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vendredi 30 avril 2010

ASDHOM soutient les ouvriers licenciés de SMESI -Khouribga

Les ouvriers licenciés de SMESI-Régie toujours en ligne de mire
Par Ayad Ahram, bureau exécutif de l’ASDHOM, 30/4/2010 

Les 850 ouvriers des phosphates, abusivement licenciés en juillet 2009 par SMESI-Régie, une filiale de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), se battent toujours pour leur réintégration. Soutenus localement par leur syndicat, l’UMT et le Comité de Soutien (CSOS), ils n’ont eu de cesse de multiplier les actions en direction des responsables de l’OCP et des autorités marocaines. Leurs doléances, pourtant élémentaires, sont restées sans réponses. L’employeur leur tourne le dos et se désintéresse complètement de leurs conditions sociales. Rien ne semble l’arrêter pour briser leur mouvement de protestation et pour cela, il s’appuie sur un allié de taille : l’Etat marocain, propriétaire de l’OCP.
A plusieurs reprises, les forces de l’ordre ont usé de la force pour mâter les manifestations de soutien aux ouvriers. La dernière intervention musclée date du 22 avril 2010. Le rassemblement qui a eu lieu à Hattan, située à 15 km de la ville de Khouribga, s’est soldé par 15 arrestations parmi les ouvriers licenciés et leurs soutiens. Les personnes arrêtées ont été déférées immédiatement devant un tribunal sur la base de chefs d’inculpation fallacieux. Leur procès reprendra le 3 mai 2010.
L’ASDHOM s’insurge contre le traitement infligé aux ouvriers licenciés et à leurs familles. Elle se joint à eux et à leurs soutiens dont l’UMT et le comité CSOS pour dénoncer les manœuvres de l’employeur et de l’Etat marocain qui les privent de leur seule source de revenus. L’ASDHOM considère que cette escalade voulue par les responsables marocains traduit leur volonté d’aller encore plus loin dans les atteintes aux libertés fondamentales et ce, en parfaite contradiction avec les engagements pris en la matière.
En cette occasion du 1er mai, l’ASDHOM interpelle les autorités marocaines. Elle leur demande de libérer immédiatement les ouvriers et les citoyens arrêtés à Hattan et de veiller à ce qu’une solution rapide soit trouvée dans le respect des droits l’Homme.
79, rue des Suisses 92000 Nanterre
asdhom@asdhom.org www.asdhom.org

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