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samedi 27 juin 2015

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 21/6/2015 au 28/6/2015

Au Maroc, au Sahara Occidental, la monarchie se comporte de manière cruelle, autocratique, souvent aussi sans se soucier du ridicule : arrestation pour un tee-shirt, prison pour une jupe...  Plus grave,  vie privée en danger,  prison pour le non respect du jeûne, pour des relations sexuelles hors mariage... encouragement à la délation ? 
Critiqués de toute part, le roi  et son  makhzen continuent à vouloir régner en maîtres moyenâgeux. Pourquoi la communauté internationale les laisse-t-elle agir selon leur bon-vouloir ?  Pourquoi  la France accepte-t-elle de brader sa justice ? A quoi sert l'ONU ? 



Grève de la faim d’une mère sahraouie pour la vérité sur la mort de son fils

    Par APSO, 26/6/2015

    Du 15 mai au 20 juin 2015, Mm. Tekber Haddi  a fait grève de la faim devant le consulat du Maroc à Las Palmas dans les Îles Canaries.
     
    Mm Tekber Haddi est sahraouie, et mère de Mohamed Lamin Haidala, né en 1994, décédé le 8 février dernier des suites des blessures reçues lors d'une attaque de marocains contre lui à El Aaiun et après 8 jours de grande souffrance et détresse. Si Mm Haddi habite à Las Palmas, son grand fils vivait lui à El Aaiun.

    Mm Haddi a fait grève de la faim parce qu'elle veut faire entendre qu'elle n'est pas d'accord - et ne l'a jamais été - avec l'inhumation forcée du corps de son fils, confisqué par les autorités marocaines. Elle veut savoir de quoi il est mort, qui en sont les responsables et comment ils vont être punis. Elle a fait la grève de la faim parce que tous les recours qu'elle a tentés auprès des autorités marocaines pendant 3 mois n'ont abouti à rien, et qu'elle a fait de sa vie le prix de la vérité sur la mort de son fils.

    35 jours, et son corps trop affaibli et souffrant lui a fait céder, elle a dû être hospitalisée. Elle a recommencé à se sustenter alors que le gouvernement marocain, lui, n'a cédé en rien.

    Selon l'information publiée le 12 février dernier par l'Équipe Média, une organisation de journalistes sahraouis des territoires occupés du Sahara Occidental, il apparaît qu'après l'attaque par les Marocains, ni la police marocaine ni les soignants des urgences de l'hôpital de El Aaiun n'ont pas pris la mesure de la gravité des blessures de Med Lamin Haidala et du danger pour sa vie. Ils ne lui ont pas apporté l'assistance nécessaire. Il semble que les responsabilités soient multiples jusqu'à la mort du jeune.
    Et c'est pour cela que le 12 février et les mois suivants, après la mort de son fils, Mm Haddi avait porté plainte auprès du procureur du roi contre les 5 agresseurs, la police, le médecin urgentiste, et demandé que tous les documents médicaux concernant la prise en charge de son fils lui soient remis. Seuls deux agresseurs ont été arrêtés et sont toujours emprisonnés selon les chefs d’accusation inchangés depuis le 5 février de « … blessures par arme… », pas de mention semble-t-il de la mort qu’a entraîné la blessure, qu’il y ait eu intension de la donner ou non.

    Colonie espagnole jusqu'en 1975, le Sahara Occidental actuellement une colonie marocaine, occupé militairement sur les trois quart de sa surface, à l'ouest du mur qui le coupe en deux. Depuis 40 ans, la République Sahraouie et une partie du peuple est en exil dans des campements de réfugiés, situés sur la terre algérienne, prés de Tindouf (sud ouest). Dans la partie occupé, les Sahraouis sont discriminés dans tous les droits et fonctionnement de la société. Justice, santé, éducation, accès au travail, à la terre... sont à 2 niveaux. Les violences des colons et des policiers marocains sur les Sahraouis bénéficient d'une large impunité.

    De nombreux individus et organisations dans le monde soutiennent la lutte de Mm Haddi, et plus particulièrement en Espagne. En France, l'Afaspa a appelé le gouvernement à intervenir auprès du régime marocain avec lequel il entretient des relations particulières. La CNT a affirmé sa solidarité avec la mère.
    Actuellement, après son hospitalisation, Mm Haddi est à Genève pour se faire entendre des instances des droits de l'Homme. Elle dit vouloir reprendre sa grève de la faim dès que possible.
    En attendant une grève de la faim symbolique et internationale continue, chaque volontaire assumant 24h de jeûne.

