TSA, lundi, 21/3/2016
WASHINGTON- Le Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed
Abdelaziz, a lancé lundi un appel urgent au Conseil de sécurité de l'Onu
dans lequel il l’exhorte à assumer ses responsabilités en tant que
mandataire et premier responsable de la MINURSO, après les mesures
annoncées par le Maroc visant à démanteler cette mission onusienne.
"Face à ces développements dangereux, le Front Polisario lance un appel urgent au Conseil de sécurité pour assumer ses responsabilités en tant que mandataire et premier responsable de la MINURSO et garant de la mission dont elle a été investie, à savoir l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental", a écrit M. Abdelaziz dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, Ismael Gaspar Martins.
La lettre du responsable du Front Polisario, également président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), intervient juste avant sa troisième réunion lundi consacrée à l’examen des dernières mesures de rétorsion annoncés par le Maroc contre la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).
"Le Front Polisario prend à témoin le Conseil de Sécurité de l’ONU contre toute manifestation probable de l’aventurisme et de l’expansionnisme marocain qui constituerait une nouvelle escalade de l’agression et une menace sérieuse à la sécurité régionale", a-t-il ajouté dans cette lettre, dont une copie a été transmise à l’APS.
Le président sahraoui a souligné que la récente décision du Maroc d’expulser le personnel formant la composante civile, politique et administrative de la Minurso signifie à terme "la fin de la mission pour laquelle celle-ci a été créée".
"La mise en oeuvre de cette dangereuse décision constitue une violation par le Maroc des résolutions du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale et une transgression des principes et des objectifs édictés dans la Charte des Nations Unies", a souligné le président Abdelaziz.
"Les composantes civile, politique et militaire de la MINURSO sont déployées sur le territoire du Sahara occidental sur lequel le Royaume du Maroc n’exerce aucune souveraineté au regard du droit international", a-t-il en outre précisé.
En agissant de la sorte, le Maroc "a mis l’ONU et son Conseil de sécurité devant une série de faits accomplis qui témoigne d’une volonté délibérée de compromettre tous les efforts que la Communauté internationale déploie depuis plus de 40 ans, en vue de parachever la décolonisation du dernier territoire africain inscrit sur la liste des territoires non-autonomes", a enchaîné le secrétaire général du Front Polisario.
Il a rappelé, à cet égard, que l’Assemblée générale de l’ONU a, à plusieurs reprises, eu l’occasion, notamment dans ses résolutions 34/37 du 21 novembre 1979 et 35/19 du 11 Novembre 1980, de "déplorer vivement l’aggravation de la situation découlant de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc", réitérant son ferme attachement au mandat originel de la MINURSO, dans son esprit et sa lettre, tel qu’énoncé dans les résolutions 690 (1991) du 29 avril 1991 et 725 (1991) du 31 décembre 1991.
Dans ce contexte, M. Abdelaziz a mis en garde contre la volonté de la puissance occupante de pervertir ce mandat pour en faire un outil de protection de l’occupation.
"Le mandat de la Minurso ne peut être réductible à la surveillance du cessez-le-feu qui serait arbitrairement dissocié de la cohérence du plan de règlement. En effet, le cessez-le-feu est indissociablement lié à la préparation et à la tenue du référendum d’autodétermination", a-t-il encore rappelé à ce propos.
Il a affirmé que "le Front Polisario condamne fermement la décision irresponsable du Royaume du Maroc d’expulser une grande partie du personnel de la Minurso et lui endosse l'entière responsabilité des conséquences qui en découleront".
En réaffirmant le plein attachement du Front Polisario au mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un Référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, le responsable du Front Polisario a souligné que la partie sahraouie a fait preuve pendant tout le processus d’"une attitude positive et de coopération avec tous les Organes des Nations Unies ainsi que la Minurso, et n’a cessé d’attirer l’attention du Conseil de sécurité et du Secrétariat général sur les dangers que l’obstruction marocaine fait peser depuis des années sur le processus de paix".
Devant ces graves développements, le Front Polisario "veut réitérer sa pleine confiance dans les efforts que mène l’Organisation des Nations Unies sous l’autorité du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale en vue de parvenir à une solution pacifique qui garantit le droit inaliénable du Peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination" , a poursuivi M. Abdelaziz.
