Ensemble! dans le Front de Gauche 34, Hérault, Languedoc
Le montpelliérain Maâti Monjib, défenseur des Droits humains, menacé de cinq ans de prison au Maroc.
Rassemblement de soutien mardi
22 mars à midi devant le Consulat du Royaume du Maroc 16 rue Rémy
Belleau, Montpellier.
Notre ami, le professeur Maâti MONJIB, historien de grande renommée, Président de l’Association ‘Freedom Now’ en faveur de la liberté d’expression et du changement démocratique au Maroc, va être traduit ce 23 mars 2016 devant le Tribunal de première instance de Rabat avec 6 autres journalistes -- amis ou collaborateurs -- au motif grave ‘d'Atteinte à la, Freedom sûreté de l'État.’
Notre ami, le professeur Maâti MONJIB, historien de grande renommée, Président de l’Association ‘Freedom Now’ en faveur de la liberté d’expression et du changement démocratique au Maroc, va être traduit ce 23 mars 2016 devant le Tribunal de première instance de Rabat avec 6 autres journalistes -- amis ou collaborateurs -- au motif grave ‘d'Atteinte à la, Freedom sûreté de l'État.’
Maati
MONJIB est bien connu à Montpellier, où il vivait comme exilé politique
pendant le règne de Hassan II, pour avoir fait son doctorat en histoire
à l’Université Paul Valéry. Revenu au Maroc en 2000, il est aujourd’hui
prof à l’Université de Rabat où il n’a pas cessé de militer pour la
démocratie et la liberté d’expression. Pendant le ‘Printemps Arabe’ de
2011, Maâti participa au Mouvement marocain du 20 février, qui a réussi à
arracher une nouvelle Constitution plus libérale au régime autoritaire,
établissant pour la première fois la liberté de la presse. Maâti en a
profité pour former plus de 500 journalistes, blogueurs et activistes de
la société civile au journalisme citoyen et à l'utilisation d'un
logiciel libre « Story maker ».
Mais
depuis 2014, lui et ces collègues journalistes sont persécutés:
accusations invraisemblables d’immoralité dans la presse proche du
Trône, arrestations, interdictions de publier tombent sur MONJIB et ses
co-accusés: Abdessamad AIT AICHA, Hicham MANSOURI, Hicham ALMIRAAT,
Mohamed ESSABER, Rachid TARIK, Maria MOUKRIM.
En octobre 2015 Maâti a dû
entamer une grève de la faim de 24 jours pour que cesse le harcèlement
dont il était l’objet. Une forte mobilisation avait conduit le pouvoir
marocain à lever l’interdiction de se rendre à l’étranger. Voulant se
venger, le Pouvoir va le juger demain, 23 mars; il est passible de 5 ans
dans les prisons marocaines, notoires pour les tortures qu’on y
pratique. Dans une récente interview il explique:
“Mettant
à profit la régression qu’a connue la région” (Egypte, Syrie, Libye,
Yémen) “le régime a voulu détruire les noyaux de la contestation
susceptibles, une fois les conditions réunies, de relancer le mouvement
démocratique. Elles font peur au pouvoir car elles disposent à la fois
d’un capital symbolique important, d’une logistique opérationnelle et
d’une expression intellectuelle à la fois courageuse et pondérée.”
Pour
le moment, les libertés de la Constitution de 2011 sont lettre morte.
Escalade de la répression au Maroc, silence de la France officielle
(depuis toujours complice de cette dictature monarchique). En revanche,
d’importantes manifestations s’organisent au Maroc et dans plusieurs villes de France. Faisons reculer de nouveau le régime! Diffusez ces informations à vos amis et réseaux. Contactez-nous soutienmaatimonjib@gmail.com; Venez nombreux nous rejoindre devant le Consulat marocain mardi 22 mars à midi!
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