Devant son homologue chinois Xi Jinping, François Hollande a parlé ce mercredi soir d'amitié franco-chinoise, mais également des "droits de l'Homme auxquels la France est attachée".
A l'occasion du dîner d'État offert à l'Élysée en l'honneur de son homologue chinois, le chef de l'État français a évoqué l'épineuse question des droits de l'Homme
: "Nous sommes attachés à la création, à l'expression, à
l'émancipation, à travers la libre circulation des personnes et des
idées qui constituent le socle des droits de l'homme auxquels la France est attachée", a-t-il déclaré.
La situation des droits de l'homme en Chine est régulièrement dénoncée par de nombreuses ONG. "A travers vous, c'est la Chine que la France accueille aujourd'hui" en "amie", a-t-il cependant souligné, célébrant "un pays devenu la deuxième puissance économique du monde".
La situation des droits de l'homme en Chine est régulièrement dénoncée par de nombreuses ONG. "A travers vous, c'est la Chine que la France accueille aujourd'hui" en "amie", a-t-il cependant souligné, célébrant "un pays devenu la deuxième puissance économique du monde".
"Un Etat plus ancien que l'Histoire"
Le président Hollande a rappelé que cinquante ans plus tôt, le général de Gaulle avait reconnu la République populaire de Chine en prononçant ces mots : la Chine est "un Etat plus ancien que l'Histoire". Pour François Hollande, cela "signifiait que la Chine devait être reconnue pour elle-même, au-delà de son régime, au-delà des contradictions du moment".
"Reconnaître la Chine, c'était surmonter l'affrontement des blocs (américain et soviétique), c'était préférer le dialogue à la confrontation, c'était surtout faire le choix de l'avenir", a-t-il encore relevé. François Hollande s'est également félicité que Xi Jinping ait choisi la France pour sa première visite d'Etat en Europe. "Nous y sommes sensibles", a-t-il assuré.
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