN EL SÁHARA OCCIDENTAL
Declaración de Ahmed Boukhari, Representante del Frente POLISARIO ante las Naciones Unidas , New York, 28 de Abril de 2010

Dado que el Consejo de Seguridad llevará mañana a examen una nueva resolución para prorrogar el mandato de la MINURSO - la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental -, el Frente POLISARIO denuncia firmemente los esfuerzos llevados a cabo por parte de Francia para bloquear las propuestas que permitan establecer un mecanismo  de vigilancia y protección de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.Francia ha trabajado activamente para proteger a Marruecos de cualquier escrutinio internacional sobre sus graves y reiterados abusos de los derechos humanos en el territorio ocupado del Sáhara Occidental. La Vicepresidenta Primera del Gobierno de España, María Teresa Fernández de la Vega, confirmó el lunes pasado en la ONU, que España apoya la vigilancia de los derechos humanos como parte del mandato de la MINURSO.
El rechazo de Francia a los derechos humanos en el Sáhara Occidental está en directa contradicción a su condición de estado considerado como uno de los fundadores del movimiento moderno de los derechos humanos. La posición de Francia es también desdeñosa y despectiva con un gran número de miembros del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, que consideran que se deben abordar las cuestiones de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental. 

Los abusos de los derechos humanos por parte de Marruecos se han intensificado hasta tal punto que se han convertido en el principal obstáculo en las negociaciones entre las dos partes, el Frente POLISARIO y el Reino de Marruecos.   

Las acciones de Francia son un voto en contra de los derechos humanos y un voto en contra de la resolución pacífica del conflicto que dura ya 35 años, sobre la descolonización del Sáhara Occidental.

La MINURSO es la única Misión de las Naciones Unidas en la actualidad, que no contempla la vigilancia de los derechos humanos como parte de su mandato. En un informe de 2006, que se mantiene en secreto por Francia y Marruecos, el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos, recomendó que se estableciera un seguimiento internacional de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

Ahmed Boukhari, representante del Frente Polisario ante la ONU
Tel.: +1 212 661 8193
(Traducción de Salka Embarek)