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samedi 15 juin 2013

LA LUTTE DES HABITANTS DE LA COMMUNE D’IMIDER



À 150 km à l'Est de la ville de Ouarzazate, la commune rurale d'Imider est nichée au pied de l'Anti-Atlas dans le sud-est du royaume. Les habitants de la commune d'Imider sont répartis dans sept villages étalés sur une superficie de 140 km² et font partie des "Ayt Buknifen", une branche des Ayt Atta. La commune rurale d'Imider fut créée en 1959 et compte 7000 habitants environ. Les populations d'Imider exerçaient les activités agricoles et l'élevage ainsi que la transhumance.
Le climat d’Imider est un climat présaharien (aride) caractérisé par la sécheresse (une pluviométrie très faible, des températures moyennes annuelles très élevées…). D’un point de vue hydrologique, l’absence de station hydrologique dénote des dAnti-Atlas, onnées non précises. Généralement, les écoulements permanents sont souterrains. Alors que les écoulements superficiels sont conjoncturels.
La mine d’argent :

Les terres de la commune d'Imider abritent une mine d'argent et recouvrent une diversité de métaux. La mine d'Imider est sise à 150 km vers l'Est de Ouarzazate. Des campagnes photographiques aériennes ont conduit, au début du XXème siècle, à la découverte d'une exploitation minière ancienne : des dizaines d'excavations larges et profondes et des haldes présentant une forte densité de rejets argentifères.
Des travaux archéologiques sérieux établissent aujourd'hui avec certitude que le gisement d'Imider a fait l'objet d'une exploitation minière importante dès le VIIème siècle. Il s’inscrit donc parmi ces mines d’argent dont la production a fondé la prospérité des principautés et des dynasties du Maroc, en favorisant leur commerce et leurs échanges monétaires avec l’Afrique noire. C’est à cette mine qu’Idriss 1er doit d’avoir pu frapper la première monnaie d’argent du royaume. Signe symbolique fort, puisque la frappe monétaire, et la constitution d’un trésor qu’elle induit, constituent les premières affirmations d’un Etat organisé au Maroc.
Au début des travaux l’activité du Bureau des Recherches et de Participations Minières [BRMP (l'actuel office national des hydrocarbures et des mines -ONHYM-)] était essentiellement concentrée sur la valorisation de ces déchets. Cette valorisation se faisait dans une usine de traitement à base de cyanure. Le bureau a ensuite entrepris une vaste campagne de recherches qui ont abouti à la découverte d’importantes réserves de minerai, ce qui a permis dès 1978 de passer à la phase de l’exploitation souterraine.
En 1996, la SMI est privatisée. Managem, holding minier du groupe Société Nationale d'Investissement (SNI) rachète 36,07% du capital. En 1997, le holding minier porte sa participation de 67% à 80% du capital en exerçant son option d’achat. En 1999, une autre extension de l’usine a été mise en place en insérant le procédé de flottation entre la gravimétrie et la cyanuration. Ceci a permis d’augmenter la capacité de traitement à 1400T/j pour assurer une production annuelle de 300 T de métal d’argent sous forme d’anodes.
La mine d’Imider place le Maroc au premier rang africain et au 9ème rang mondial avec une production moyenne de 240 tonnes d'argent métal d'une pureté de 99.5% destinées à l'exportation vers l'Europe.
Actuellement, la mine connait un projet d’extension ayant pour objectif de porter le niveau de production, fin 2013, à 300 tonnes d’argent métal par an via l’accélération du programme d’exploration, mais également par l’extension de la mine et de l’usine.

