Carlos Cristobal, 25/3/2016
Nous
pouvons regretter les dernières décisions unilatérales du Maroc et appeler à un nouveau consensus entre toutes les forces politiques sur la
question du Sahara occidental
Nous pouvons regretter la tension croissante entre l'organisation des Nations Unies (ONU) et le Maroc sur le Sahara Occidental, et condamner les décisions du gouvernement marocain d'expulser les 73 membres de la Minurso (mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum Du Sahara occidental) et d'autres organisations internationales du territoire et de fermer la base militaire de la Minurso à Dakhla.
Mais pouvons-nous rappeler que le conseil de sécurité et le secrétariat général de l'organisation des Nations Unies sont ceux qui ont la responsabilité sur l'autorisation, la conception et la structure des missions de maintien de la paix ? Nous ne pouvons pas permettre que l'une des parties du conflit entrave activement et impunément le travail de l'ONU avec l'assentiment de certains membres du conseil de sécurité. Nous rappelons en outre que, selon l'arrêté de la cour internationale de justice de La Haye du 16 octobre 1975, le Maroc n'a pas de "Liens de souveraineté" avec le territoire de celui qu'il prétend être, en prétendant expulser la Minurso.
Aussi, montrons-nous notre incompréhension devant le silence complice de la part tant du Conseil de Sécurité que de l'Espagne devant ces actions, qui ne font qu'alimenter un conflit dont la résolution est d'une importance capitale pour la stabilité régionale et sur le fait que notre pays a une indéniable responsabilité historique.
Enfin, nous lançons un appel aux gouvernements en fonction et à l'ensemble des forces politiques pour qu'une bonne fois pour toutes nous arrêtions de tourner le dos à ce dossier et, par extension, au peuple sahraoui, de façon à ce que la position que l'Espagne défendra au Conseil de sécurité pour le mois d'avril, lorsque l'on renouvellera le mandat de la Minurso, soit le fruit d'un consensus entre les différentes forces représentées au congrès des députés.
Nous pouvons regretter la tension croissante entre l'organisation des Nations Unies (ONU) et le Maroc sur le Sahara Occidental, et condamner les décisions du gouvernement marocain d'expulser les 73 membres de la Minurso (mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum Du Sahara occidental) et d'autres organisations internationales du territoire et de fermer la base militaire de la Minurso à Dakhla.
Mais pouvons-nous rappeler que le conseil de sécurité et le secrétariat général de l'organisation des Nations Unies sont ceux qui ont la responsabilité sur l'autorisation, la conception et la structure des missions de maintien de la paix ? Nous ne pouvons pas permettre que l'une des parties du conflit entrave activement et impunément le travail de l'ONU avec l'assentiment de certains membres du conseil de sécurité. Nous rappelons en outre que, selon l'arrêté de la cour internationale de justice de La Haye du 16 octobre 1975, le Maroc n'a pas de "Liens de souveraineté" avec le territoire de celui qu'il prétend être, en prétendant expulser la Minurso.
Aussi, montrons-nous notre incompréhension devant le silence complice de la part tant du Conseil de Sécurité que de l'Espagne devant ces actions, qui ne font qu'alimenter un conflit dont la résolution est d'une importance capitale pour la stabilité régionale et sur le fait que notre pays a une indéniable responsabilité historique.
Enfin, nous lançons un appel aux gouvernements en fonction et à l'ensemble des forces politiques pour qu'une bonne fois pour toutes nous arrêtions de tourner le dos à ce dossier et, par extension, au peuple sahraoui, de façon à ce que la position que l'Espagne défendra au Conseil de sécurité pour le mois d'avril, lorsque l'on renouvellera le mandat de la Minurso, soit le fruit d'un consensus entre les différentes forces représentées au congrès des députés.
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