Les relations de Abdalahi Ould Mohamedi avec le Maroc dévoilées par un document secret
Beaucoup d’encre a coulé sur les relations avec le Maroc du président
exécutif du réseau Saharamédias, Abdallahi Ould Mohamedi. L’un des
indices qui ont été dévoilés c’était ses attaques incessantes contre
l’Algérie et les sahraouis qu’il s’appliquait à diaboliser comme il
pouvait. Un travail très bien rémunéré par Rabat, selon les documents
récemment révélés dans une affaire qui ressemble à un Wikileaks
marocain.
En effet, un homme qui se fait appeler Chris Coleman a publié sur la
toile une série de documents secrets du DGED marocain, les services de
renseignements du royaume alaouite. Parmi eux des chèques en argent
liquide pour des journalistes américains recrutés par un agent marocain
dans le but de s’en prendre à l’Algérie et au Polisario. Le même
travail que Ould Mohamedi continue de faire dans Saharamedias.
Les documents dévoilent en plus que Abdalahi est l’administrateur de
l’Agence de Presse Africaine (APA), une agence fantôme créée par les
services secrets marocains pour masquer l’isolement du Maroc dans le
continent africain en raison de ses velléités expansionnistes et donner
un semblant de profondeur du royaume du Maroc en Afrique. L’agence a
été décrite par Coleman comme l’arrière boutique de la DGED. Sur son
site, il est indiqué que son siège se trouve à Dakar, mais pas un mot
sur son personnel.
Mourad Bekkouri, avocat originaire de la ville de Rabat est le
président de son Conseil composé d’un autre marocain, Hakim El
Ghissassi, administrateur, Sidy Gaye, administrateur directeur général
et Abdallahi Ould Mohamedi, administrateur.
Plus de détails sur l’APA dans les documents secrets publiés sur le site DROPBOX
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Diaspora Saharaui
Chèque reçu par Richard Miniter |
Chris Coleman vient de dévoiler, preuves à l’appui, les méthodes
marocaines pour attirer des soutiens à sa colonisation du Sahara
Occidental.
La question du Sahara Occidental est un problème de décolonisation dont
la solution sur la base des résolutions de l’ONU est très chère à la
communauté internationale. D’ailleurs, il faut le rappeler, aucun pays
ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole.
En plus, l’Espagne est toujours considérée comme la puissante
administrative du Sahara Occidental. De là, sa participation dans la
recherche de toute solution pour ce conflit qui dure depuis bientôt 40
ans.
Coleman a inauguré un véritable Wikileaks marocain avec des documents
accablants qui donnent une idée de l’argent du contribuable marocain
dépensé par la DGED pour créer un semblant de soutien aux thèses
marocaines qui n’ont trouvé aucun écho malgré le passage du temps et
malgré le soutien de la France.
60.000 dollars pour Richard Miniter pour un article publié au New York
Times, 25.000 dollars pour The National Interest. Ce sont des chiffres
dévoilés par le Wikileaks marocain. Combien auront reçu les orateurs
recrutés par le Maroc pour parler, cette semaine, dans la tribune du
Comité de Décolonisation de l’ONU ? De l'argent dilapidé en vain, alors
que les Marocains vivent dans la misère et la souffrance. C'est du
lobbying diront les néo-makhzéniens qui se disent opposants mais qui
sont plus royalistes que le roi dans la colonisation du Sahara
Occidental. Ils ont tété les thèses colonialistes des grosses mamelles
de la MAP.
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