ENVIRONNEMENT
Pollution de l'air par:
- La propagation des poussières sous l'effet des vents soufflant de l'Est et du Sud-est. Ces substances proviennent essentiellement des tas de déchets poussiéreux formant un chaos autour de la mine. Elles résultent également des opérations des stations de concassage et d'autres activités du processus de production;
- Les fumées provenant des cheminées des fours géants de la fonderie;
Le mercure (connu par ses effets néfastes sur l'Homme et l'atmosphère).
Contamination du sol par :
Des montagnes de déchets toxiques (boues exposées au soleil) dispersés tout le long des terres occupées par la mine, transportés par la suite par les vents et les inondations vers les terres cultivées par les riverains;
L’écoulement des eaux polluées par une multitude de produits toxiques (cyanure, mercure...)
Pollution de l'eau via l'infiltration des eaux polluées dans les nappes phréatiques.
Faune et flore :
Des variétés de plantes, d'animaux et d'oiseaux ont disparues ou presque (jujubiers, gazelles, perdrix, cigognes, hiboux, chacals…

Effets du cyanure et du mercure sur la santé humaine :
Des lacunes dans le travail du cerveau et du coeur ;
Troubles du système reproductif ;
Augmentation de la tension artérielle ;
Léthargie et perte d'appétit ;
Déficiences visuelles et auditives ;
Troubles du système respiratoire ;
Cancer.

L’agriculture est affectée négativement en raison de facteurs naturels, humains et institutionnels.
Les facteurs naturels:
 Le manque de précipitations ;
 La désertification
Facteurs humains:
 L’épuisement des nappes phréatiques ;
 La destruction des terres agricoles ;
 La pollution.

Facteur institutionnel lié à l'absence d'intervention de l'Etat à tous les niveaux.
Les dommages causés à l'agriculture dus à l'exploitation de la mine d'argent:
Assèchement des sources d'eau à travers la surexploitation des eaux souterraines, soit le fait de drainer le puits de Targuit (près de la route nationale n ° 10) depuis 1986, sans aucune convention ou fondement juridique. Ce qui engendre le pillage de la nappe phréatique de la zone Nord de la commune, hors toute disposition légale depuis 2004.
Ces agissements sont nommés "pillage" car ils ne prennent pas en compte le droit des riverains à l'eau potable et à l'eau agricole.

Pollution:
La pollution contribue de manière significative à la destruction de l'agriculture par sa contamination due au transfert de polluants à la périphérie, que ce soit à cause du vent ou à cause des inondations.
En contact avec les bourgeons des arbres fruitier et des plantes d'une manière générale, ces substances génèrent une destruction quasi-totale des récoltes. Un tel contact peut être direct sous l'effet du vent, ou indirect par des insectes lors de la fertilisation.
Déclin de terres arables: les carrières de sable sont à l'origine de la destruction des terres agricoles à cause de l'érosion qu'elles provoquent, ce qui mène à une diminution des espaces verts et à une accentuation des problèmes de familles qui dépendent de ce secteur pour répondre aux besoins simples de leurs foyers. Les surfaces irriguées peu importantes subissent une contamination causée par la propagation des polluants en provenance de la mine, laissant derrière elle une terre non fertile et des arbres mourant pour des raisons incomprises.

RESSOURCES HYDRAULIQUES
Les projets d’extension entrepris par la société minière (S.M.I.) depuis son installation à Imider en 1969 ont pour but principal l’augmentation de la capacité productive de la mine d’argent. Une telle augmentation est accompagnée d’un besoin de plus en plus croissant en eau. Dans le même contexte, l'office national des hydrocarbures et des mines (anciennement appelé " bureau des recherches et de participations minières "), a creusé le puits "Targuit" sans aucun aspect juridique au détriment des firmes des petits paysans l'envoisinant, mettant en danger leurs familles.
Conscients de l'importance des menaces que représente ce point de captage pour leurs propriétés agricoles et pour l'environnement de manière générale, ces pauvres paysans ont adressé de nombreuses réclamations et demandes d'intervention aux responsables du secteur agricole ainsi qu’aux autorités compétentes en matière de l'eau pour freiner cette exploitation illégale. Mais malheureusement ces démarches n'ont suscité l’intérêt d'aucun d'entre eux, ce qui laisse faire la surexploitation de ce puits jusqu'à nos jours à la vue des forces publiques qui assurent sa surveillance depuis fin 2011.
La société minière poursuivait ses opérations d'extension en 2004, après une vaste exploration des montagnes nommées IWDRAN (Igoudrane) à quelques kilomètres vers l'Est de l'usine de traitement pour extraire des quantités supplémentaires du métal précieux. Pour couvrir cette augmentation de la production, la SMI a implanté des forages illégaux dans la zone nommée Tidsa, sise au nord-est de la commune rurale d'Imider, étant donné l’incapacité pour le puits de "Targuit" de répondre seul aux besoins de l'usine. Cette exploitation abusive et déloyale montre la complicité de l’agence du bassin d’Errachidia qui se contente de laisser la mine voler l’eau sans réagir pour instaurer la loi 10-95.

