La récente visite au Maroc du vice-président étasunien Joe Biden n’a pas fait que des heureux. Dans une déclaration au Washington Examiner, Christi Parsons, le président de l’Association des correspondants de la Maison Blanche,
a vivement critiqué la décision du roi du Maroc de refuser que les
correspondants américains qui accompagnaient Biden prennent des notes
lors de la réunion entre le vice-président et le souverain marocain.
« C’est totalement inacceptable. Nous
comprenons que les différents pays aient des coutumes différentes, mais
les journalistes ne doivent pas être entravés dans l’exercice de leur
fonction », a déclaré Parsons, visiblement fâché.
Karen DeYoung, une journaliste au Washington Post qui
était du voyage, a déclaré dans un rapport remis à l’association que
les médias ont été autorisés à prendre brièvement des photos de Biden
avec le roi, mais qu’ils ont été empêchés par la sécurité royale de
prendre des notes.
Et encore ils doivent s’estimer heureux. S’il s’était agi de
journalistes marocains, ces derniers auraient eu droit à d’autres
méthodes, plus expéditives.
Demain
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