    Quand, au bout du désespoir, il ne reste plus que sa vie à mettre en jeu face aux injustices insupportables, comme celle-ci semble bien fragile...

    APSO, le 26 juin 2015

    AMDH : « C’est le pouvoir qui refuse nos appels au dialogue », affirme Abdelhamid Amine


    La plus importante association des droits de l’Homme au Maroc a célébré son 36ème anniversaire par des sit-in organisés dans plusieurs villes du Maroc. Hier soir, des membres du bureau central de l’AMDH et des militants se sont rassemblés devant le parlement pour dénoncer les « interdictions » des activités de l’association et les « violations des libertés ». 
    Abdelhamid Amine / DR

    L’AMDH a vu le jour le 24 juin 1979 dans un Maroc encore sous les années de plomb. « Ce sont des militants de la gauche de l’USFP qui étaient à l’origine de sa création, tel Abderhamane Ben Ameur, Ahmed Benjelloune ou Mohamed El Hihi. A l’époque, l’extrême gauche n’était représenté qu’au niveau des sections et non au sein de la direction », se remémore Abdelhamid Amine dans des déclarations à Yabiladi.

    De 1979 à 1983 : des prises de positions et pas de marches dans les rues
    Durant les quatre premières années l’heure était à l’extension du mouvement, avec la constitution d’une vingtaine de sections sur l’ensemble du territoire. Un effort organisationnel qui avait pâti des disputes politiques qui secouaient l'USFP entre une aile conciliante vis-à-vis du pouvoir, menée par Abderrahim Bouabid, et une autre plus radicale. Le clash entre des deux tendances avait affecté l'élan de l’ONG.
    « En 1983, notre 2ème congrès a été interdit par les autorités ». Quelques mois plus tard « la direction de l’AMDH est presque décapitée avec l’incarcération de Ben Ameur et Benjelloun », souligne Amine. Commence alors une période de stagnation qui avait pris fin avec la libération des membres fondateurs après trois ans d’emprisonnement.
    De 1979 jusqu’à 1983, l’association se contentait de « prises de position » et évitait de descendre dans la rue à l’occasion des marches ou des sit-in. Le contexte politique n’était guère favorable à ce genre d’expression. Néanmoins lors des émeutes du pain de 1984, notamment à Marrakech et à Nador, « l’AMDH était présente », affirme l’ancien président de l’ONG.

    « Pas de divergences sur le Sahara »
    « Mars 1989, nous avions réussi à tenir le 2ème congrès sous haute surveillance policière. Certes, les participants n’était pas nombreux, juste 57 mais la réunion était salutaire pour la continuité de l’AMDH. Aucun membre de l’USFP ou du PPS n’était au bureau central » », souligne Amine. Cette étape était marquée par l'officialisation de la rupture totale avec les partisans de l’USFP. Ceux-ci avaient lancé leur propre enseigne : l’OMDH.
    De 1989 jusqu’à aujourd’hui, trois forces politiques de la gauche radicale se disputent le leadership au sein de l'AMDH à savoir le PADS, le PSU et la Voie démocratique. Notre interlocuteur assure qu’ " il n’y a pas de graves divergences entre ses sensibilités" y compris sur la question du Sahara occidental. « Lors de notre dernier congrès d’avril 2013, nous avions adopté à l’unanimité la résolution suivante :  Nous sommes pour une solution démocratique à un conflit très couteux et qui entrave la création du Grand Maghreb et nous sommes contre les violations des droits de l’Homme qu’elles soient commises par le Maroc, l’Algérie ou le Polisario ».

    « C’est le pouvoir qui refuse nos appels au dialogue »
    Actuellement les relations entre l’AMDH et le pouvoir sont très tendues. « Le ministère de l’Intérieur interdit toutes nos manifestations publiques et refuse, de surcroit, de dialoguer avec nous et de répondre à nos lettres », regrette Amine.
    Et d’ajouter que « l’AMDH attend que le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, honore sa promesse de nous rencontrer. Jusqu’à présent, seul le ministre de la Justice a reçu des membres de la direction de l’ONG ». Notre interlocuteur dément par contre, toute réunion avec le ministre de l’Intérieur ou un haut cadre de ce département en vue d’une solution à presque une année de tension.

