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dimanche 20 mars 2011

Maroc : le «mouvement du 20 février» maintient son appel à manifester


 Accueil, 20/3/2011

Intervention musclée des forces de l'ordre lors d'une manifestation à Casablanca, le 13 mars

Des protestataires doivent sortir dans les rues de plusieurs villes du pays ce dimanche 20 mars pour réclamer plus de démocratie et de justice sociale. Un mouvement à risque, une semaine après la répression de la manifestation de Casablanca dimanche dernier qui a fait des dizaines de blessés. La journée aura également valeur de test pour le roi Mohammed VI, dix jours après son discours et sa promesse d'une réforme politique d'envergure.
Des manifestations à risque sont prévues dans plusieurs villes du Maroc ce dimanche 20 mars pour réclamer davantage de démocratie, à l'initiative du « mouvement du 20 février ». Ces marches et rassemblements doivent intervenir un mois, jour pour jour, après ceux  20 février qui ont eu lieu après un appel lancé sur Facebook par de jeunes Marocains.
Le « mouvement du 20 février », qui avait prévu une nouvelle mobilisation pour le 20 mars, a maintenu son mot d'ordre après l'important discours prononcé le 9 mars par le souverain chérifien. Le roi Mohammed VI avait annoncé d'importantes réformes démocratiques allant notamment vers un renforcement des pouvoirs du Premier ministre et l'« élargissement des libertés individuelles ».
Rappel :14/03/2011
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Le « mouvement du 20 février » veut maintenir la pression sur les autorités. Il s’élève notamment contre l’usage de la force utilisée dimanche dernier par la police à Casablanca lors d’une manifestation. Une dizaine de personnes ont été blessées dont certaines grièvement et cela en dépit du discours d'ouverture du roi  qui avait promis de promouvoir les droits de l'homme.
Amnesty international suivra de près le déroulement des manifestations d'aujourd'hui. Samira Bouslama, chercheuse à Amnesty international estime que les forces de l'ordre au Maroc, le 13 mars dernier, ont utilisé la force de façon injustifiée et disproportionnée.
Samira Bouslama chercheuse pour Amnesty international :"Les gens qui ont pu arriver à la place ont reçu des coups de matraque, des coups de pieds ou des coups de poings des forces de la sécurité."

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