Solidarité avec les 850 mineurs marocains licenciés, victimes de violente répression policière et d'internements abusifs
Voilà dix mois que 850 mineurs de SMESI, filiale de l’Office Chérifien des Phosphates embauchés en été 2008 comme travailleurs temporaires, surexploités, ont été licenciés, pour avoir osé se syndiquer à l’Union Marocaine des Travailleurs, syndicat peu apprécié de la direction de l’OCP, soutenue dans ses actes voyous par l’Etat marocain qui tire plus que jamais d’énormes profits de ce géant étatique…
Dix mois qu’ils essaient de survivre, vendant peu à peu jusqu’à leur mobilier, pour essayer de nourrir la famille, puisqu'il n'existe au Maroc aucune aide de l'État pour les chômeurs.
Et pendant ces dix mois de lutte, la police intervient brutalement à chaque rassemblement pourtant pacifique qui se termine toujours par l’évacuation de blessés à l’hôpital, parfois dans un état grave, et parfois par des arrestations.
Le 22 avril, lors d’une marche pacifique de 3000 personnes, la provocation des forces de l’ordre s’est terminée en bataille rangée : 18 personnes ont été hospitalisées, 13 militants et deux sympathisants, ont été écroués. Leur procès aura lieu le lundi 3 mai. Ils risquent la prison ferme.
A Paris et dans d’autres villes de France et d’Espagne, banderoles et tracts dénoncent cette escalade injustifiée de la violence, lors du défilé du 1er mai
Des témoignages de soutien commencent à arriver du monde syndical et politique, et de la presse du Maroc, ( L’AMDH, l’UMT, La Voie Démocratique, l’INSAD…), de France ( l’AMDH de Paris, le NPA, le PC, le journal l’Humanité, la CNT, Internationaliste 13, Lutte Ouvrière, Solidaires, l'ASDHOM …) et d’Espagne (la CNT, la CGT, le PC de Séville …)
D’autres messages de soutien peuvent être envoyés à alifkir@yahoo.fr , coordinateur du Comité de Soutien aux Ouvriers de SMESI
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