"Le Peuple du Sahara Occidental qui attend depuis plus de 40 ans dans la souffrance et l’exil a placé sa confiance en l’ONU qui, en retour, doit assumer pleinement sa responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara Occidental et de son Peuple", a écrit le président sahraoui.
"Face à ces développements dangereux, le Front Polisario lance un appel urgent au Conseil de sécurité pour assumer ses responsabilités en tant que mandataire et premier responsable de la MINURSO et garant de la mission dont elle a été investie, à savoir l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental", a écrit M. Abdelaziz dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, Ismael Gaspar Martins.
La lettre du responsable du Front Polisario, également président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), intervient juste avant sa troisième réunion lundi consacrée à l’examen des dernières mesures de rétorsion annoncés par le Maroc contre la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).
"Le Front Polisario prend à témoin le Conseil de Sécurité de l’ONU contre toute manifestation probable de l’aventurisme et de l’expansionnisme marocain qui constituerait une nouvelle escalade de l’agression et une menace sérieuse à la sécurité régionale", a-t-il ajouté dans cette lettre, dont une copie a été transmise à l’APS.
Le président sahraoui a souligné que la récente décision du Maroc d’expulser le personnel formant la composante civile, politique et administrative de la Minurso signifie à terme "la fin de la mission pour laquelle celle-ci a été créée".
"La mise en oeuvre de cette dangereuse décision constitue une violation par le Maroc des résolutions du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale et une transgression des principes et des objectifs édictés dans la Charte des Nations Unies", a souligné le président Abdelaziz.
"Les composantes civile, politique et militaire de la MINURSO sont déployées sur le territoire du Sahara occidental sur lequel le Royaume du Maroc n’exerce aucune souveraineté au regard du droit international", a-t-il en outre précisé.
En agissant de la sorte, le Maroc "a mis l’ONU et son Conseil de sécurité devant une série de faits accomplis qui témoigne d’une volonté délibérée de compromettre tous les efforts que la Communauté internationale déploie depuis plus de 40 ans, en vue de parachever la décolonisation du dernier territoire africain inscrit sur la liste des territoires non-autonomes", a enchaîné le secrétaire général du Front Polisario.
Il a rappelé, à cet égard, que l’Assemblée générale de l’ONU a, à plusieurs reprises, eu l’occasion, notamment dans ses résolutions 34/37 du 21 novembre 1979 et 35/19 du 11 Novembre 1980, de "déplorer vivement l’aggravation de la situation découlant de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc", réitérant son ferme attachement au mandat originel de la MINURSO, dans son esprit et sa lettre, tel qu’énoncé dans les résolutions 690 (1991) du 29 avril 1991 et 725 (1991) du 31 décembre 1991.
Dans ce contexte, M. Abdelaziz a mis en garde contre la volonté de la puissance occupante de pervertir ce mandat pour en faire un outil de protection de l’occupation.
"Le mandat de la Minurso ne peut être réductible à la surveillance du cessez-le-feu qui serait arbitrairement dissocié de la cohérence du plan de règlement. En effet, le cessez-le-feu est indissociablement lié à la préparation et à la tenue du référendum d’autodétermination", a-t-il encore rappelé à ce propos.
Il a affirmé que "le Front Polisario condamne fermement la décision irresponsable du Royaume du Maroc d’expulser une grande partie du personnel de la Minurso et lui endosse l'entière responsabilité des conséquences qui en découleront".
En réaffirmant le plein attachement du Front Polisario au mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un Référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, le responsable du Front Polisario a souligné que la partie sahraouie a fait preuve pendant tout le processus d’"une attitude positive et de coopération avec tous les Organes des Nations Unies ainsi que la Minurso, et n’a cessé d’attirer l’attention du Conseil de sécurité et du Secrétariat général sur les dangers que l’obstruction marocaine fait peser depuis des années sur le processus de paix".
Devant ces graves développements, le Front Polisario "veut réitérer sa pleine confiance dans les efforts que mène l’Organisation des Nations Unies sous l’autorité du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale en vue de parvenir à une solution pacifique qui garantit le droit inaliénable du Peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination" , a poursuivi M. Abdelaziz.
"Le Peuple du Sahara Occidental qui attend depuis plus de 40 ans dans la souffrance et l’exil a placé sa confiance en l’ONU qui, en retour, doit assumer pleinement sa responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara Occidental et de son Peuple", a écrit le président sahraoui.
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