Par aufait/AFP, dernière mise à jour :
Zakaria Moumni avec son épouse Taline, lors de la
conférence de presse le 22 février dernier au siège de la Fédération
internationale des ligues des droits de l’homme à Paris. /DR
Auteur d'une plainte à l'origine d'une crise
diplomatique entre le Maroc et la France, Zakaria Moumni, le boxeur qui a
porté plainte en France pour torture, contre le patron du
contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, s'est adressé au Roi
Mohammed VI.
Dans une lettre relayée par l'agence AFP, Zakaria Moumni a appelé le Souverain à “faire toute la lumière” sur des sévices dont il dit avoir été victime.
“Aujourd'hui, il est de votre responsabilité en qualité de chef d'État, de faire toute la lumière et expliquer aux Français et aux Marocains qui est derrière tout cela”, écrit Zakaria Moumni, qui détient la nationalité française.
Il avait été arrêté, rappelle-t-on, en novembre 2010 et condamné à 30 mois de prison. Il affirme avoir signé sous la torture, les aveux selon lesquels il aurait soutiré à deux Marocains 1.200 euros, contre la promesse de leur trouver du travail en Europe. Il a finalement été gracié en février 2012.
Détaillant les tortures qu'il explique avoir subies, Zakaria Moumni, ancien champion du monde de boxe thaï, indique dans sa lettre avoir renoncé à sa nationalité marocaine car il ne se considère pas comme “un sujet”.
Il affirme également ne pas vouloir “être associé à ce pays qui torture ses propres citoyens en votre nom et dans vos abattoirs, comme m'ont expliqué les bourreaux de la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire) marocaine, lors de mon séjour chez eux à Temara”.
Zakaria Moumni avait porté plainte contre Abdellatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain (DGST) dont il affirme qu'il a “assisté à des séances de torture”.
Une plainte qui avait suscité en février, une crise diplomatique entre Paris et Rabat, quand des policiers s'étaient rendus à la résidence de l'ambassadeur au Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, pour notifier à Abdellatif Hammouchi, en visite en France, une convocation d'un juge d'instruction.
Selon Zakaria Moumni, “le Maroc, que j'aime beaucoup, a montré qu'il n'est pas capable de rendre justice à ses citoyens innocents, et que, au contraire, tous les moyens de l'État sont utilisés pour protéger ces tortionnaires”.
“Je m'adresse à vous en tant que chef de l'État marocain afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires pour que justice me soit rendue”, conclut l'ancien boxeur dans sa lettre.
Dans une lettre relayée par l'agence AFP, Zakaria Moumni a appelé le Souverain à “faire toute la lumière” sur des sévices dont il dit avoir été victime.
“Aujourd'hui, il est de votre responsabilité en qualité de chef d'État, de faire toute la lumière et expliquer aux Français et aux Marocains qui est derrière tout cela”, écrit Zakaria Moumni, qui détient la nationalité française.
Il avait été arrêté, rappelle-t-on, en novembre 2010 et condamné à 30 mois de prison. Il affirme avoir signé sous la torture, les aveux selon lesquels il aurait soutiré à deux Marocains 1.200 euros, contre la promesse de leur trouver du travail en Europe. Il a finalement été gracié en février 2012.
Détaillant les tortures qu'il explique avoir subies, Zakaria Moumni, ancien champion du monde de boxe thaï, indique dans sa lettre avoir renoncé à sa nationalité marocaine car il ne se considère pas comme “un sujet”.
Il affirme également ne pas vouloir “être associé à ce pays qui torture ses propres citoyens en votre nom et dans vos abattoirs, comme m'ont expliqué les bourreaux de la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire) marocaine, lors de mon séjour chez eux à Temara”.
Zakaria Moumni avait porté plainte contre Abdellatif Hammouchi, patron du contre-espionnage marocain (DGST) dont il affirme qu'il a “assisté à des séances de torture”.
Une plainte qui avait suscité en février, une crise diplomatique entre Paris et Rabat, quand des policiers s'étaient rendus à la résidence de l'ambassadeur au Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, pour notifier à Abdellatif Hammouchi, en visite en France, une convocation d'un juge d'instruction.
Selon Zakaria Moumni, “le Maroc, que j'aime beaucoup, a montré qu'il n'est pas capable de rendre justice à ses citoyens innocents, et que, au contraire, tous les moyens de l'État sont utilisés pour protéger ces tortionnaires”.
“Je m'adresse à vous en tant que chef de l'État marocain afin que vous preniez toutes les mesures nécessaires pour que justice me soit rendue”, conclut l'ancien boxeur dans sa lettre.
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