LA CARRIERE DU SABLE
SIVAMINE est une entreprise sous-traitante qui fournit les matériaux pour remblais cimentés pour la SMI. SIVAMINE s’est installé en 2001 près de la société minière avec une autorisation de 5 ans. L’étude faite pour cette exploitation a démontré qu’avec des quantités allant de 30.000 à 40.000 mètres cubes par an les besoins de la mine seraient suffisamment satisfaits.
Durant cette période, SIVAMINE a violé toutes les clauses du contrat ainsi que le cahier des charges régissant son activité ; non respect des quantités convenues, vente de matériaux de construction aux tiers, une atteinte grave à l’environnement (érosion des terres agricoles et habitées, pollution de l’air, nuisance sonore…).
En mai 2006, le contrat liant la commune d’Imider et SIVAMINE est arrivé à échéance sans être renouvelé. Dès lors, l’exploitation de la carrière n’est plus légale.

LA VIE DES RIVERAINS :
Les habitants de la commune rurale d'Imider vivent dans des conditions dures. L'infrastructure est trop fragile. Seule la route nationale 10 et celle la liant à la mine d'argent sont goudronnées tandis que les villages sont isolés. D'autres villages sont encore sans eau potable et sans électricité. Pas de moyen de transport. Pas d'assainissement... Pourtant, un trésor est sous nos pieds.
Les établissements scolaires tournent au ralenti; absence de bibliothèques, absence de laboratoires, manque d'internet et de l'outil informatique... La formation professionnelle, nous n'en parlons pas.
Le secteur de la santé souffre d'un manque d'infrastructure et de ressources humaines (un infirmier passe 8 heures dans le seul dispensaire afin de calmer les douleurs des riverains. Ceux-ci doivent se déplacer plus de 200 km vers d'autres villes pour de simples consultations médicales et soins).

IMIDER : une longue histoire de lutte.
En 1986 déjà
conscients des futurs dégâts écologiques et sociaux que provoque l'exploitation des ressources hydriques par le secteur industriel, les populations de la commune d'Imider (hommes, femmes et enfants) ont tenu une série de manifestations contre le creusement d'un puit par le BRPM (actuel ONHYM : un office de l'état agissant dans le secteur minier). Ce puits servant à alimenter les besoins de l’usine en eau met l'agriculture en panne.
Les représentants des habitants (élus et chargés des terres) refusent le nouveau puits mais les responsables de la mine n’en tiennent pas compte. Les autorités, pour régler ce problème, emprisonnent sans audience ni jugement, six agriculteurs pendant un mois.
Suite à cette répression, les dégâts continuent. Depuis 1986 il y a des dégâts écologiques et de lourdes conséquences économiques: de nombreux champs coupés d’eau ne sont plus cultivés, les arbres meurent dans les oliveraies, de nombreux arbres fruitiers comme les abricotiers, amandiers et figuiers disparaissent. Des montagnards qui habitaient trop près de la mine sont expropriés de leurs terres. Des brebis sont retrouvées mortes intoxiquées par les déchets de la mine.