    Beit Hanina: sept enfants arrêtés au milieu de la nuit

    Genève : « Al Ahdath » et les « autres » attaquent Ali Lmrabet

    Doumane Un jour, le retour de Demain, Demain magazine et Doumane...




    Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dont tout le monde sait à qui il appartient, s’est attaqué aujourd’hui de manière violente au journaliste Ali Lmrabet.
    Au lieu de défendre son droit à l’obtention de ses papiers d’identité, dont il est privé arbitrairement par le régime depuis le 25 juin, Al Ahdath Al Maghribia a préféré accuser le journaliste d’avoir « reçu de l’argent de l’Algérie ».
    « Ali Lmrabet dans une position incommode à cause de l’argent de l’Algérie », a titré le quotidien.

    Cette accusation est une vieille ficelle qui ne trompe plus personne mais qui a l’avantage de prouver qu’il y a une certaine nervosité au sommet de l’État.
    Assurer par exemple, comme le fait ce « journal », que le représentant officiel de l’Algérie était présent à la conférence de presse du journaliste est un mensonge éhonté et une falsification indigne des faits. Et même si l’ambassadeur y avait été, de quoi serait coupable le journaliste ? De ne l’avoir pas jeté dehors ?
    Affirmer qu’il y avait des polisariens dans la salle de conférence et oublier de préciser que le nombre des membres du CORCAS et d' »envoyés spéciaux » était infiniment supérieur à celui des suiveurs de Mohamed Abdelaziz, n’est pas très honnête.

    Intenses débats sur le Sahara Occidental au Comité des 24


    New York, 25/06/2015 (SPS).- 


     L’examen de la question du Sahara occidental dans le Comité de Décolonisation de l'ONU a été caractérisé par de nombreuses interventions défendant la légalité internationale au Sahara Occidental, un conflit vieux de presque 40 ans.

     Les représentants du Venezuela, de la Bolivie, de l’Équateur et de l’Afrique du Sud ont dénoncé la persistance du « dernier cas de colonialisme sur le continent africain ». Ils ont regretté que le Sahara occidental ne soit toujours pas en mesure d’exercer son droit à l’autodétermination à travers la tenue du référendum promis par la communauté internationale, ceci alors que le monde vit la troisième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme.
    « Ne pas reconnaître la République arabe sahraouie serait nier le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a estimé le représentant de l’Afrique du Sud qui a dit que l’occupation par le Maroc du Sahara occidental constitue un défi à la Charte des Nations Unies. Le représentant a précisé que l’Union africaine a mis en place un Groupe international de contact sur le Sahara occidental et décidé de suivre la question des droits de l’homme et de l’exploitation illégale des ressources sur le territoire du Sahara occidental.

    Rappelant que le Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis le 31 octobre 1975, le représentant du Front Polisario a dit qu’il n’y a pas de progrès sur la question parce que le Maroc continue de faire obstacle à toute possibilité de progrès et joue la montre en espérant que l’on oubliera cette situation. Il a espéré qu’une date de référendum pourra être fixée par l’Assemblée générale avant d’appeler à l’organisation d’une session extraordinaire sur le Sahara occidental.

    Le représentant de l’Algérie, M. Sabri Boukadoum, a déclaré que le conflit au Sahara occidental était bien une question coloniale. L’Algérie souhaite que la colonisation du Sahara occidental cesse au plus vite, a-t-il dit, avant d’exprimer la profonde préoccupation de sa délégation devant le manque de progrès en vue d’un règlement du conflit. Il a indiqué que la crédibilité de l’ONU s’en trouvait écornée.

    Le représentant a souhaité qu’une chance soit laissée à la paix, y compris par le biais de l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Il a également demandé que des mesures soient prises en vue de la remise du pouvoir au peuple du Sahara occidental. Le Comité spécial doit examiner la demande formulée par le représentant du Front Polisario visant à ce que ledit Comité se rende au Sahara occidental, a-t-il déclaré.

