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jeudi 29 août 2013

30 août : journée contre l’oubli et l’impunité et pour la vérité.

Comité de coordination des familles des disparus et des victimes de la disparation forcée au Maroc.
30 août : journée contre l’oubli et l’impunité et pour  la vérité.
 En ce jour, ce 30 août 2013, malgré les progrès accomplis grâce à la détermination des défenseurs des droits humains, le dossier de la disparition forcée n’est pas clos. Au lieu d’apaiser les consciences, le pouvoir persiste dans l’accomplissement d’actes cruels, inhumains ou dégradants. Un Non droit.
La tragédie que provoque ce drame tant au niveau de la personne que de son entourage, voire de sa communauté de vie, interroge sur les garanties annoncées sur le rejet de l’impunité.
L’ONU, en adoptant un texte fort et protecteur le 20 décembre 2006 (résolution 61/177) a imposé un mécanisme de lutte contre les disparitions forcées mais certains États  l’ont ignoré de fait.
Le Groupe de travail onusien contre la disparition forcée  continue de recevoir des plaintes de familles et d’individus  réclamant le respect des conventions internationales.  L’Etat marocain ne semble pas  préoccupé, outre mesure, par ce phénomène immonde de disparitions extra judiciaires.
Nous voulons porter à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que le Maroc ne s’est pas guéri de ses blessures. Le mal continue de le broyer.
Nous réclamons : 
1/ une législation appropriée et claire du code pénal et du code de procédure pénal, en conformité avec les mécanismes internationaux relatifs à la protection de la dignité humaine.
2/ toute la vérité sur les cas  de disparition avérée, supposée ou vérifiée.
3/ toute la vérité sur les cas de décès sous la torture, reconnus et non élucidés.
4/ la restitution aux familles des corps de toutes les victimes de la violence arbitraire de l’Etat.
5/ l’autorisation de procéder à tous les tests scientifiques de reconnaissance de l’origine des personnes « disparues »
6/ la préservation de tous les lieux de torture et de mort en vue de la conservation de la mémoire collective.
7/ le renouvellement de notre appel à toutes les forces vives du Maroc pour que soient mises en œuvre toutes les recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation  confirmées et appuyées par le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme  le 14 janvier 2010.
Malgré les très nombreuses lacunes contenues dans le rapport du CCDH (après 4 années de travaux)   , les familles et parents des disparus continuent de croire qu’il est temps de chercher la solution juste à ce terrible drame qui a isolé des centaines de citoyens marocains d’un soleil légitime.
Le Maroc ne sera pas sans son histoire.
Le Nouveau Conseil National des Droits de l’Homme suivra notre vécu, nos douleurs et nos souffrances ou il ne sera qu’un instrument de peu d’utilité.

NOUS VOULONS NOS DISPARUS COMME QUICONQUE VEUT SES ENFANTS.
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