Par Fréjus Quenum, 16/12/2014
Aminatou Haidar, militante des droits de l'homme d'origine sahraouie a
été reçue mardi 16.12.2014 au Bundestag, le parlement allemand. Elle
appelle l'Allemagne à soutenir la cause sahraouie face au Maroc.
Aminatou Haidar mène un combat acharné depuis des années pour obtenir l'indépendance du Sahara Occidental
Aminatou Haidar était venue présenter à Edelgard Bulmahn la
vice-présidente du parlement allemand, la situation des droits de
l'homme au Sahara Occidental. Madame Haidar souhaite que l'Allemagne
appuie les populations du Sahara Occidental dans le bras de fer qui les
oppose aux autorités du Maroc.
L'an prochain, cela fera quarante ans que le Sahara Occidental est
sous l'autorité du Maroc depuis le retrait du colon espagnol.
Presque autant d'années que les velléités indépendantistes des habitants
de ce territoire sont vouées à l'échec. Le royaume chérifien revendique
en effet le Sahara Occidental comme étant une de ses provinces. Ce
litige est resté insoluble et même les tentatives de l'ONU pour obtenir
un compromis sont pour l'instant vaines. Pour Aminatou Haidar, le Maroc
est responsable de nombreuses violations des droits humains sur ce
territoire. C'est le tableau sombre qu'elle a présenté à Edelgard
Bulmahn la Vice-présidente du parlement allemand. L’Allemagne
pense-t-elle, peut faire avancer la cause sahraouie.
L'Allemagne a-t-elle effectivement les moyens de faire débloquer la situation ? Berlin prône la tenue d'un référendum d'auto-détermination, certes. Mais son implication dans la recherche de solution dépend de plusieurs paramètres selon Ulrich Delius de la société allemande pour la défense des peuples menacés. Un de ces paramètres est que l'Allemagne ne saurait forcer la main ni à la France, ni à l'Espagne. L'Allemagne ne peut non plus agir sans tenir compte des règles de l'Union européenne.
A mesure que tarde la résolution de la question sahraouie, une autre menace se crée : celle de l'insécurité liée au djihad. De plus en plus de ressortissants sahraouis s'engagent aux côtés d'organisations salafistes. Même si Madame Aminatou Haidar ne confirme pas cela, elle reconnaît la possibilité que sans perspective et sous l'oppression du Maroc, de nombreux jeunes puissent céder à la tentative du radicalisme en signe de révolte contre le statut quo.
Pour plus de précisions sur ce sujet, cliquez sur le lien audio ci-dessous !
Démantèlement du camp de Gdeim Izik |
Des violences sont enregistrées au Sahara Occidental où les populations exigent la sortie de la tutelle marocaine
L'Allemagne pour la solution référendaireL'Allemagne a-t-elle effectivement les moyens de faire débloquer la situation ? Berlin prône la tenue d'un référendum d'auto-détermination, certes. Mais son implication dans la recherche de solution dépend de plusieurs paramètres selon Ulrich Delius de la société allemande pour la défense des peuples menacés. Un de ces paramètres est que l'Allemagne ne saurait forcer la main ni à la France, ni à l'Espagne. L'Allemagne ne peut non plus agir sans tenir compte des règles de l'Union européenne.
A mesure que tarde la résolution de la question sahraouie, une autre menace se crée : celle de l'insécurité liée au djihad. De plus en plus de ressortissants sahraouis s'engagent aux côtés d'organisations salafistes. Même si Madame Aminatou Haidar ne confirme pas cela, elle reconnaît la possibilité que sans perspective et sous l'oppression du Maroc, de nombreux jeunes puissent céder à la tentative du radicalisme en signe de révolte contre le statut quo.
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