    En ce qui concerne les droits de l’homme, M. Boukadoum a invité le Comité à veiller attentivement à la situation au Sahara occidental, et ce, d’autant plus que les ressources naturelles du Sahara occidental aiguisent les appétits. Il a également rappelé la position constante de l’Union africaine en faveur de l’exercice de son droit à l’indépendance par le peuple sahraoui. « L’Algérie ne modifiera jamais sa position sur la question du Sahara occidental », a-t-il dit, avant de rappeler en conclusion la longue lutte que le peuple algérien a menée pour sa propre indépendance. SPS

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    Condamner le terrorisme et son instrumentalisation sur l’échine de l’immigration


    Nous, séculiers, démocrates, humanistes et défenseurs des droits humains, issus de la dite « diversité », et résidents en Belgique, condamnons avec la plus grande fermeté, le terrorisme et le carnage commis contre Charlie Hebdo et Hyper Cacher, ainsi que ce qui se préparait par des terroristes à Verviers en Belgique, ou ailleurs. Ces terroristes, issus de l’immigration indexée de musulmane, ont réussi à la jeter en pâture à la vindicte populaire. Ils sont avant tout, les ennemis de la communauté immigrée. Le but des instigateurs dans l’ombre, est de s’attaquer à la démocratie, à la liberté d’expression, à la laïcité, valeurs qui fondent la civilisation occidentale, en opposant et coupant l’immigration des sociétés d’accueil.
     
    Nous avons régulièrement lancé le cri d’alarme face à un certain manque de volonté des États, vis-à-vis du désarroi de la communauté immigrée qu’on a écartée de la sphère du droit, du savoir, de la culture et de la participation citoyenne. Comment dès lors ne pas s’attendre qu’elle tombe si aisément dans les griffes du vampirisme islamiste et de la doctrine wahhabite (un islam obscurantiste et rétrograde), que L’Arabie Saoudite a diffusée en dépensant, selon le Congrès Américain, 87 milliards de dollars en 20 ans, alors que la Russie par comparaison, n’a dépensé que 7 milliards de dollars pour diffuser le communisme, en 70 ans. Nous condamnons cette massive entreprise islamiste dont le projet avoué est d’endoctriner le monde entier, y compris cette immigration déjà fragilisée et sans doute très facilement instrumentalisée.

    Les intérêts économiques inhérents au pétrodollar, qu’entretient l’Europe, et d’une manière générale l’Occident, avec l’Arabie Saoudite (berceau de l’islamisme et du terrorisme selon nombre d’observateurs et de médias), ont permis à cette dernière d’avoir carte blanche sur le patibulaire prosélytisme et le lavage des cerveaux de la jeunesse issue de l’immigration. Des apprentis sorciers, bien rétribués, ont occupé l’espace du débat par des vidéos, des cassettes ou dans les médias, en tant que représentants autoproclamés de la communauté immigrée, pour mieux la crétiniser en l’enfonçant dans la bigoterie. Le but suprême est celui de la dévier de son véritable et légitime combat : acquérir sa dignité, rejeter la stigmatisation et le racisme, revendiquer en toute loyauté ses droits sociaux et syndicaux, habiter son entière citoyenneté (la citoyenneté n’a pas de couleur, et ne peut avoir de religion). Malheureusement cette immigration était happée par les anachroniques revendications théologico-politiques.

    Nous avons assisté à la propagation des métastases du terrorisme, depuis que l’Occident offrait hospitalité et exil aux islamistes. La France a bien reçu Khomeini, fondateur de l’Etat Islamique de l’Iran, alors que l’Occident, en général, n’a jamais soutenu la démocratie dans ce pays, lorsque Mohammed Mossadegh fut renversé par la CIA. Le Royaume-Uni a bien reçu Ghannouchi, chef d’Annahda en Tunisie, et a hébergé le fameux imam Abou Hamza al-Masri condamné aux USA, ainsi qu’Abou Qatada, arrêté pour les attentats du 7 juillet. La Suisse a bel et bien, du temps du président égyptien Nasser, abrité le légendaire père de Tariq Ramadan, celui-là même qui dit aux jeunes des banlieues « vous êtes musulmans avant d’être Français ».  Le terrorisme qui frappe aujourd’hui est un sévère boomerang à la figure de l’Occident ! C’est que l’Occident n’a jamais eu une noble saisie des tourments des peuples opprimés. La France soutenait, il y a si peu, les dictateurs (de Bachar à Ben Ali, en passant par Kadafi). Et projetait d’envoyer son « savoir faire » en Tunisie pour mater les soulèvements. Son alliance avec Al Qaïda en Lybie n’échappera pas aux observateurs.

