La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a demandé jeudi à la
France de ne pas extrader vers son pays un Marocain de 37 ans, car elle
estime que cet homme, accusé par Rabat d’être lié au réseau Aqmi, risque
d’être torturé en prison.
L’intéressé, Rachid Rafaa, un informaticien établi à Metz, fait
l’objet depuis fin 2009 d’un mandat d’arrêt international émis par
Rabat, pour « constitution de bande criminelle en vue de commettre des
actes terroristes ».
Les autorités marocaines le soupçonnent d’être lié à des responsables
d’Al-Qaida au Maghreb islamique(Aqmi), qu’il aurait aidés à diffuser
leurs messages via internet. Ce soupçon est partagé par les services
anti-terroristes français, qui considèrent que l’homme est connu pour
« son appartenance à la mouvance djihadiste internationale ».
Mais M. Rafaa, qui réfute ces accusations, affirme que le véritable
motif des poursuites à son encontre est lié à son soutien à la cause du
Sahara occidental. Il affirme qu’il a d’ailleurs, pour cette raison, été
détenu et torturé pendant vingt jours à Rabat début 2009, peu de temps
avant de s’enfuir en France.
Devant la justice française, il a tenté en vain de contester le
décret autorisant son extradition. Il a également déposé, sans succès,
une demande d’asile politique.
Dans leur arrêt rendu jeudi, les juges de la CEDH se réfèrent à des
rapports de l’ONU ou d’Amnesty International faisant état de
« nombreuses allégations de torture et de mauvais traitements » dans les
prisons marocaines. Ils considèrent en conséquence que le requérant
encourt un risque « réel » d’être torturé s’il est extradé vers le
Maroc.
L’interdiction de la torture ou des mauvais traitements doit
prévaloir « quels que soient les agissements de la personne concernée,
aussi indésirables et dangereux soient-ils », ont-ils ajouté.
Autrement dit, la France violerait la Convention européenne des
droits de l’homme si elle extradait M. Rafaa vers le Maroc, a jugé la
CEDH.
Ce jugement n’est pas définitif: Paris a trois mois pour demander
éventuellement un nouvel examen du dossier devant la Grande chambre de
la Cour européenne. En attendant, « il est souhaitable, dans l’intérêt
du bon déroulement de la procédure, de ne pas expulser le requérant
jusqu’à ce que le présent arrêt devienne définitif », a insisté la Cour
de Strasbourg
AFP
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Ce régime absolu et féodal n’a aucun programme politique ou social à construire sur l’ensemble du pays. Il n’en a jamais eu. Il est impossible qu’il en ait !
Son existence et sa continuité en tant que famille régnante dépend totalement de sa fermeture sur elle même. La possibilité de toute ouverture démocratique au peuple par des programmes politiques signifie la fin du règne de la famille.
C’est pour cela que la monarchie perfide ne peut produire qu’hypocrisie et mensonges. La démocratie, c’est son auto-destruction.
Cela fait cinquante sept ans (Trois générations perdues. C’est déjà trop !) qu’elle ne fait que louvoyer, tergiverser, mentir et falsifier, uniquement pour subsister. Pour gagner du temps. Pour appliquer ses desseins d’abrutir et de terrifier la population, pour s’imposer, par l’effroi et la terreur psychologique.
Ce n’est pas seulement Rachid Rafaa qui doit être protégé par la CEDH, mais le peuple marocain en entier, en attendant l’arrivée de son printemps de l’Atlas….prochainement..