A partir de Fin Janvier 1996 :
Dans ces conditions, les habitants ont déposé plusieurs plaintes auprès des responsables et du ministère de l’intérieur. Leurs doléances étant restées sans réponse, ils ont décidé d’observer un sit-in ouvert de 45 Jours. Sur leurs terres et sur la route qui y mène ainsi que sous leurs tentes, ils portaient des banderoles sur lesquelles étaient écrites leurs revendications, leur objectif n’était autre que d’attirer l’attention des responsables.
L’intervention des forces publiques et les arrestations arbitraires:
Le 10 Mars 1996 à 7 Heures du matin, les forces auxiliaires et gendarmes, en grand nombre, ont investi les tentes sous lesquelles se trouvaient les protestataires. Cette intervention violente a fait beaucoup de blessés parmi eux 23 Personnes dont 2 femmes ont été arrêtées et présentées devant les tribunaux avec comme chef d’accusation « rassemblement révolutionnaire dans le but d’attaquer les autorités ». 16 d'entre eux sont relâchés après la garde à vue, 6 vont en prison pour 1 an ou 2. L’un d’entre eux (Lahcen Usbdan), torturé en prison, meurt étrangement chez lui quelques semaines après sa libération.
Il est à noter que toutes les tentes et les biens matériels qui s’y trouvaient ont été saisis.
2004 : une mobilisation contre la soif :
De leur part, les représentants chargés des terres collectives exclus systématiquement des rencontres et les accords relatifs à l’intérêt général malgré la légitimité de leur représentativité. Comme ils n’ont jamais formulé une démission ni être exonérés de l’exercice de leur fonction consistant en la défense des terres collectives appartenant aux populations.

Février 2010 :
Les habitants de la commune soutenus par le conseil communal ont repris la lutte après les dommages lourds subis par les "khettaras" en raison de l'exploitation abusive et illégale de la nappe phréatique dès l'an 2004.
Les vannes ont été fermées pour la mine et les entreprises sous-traitantes ont été interdites d'accéder à la mine pendant une semaine bien tendue.
Les élus communaux ont eu une rencontre avec les représentants de "Managem Group" au siège de la province de Ouarzazate sous la présidence de monsieur le gouverneur en la présence d'un parlementaire. Cette rencontre n'a abouti que sur des promesses non tenues ayant pour seul effet la suspension de toutes les formes de lutte par les villageois.
Ce qui conduit à se poser une question pertinente : pourquoi les élus communaux ont renoncé à la protestation à la dernière minute?

Depuis 2011 jusqu’à nos jours :
Localement, depuis le 1er août 2011, l’ensemble des habitants de la commune rurale se sont rassemblés à l’unanimité sur des revendications socio-économiques, défendues dans le cadre du Mouvement : sur la voie de 96 - Imider -, représentant unique et légitime de la population des 7 villages, confirmant par là leur droit à l’accession à la jouissance des richesses de leur communauté et la défense de leurs droits légitimes en tant que citoyens, légaux à l’égard des litiges les liant à la SMI.
Ce qui a déclenché différentes réactions d’une multitude de partis.

1- un élu appuyé par un groupe de personnes a attaqué les militants du mouvement à deux reprises (12 août 2011 et 26 février 2012). Ce même élu occupe 4 fonctions (vice-président du conseil communal, rapporteur de trésorerie du conseil provincial, "acteur associatif" et homme d'affaire).
2- Les autorités ont mis en oeuvre "l'approche sécuritaire». Cela se manifeste ainsi:
- L'arrestation arbitraire (ou le kidnapping) de cinq activistes le 20 septembre 2011;
- le dépôt d'une plainte contre le comité du dialogue (ce qui réfute les allégations de bonne foi et l'intention de trouver des solutions)
- D'autres parties corrompues ont déposés des plaintes contre d'autres activistes
- L'arrestation et la condamnation d'une vingtaine des fils d'Imider (des peines allant de 2ans à 4 ans avec des accusations non fondées)
- D'autres actes offensifs portant une violence morale (bandits, milices iraniennes, non jeûneurs, intimidations et terrorisassions des populations par les patrouilles de gendarmes ...)
3- La société minière n'a pas cessé de rechercher d'autres alternatives (approvisionnement en eau et en matériaux de remblais cimentés) pour gagner du temps. C’est ainsi qu'elle essaye de générer des conflits avec les tribus voisines en menant des opérations d'exploration de l'eau aux frontières de la commune d'Imider.
Ladite société a entrepris une politique de désinformation visant à maquiller son image salie par des décennies d'exploitation cupide de nos richesses (développement des zones minières, engagement social...).
Managem a signé un placebo-protocole avec quelques éléments du conseil communal non crédibles soutenus par des « notables » malgré le rejet des propositions faites par la société minière.
 