    Par ailleurs, nous contestons la présence de Netanyahou, premier ministre de l’Etat d’Israël, dans la Marche de l’union nationale, organisée en France contre le carnage perpétré contre Charlie Hebdo et Hyper Cacher. Un Netanyahou attendu au tournant par l’autorité Palestinienne, désormais membre de la Cour Pénale Internationale (CPI), et qui lui impute la responsabilité des crimes de guerre et crimes contre l’humanité! Alors que le chancre du terrorisme islamiste se nourrit et loge, en grande partie, dans l’humiliation des Palestiniens opprimés chez eux et errants loin de leur terre. Un drame, que ni l’Europe, ni les USA ne se donnent les moyens de résoudre une fois pour toute ! Mais nous sommes également indignés de voir participer à cette Marche en France ce « bal-des-hypocrites » comme l’ont identifié les médias européens, de certains chefs d’États, connus pour leur mépris et le non respect qu’ils vouent aux valeurs universelles et à l’État de Droit !

    Bien sûr que l’Occident, qui a suffisamment d’outils et de facultés pour promouvoir et protéger la démocratie et l’État de Droit dans le monde, est condamné à déployer sa puissance culturelle, et non sa quincaillerie militaro-industrielle, pour la promotion des valeurs partagées : la liberté, la justice, l’égalité, la paix, en jugulant définitivement les deux poids deux mesures, les préjugés et l’infériorisation d’autres peuples. Pour un authentique humanisme rédempteur.


    Signataires :

    Mohammed Belmaïzi
    Abderrahim Mhassni 
    Aziz Mkichri

    ATTAC/CADTM/MAROC : communiqué solidarité maroc sur dette greque

                                               




    Communiqué
     Secrétariat national, Rabat le 21 juin 2015

    *   Tout notre soutien au peuple grec face à la tyrannie des créanciers
    *   Solidarité avec le  peuple grec face contre le dictat des créanciers
    *   Souveraineté populaire, libérée de l’endettement
    *   Pour un mécanisme citoyen pour l’audit de la dette la publique marocaine
    Après cinq ans de politique d’austérité un nouvel horizon se dessine en Grèce. Cinq ans de licenciements, de baisses des salaires et des pensions de retraite, de démantèlement des services publics et privatisation des secteurs publics. Le 25 janvier 2015, le peuple grec a élu le parti Syriza à la tête de l’Exécutif. Ce parti composé d’une coalition de mouvements et de courants de gauche opposés au programme libéral dicté par la Troïka (FMI, BCE et UE).

    Ces trois institutions se sont appliquées à piller le pays pour sauver les banques privées françaises, allemandes et grecques. La Grèce est devenue ainsi un des pays les plus endettés dans le monde, avec une dette publique de 322 milliards d’euros, soit 177% de son PIB. Le poids de la dette va peser durant les quarante prochaines années, c'est-à-dire jusqu’à 2054 ! sur le dos du citoyen grec.
    La Grèce a été soumise à des conditionnalités exceptionnelles et injustes par les créanciers. La Troïka veille chaque trois mois sur le suivi de ces mesures. Ce trio s’est permis de modifier les lois de ce pays,  d’imposer la réduction de 25% des salaires des travailleurs de  plus de 25 ans et de 32% pour les salariés de moins de 25 ans. La Troïka a obtenu des anciens gouvernements la baisse de 40% des pensions de retraite, faisant basculé a moitié des retraités sous le seuil de la pauvreté, le 13ème et 14ème mois dans le secteur privé et public ont été supprimés, des hôpitaux ont été fermé, la TVA a été augmenté à 23% sur la grande partie des produits, etc... 
      
    Le parlement grec a créé en avril 2015 la Commission pour la vérité sur la dette publique pour réaliser un audit global de la dette grecque. Cette commission avait mission de réaliser un audit approfondi et rigoureux  sur l’endettement de la Grèce depuis les années 80 jusqu’à 2015, et particulièrement la période 2010-2015. Cette commission se compose d’experts de divers domaines ainsi que de volontaires venus de plusieurs pays. Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM), a assuré la présidence scientifique de cette structure. Ces missions ont été approuvées par le Parlement hellénique : « Création d’une Commission spéciale du Parlement hellénique en vue d’établir la vérité sur les causes de l’émergence et de l’accroissement démesuré de la dette publique, d’auditer la dette et de promouvoir la coopération internationale du Parlement grec avec le Parlement européen et les Parlements d’autres pays ainsi qu’avec les organisations internationales qui s’occupent de dette, ceci afin de stimuler la prise de conscience du problème par la population grecque, la communauté internationale et l’opinion publique internationale».  

