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jeudi 9 février 2017

Urgent : Demain 10/2 à Gap : Tous délinquants solidaires




  • Une tribune pour les luttes

    vendredi 10 février 2017

    GAP

    17 h

    Palais de justice, place Saint-Arnoux 05000

    Rassemblement/Manifestation

    Solidarité avec les délinquants solidaires et contre les expulsions

     Rassemblement en solidarité avec les

    délinquants solidaires et contre

                        les expulsions


                  Rassemblement/Manif 

                   du Palais de Justice 

             à la place de la République

     Vendredi 10 février 2017 à partir de 17h

                              à GAP


                   La solidarité, 

            plus que jamais un délit ?


    Bien sûr, la solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.

    Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd’hui face à la justice.

    Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l’expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l’ordre public.

    La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers », mais toutes sortes d’autres chefs d’accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s’oppose aux politiques mises en œuvre. L’ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ». […]

    Des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d’être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d’amende et emprisonnement. Dans le même temps, des poursuites ont commencé d’être menées sur la base de textes sans rapport avec l’immigration : les délits d’outrage, d’injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique, le délit d’« entrave à la circulation d’un aéronef »...

    De plus en plus, le simple fait d’avoir voulu être témoin d’opérations de police, d’expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.

    Ces procédés d’intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l’administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C’est l’avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.

    Premiers signataires : ACAT Gap, CCFD-Terre solidaires, Cercle de silence Gap, CIMADE05, CODEX05 , E’LM05, Entraide protestante Gap, , FCPE05 , FSU05, RESF05, SUD Education05, Solidaires05,

    https://05.demosphere.eu/rv/1065




    Rassemblement en solidarité avec les délinquants solidaires et contre les expulsions

    Rassemblement/Manif du Palais de Justice à la place de la République
    Vendredi 10 février 2017 à partir de 17h
    La solidarité, plus que jamais un délit ?
    Bien sûr, la solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.
    Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd’hui face à la justice.
    Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l’expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l’ordre public.
    La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers », mais toutes sortes d’autres chefs d’accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s’oppose aux politiques mises en œuvre. L’ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ». […]
    Des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d’être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d’amende et emprisonnement. Dans le même temps, des poursuites ont commencé d’être menées sur la base de textes sans rapport avec l’immigration : les délits d’outrage, d’injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique, le délit d’« entrave à la circulation d’un aéronef »...
    De plus en plus, le simple fait d’avoir voulu être témoin d’opérations de police, d’expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.
    Ces procédés d’intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l’administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C’est l’avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.
    Premiers signataires : ACAT Gap, CCFD-Terre solidaires, Cercle de silence Gap, CIMADE05, CODEX05 , E’LM05, Entraide protestante Gap, , FCPE05 , FSU05, RESF05, SUD Education05, Solidaires05,
    https://05.demosphere.eu/rv/1065

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