4- 2011-2012 : Une année blanche dans le processus éducatif des élèves du primaire et du collège, une année noire et sombre dans l’histoire de la commune et une tache de honte sur le front des responsables. Tout cela révèle un silence irresponsable des concernés, malgré le traitement de ce problème dans notre parlement retardataire.

Quel est le bilan de dialogues antérieurs?
Le comité du dialogue, démocratiquement sélectionné, a entamé 15 rondes du dialogue, les deux premières en l'absence des représentants de la société minière. Elles étaient en majeure partie des séances policières visant à déstabiliser les convictions des membres du comité du dialogue.
Les dialogues précités n'ont pas abouti à des résultats concrets. Au contraire, on a constaté des tentatives désespérées de drainer l'énergie du comité du dialogue. En général, deux points essentiels ont été à l'origine de l'échec des efforts déployés durant des mois, à savoir :
- Manque de sérieux (la société minière qui se soucie seulement de la reprise de l’exploitation des ressources naturelles et les autorités qui manquent de neutralité)
- Manque de responsabilité par la sous-estimation de la cause et les tentatives de saper la légitimité du comité du dialogue.

Le placebo-protocole signé le 19 novembre 2012 :
Ce "placebo Protocole" est soutenu par une médiatisation sans précédent de la part de Managem Group. Il contient des propositions de la SMI les qualifiants du "produit des dialogues antérieurs" les liant avec le comité du dialogue légitime, alors qu’elles ne sont que des éléments piégés traitant des aspects généraux visant à reprendre l’exploitation des captages d’eau sans tenir compte des attentes des habitants. Après une consultation des clauses de cet accord-fabriqué, 1967 adultes des habitants ont signé une pétition s’opposant au contenu de ce dernier. Le même nombre a signé une autre pétition portant sur les propositions du groupe minier se résumant ainsi : * Examen des notions "réhabilitation" et "contribution" en fixant les délais, les sommes ou pourcentages des contributions et les partenaires ; * Traitement des dossiers judiciaire et de l’occupation de terrains qui n’ont jamais été discuté durant les 15 rondes du dialogue ; * Discussion de la façon d’indemnisation des défavorisés des activités de la mine ; * Absence d’une formule claire permettant à la mine de bénéficier de l’utilisation des ressources en eau, tant au niveau du puits "Targuit" qu’au niveau des forages de "Tidsa" ; * La société n’a pas encore voulu offrir aux chômeurs de la commune une chance pour accéder à la mine en tant que main d’oeuvre simple et recouvrir une partie des besoins de leurs vastes familles ; * Absence de certains points qui ont étés proposés auparavant...
Croyant en la justice de notre cause et en la légitimité de nos revendications, nous continuons la lutte pacifique jusqu’à l’arrachement de nos droits. De plus, nous soulignons que toute tentative de contournement de nos revendications est perte de temps et d’efforts et une complication de la situation. Enfin, nous condamnons toutes les menaces visant à porter atteinte à l’image de notre lutte civilisée et pacifique. En se basant sur ce qui précède, nous appelons les représentants de la société à la sagesse et à la responsabilité et à un retour à la table des négociations afin de poursuivre le dialogue avec le discours, seul accès vers une solution pouvant satisfaire toutes les parties, y compris l’intérêt public, et préserver les droits de la population locale.

Relire l'article de Salah Elayoubi
 :http://salahelayoubi.wordpress.com/2012/01/22/imider-et-les-envahisseurs/

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