    Danger nazisme ! Demande de fermeture définitive du local "La Taverne de Thor"


    Les citoyens de la République Française que nous sommes nous opposons à la réouverture de la Taverne de Thor, repaire d'un mouvement nazi des plus violents, dans la commune de Combres-sous-les-Côtes, en Meuse.

    Ce lieu a déjà accueilli dans son local précédent des Hammerskins, connus aussi sous le nom de Hammerskin Nation, groupe de suprémacistes blancs formé à Dallas (Texas) en 1988.
    La branche française de ce groupe auto proclamée nazie est malheureusement déjà bien implantée en Alsace et en Lorraine.
    Il faut savoir que ce mouvement d'extrême droite radicale, les Hammerskins, arrive même à faire frémir les skinheads les plus durs tant leur violence est sans limites. Hormis donc l'idéologie insupportable de ce mouvement, il est également question de la sécurité des citoyens de notre région qui pourrait être mise à mal par la présence en Lorraine de cette horde barbare.
    La Taverne de Thor, située précédemment dans une zone industrielle de Toul, rue de l'Escadrille-des-Cigognes, avait produit en son sein des  conférences de propagande et concerts ouvertement nazis et avait fermé ses portes en 2013 suite à des pressions administratives. En effet, c'est dans cet hangar que s'étaient rassemblés près de 2000 nazis de toute l'Europe, début novembre 2012, pour célébrer le 20e anniversaire de la Délégation allemande « d'Hammerskin Nation ».
    Les médias germaniques s'étaient offusqués légitimement de cette terrifiante manifestation. D'ailleurs, un journaliste allemand s'était infiltré parmi les nazis et avait pu ainsi raconter la soirée dans le Berliner Zeitung.
    Par ailleurs, le 19 juin 2014, ce mouvement a organisé, près de cette ville, un concert "hommage" à Adolf Hitler.
    De plus, en mai 2013, un vif émoi avait suscité la venue de ce mouvement proche du Ku Klux Klan dans les Pyrénées Orientales. « La réunion, de moins d'une centaine de cadres de ces mouvements, a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans la salle des fêtes d'une petite commune proche de Montpellier, réservée sous un faux prétexte", avait indiqué la sous-préfète de permanence des Pyrénées-Orientales, Alice Coste.
    Une nouvelle fois, malgré ces précédents, notre région est mise devant le fait accompli avec cette réouverture de la Taverne de Thor inaugurée le 9 mai dernier à  Combres-sous- les-Côtes.
    Les manifestations de ce mouvement nazi sont rejetées en Allemagne, en Belgique et se « rabattent « dans notre pays des droits de l'Homme. Car, évidemment, la région des trois frontières est située idéalement pour la réunion des membres de la branche européenne des Hammerskins Nation.
    Auteure engagée et citoyenne prônant des valeurs républicaines, je suis consciente de la recrudescence des mouvements nazis et ce, dans toute l'Europe. Je souhaite agir tant qu'il est encore temps, ne pas laisser ces groupuscules s'installer sur nos terres en empoisonnant ces dernières de leur haine et de leur barbarie. Il s'agit de faire son devoir. Et d'honorer la mémoire de nos aïeux qui ont donné leurs vies pour que nous puissions vivre en paix et en liberté. Cette lutte est menée conjointement avec quelques personnes de Lorraine.
    Devant tous ces faits, nous souhaitons que les représentants de  notre pays tentent de ne pas permettre l'organisation de concerts propagandes et autres conférences brunes sur notre territoire, et donc dans le cas présent ici, dans ce local qui a déjà accueilli ces skinheads.
    Notre silence serait coupable et complice.
    Nous ne pouvons pas nous taire, nous ne voulons pas nous taire.
    En France, nous voyons des locaux destinés aux associations des Droits de l'Homme fermer leurs portes par des élus nationalistes et dans le même temps, nous accueillons sur nos terres historiquement résistantes un mouvement prônant la suprématie blanche, bafouant ainsi  les valeurs de notre république démocratique et humaniste.
    En souhaitant que cet appel citoyen soit entendu et que nous pourrons compter sur les soutiens et actions d'élus, de médias et de citoyens lambda pour ne pas laisser ce poison se déverser sur les terres Lorraines.
    Ni ailleurs. Ni jamais plus.
    Adressée à
    Maire de Combres-sous-les-Côtes ( 55 ) Madame Blandine Fournier
    Préfecture de Meuse ( 55)
    Objet : réouverture de la « Taverne du Thor » dans votre commune

    Madame La Maire,