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vendredi 30 août 2013

DanielGate, Nouveaux rebondissements au sein du Parlement espagnol au sujet du DanielGate. Report du procès



Pour le Parti populaire espagnol (PP) la grâce accordée par le Maroc au pédophile Galvan est une "erreur" que le gouvernement refuse de clarifier. Llamazares avertit le ministre des Affaires étrangères que Galvan peut "se retrouver dans la rue", sans que le gouvernement ne donne d’explication.
Le Parti populaire a souligné mardi que l’administration marocaine était responsable de l’"erreur" qui a permis de libérer le pédophile Daniel Galvan. Le parti a également invité le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, José Manuel García-Margallo, et le procureur général Alberto Ruiz-Gallardón, à  venir présenter leur explications devant le Parlement sur ce cas d’espèce qualifié par l’opposition  de "scandaleux" et "de faute grave".
Le député populaire Agustin Conde, a expliqué les raisons pour lesquelles le groupe majoritaire de la Chambre s'oppose aux requêtes du PSOE et de la gauche plurielle, demandant le report jusqu’à la prochaine session ordinaire  pour fournir des explications. Le député a par ailleurs affirmé que les quelques informations fournies à ce sujet sont "plus qu’insuffisantes".
Dans le même ordre, le président de la Commission de la défense a rappelé que les autorités espagnoles ont présenté deux listes au Maroc. Une première liste sollicitant la grâce, et une seconde pour demander le transfèrement d’un nombre déterminé de détenus. Le nom de Daniel Galvan figurait dans la seconde liste. Le responsable a en outre affirmé que ces transfèrements devaient être conformes au "respect strict de la législation en vigueur".
Puis, il a rappelé que les autorités marocaines ont "fusionné les deux listes" en accordant la grâce à tous les détenus. Une «erreur» qui, une fois détectée, a conduit le Roi du Maroc Mohammed VI, à annuler la grâce, présenter des excuses aux familles des victimes et à révoquer le responsable de l'administration pénitentiaire.
Le PP refuse les accusations de connivence dans le cas Daniel
Conde a souligné que les autorités espagnoles ont  "vivement réagi " lorsque le gouvernement marocain a signalé l’"erreur", en laissant entendre que l'Exécutif espagnol ne pourrait pas être en "connivence" sur un sujet aussi sensible que le DanielGate.
Les porte-parole du groupe socialiste, Elena Valenciano, et de la gauche plurielle, Gaspar Llamazares, ont dénoncé l’attitude du gouvernement espagnol  et lui reprochent de ne pas avoir donné d’explication sur sa part de responsabilité dans cette affaire. Pour les deux politiques, le gouvernement s’est "uniquement contenté de blâmer" le Maroc sans mesurer "l’ampleur" et la sensibilité du scandale.
Tous deux ont également demandé des éclaircissements concernant les "contradictions"   dans la position du gouvernement  espagnol qui, dans un premier temps a nié l’implication de l’exécutif dans l’ajout du nom de Galvan dans les liste des bénéficiaires de la grâce et des transfèrements, pour ensuite se dédire en affirmant l’existence de deux listes dont l’une contenait le nom du pédophile.
Par conséquent, les deux députés ont décidé de demander des éclaircissements quant à la partie qui a proposé le nom de Galvan. Un détenu qui, selon Llamazares, ne "répond à aucune des conditions" exigées par le ministère de la Justice pour les transfèrements.
 Le porte-parole de la Gauche plurielle a également reproché à Garcia-Margallo son manque de "décence" pour son silence dans cette affaire alors que dans le même temps, il se précipite à convoquer une audience spéciale pour discuter de Gibraltar, une question qui agite «les sentiments patriotiques ». Ainsi, Llamazares a attiré l’attention du ministre sur le fait que Galvan pourrait "se retrouver libre" sans que le gouvernement ne puisse fournir d’explication.
PSOE: les détenus les plus dangereux graciés?
Valenciano a également déploré ces " explications nulles"  et signalé des "défaillances évidentes"  dans cette affaire. Plus précisément, il a demandé au gouvernement d’expliquer pour quelles raisons il a omis d’aviser "immédiatement" les autorités marocaines quand il a su que tous les détenus des deux listes avaient été graciés et parmi eux de  "dangereux criminels".
Par ailleurs, le député socialiste a signalé que l'Espagne devrait "présenter des excuses" à la société marocaine pour cette "erreur"  survenue bien après la visite du roi Juan Carlos au royaume alaouite, un moment "important" pour la diplomatie espagnole.
Traduit par Rida Benotmane
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Affaire DanielGate :Nombreux remous en Espagne

 

L'audition devant la justice espagnole de Daniel Galvan, le pédophile espagnol gracié par erreur au Maroc et emprisonné en Espagne, était prévue ce jeudi dans le cadre d'une plainte d'abus sexuel sur une mineure en 2004. La justice espagnole a annoncé avoir reporté cette audience. Au parlement espagnol, le débat est à son apogée, avec l'intervention d'un député espagnol révélant que les autorités marocaines sont à l'origine de ce scandale.

L'audition devant la justice espagnole de Daniel Galvan, le pédophile espagnol gracié au Maroc et emprisonné en Espagne, a été reportée a en croire la justice espagnole. /DR

L'audition devant la justice espagnole de Daniel Galvan, le pédophile espagnol gracié au Maroc et emprisonné en Espagne, a été reportée a en croire la justice espagnole. /DR Agrandir

“L'audition prévue pour demain (jeudi) a été suspendue en raison de la fugue de la mineure” qui est suivie dans un centre pour mineurs. C'est ce qu'a affirmé mercredi à l'AFP une source judiciaire, dans le cadre de l'affaire du pédophile espagnol Daniel Galvan. La jeune fille est à l'origine d'une plainte pour abus sexuel visant l'Espagnol de 63 ans, qui doit être entendu par un juge d'instruction de Torrevieja, près d'Alicante (est).
Les parents de la mineure ont déposé plainte “pour un délit supposé d'abus sexuel sur leur fille lorsqu'elle avait six ou sept ans” en 2004, selon une source judiciaire.
“À quelques mois près, les faits ne sont pas prescrits”, la prescription étant de 10 ans dans le cas d'abus sexuel sur mineur, a précisé cette source.
La plainte a été déposée après l'apparition à la télévision de Daniel Galvan, lors du scandale qu'a provoqué sa grâce le 30 juillet dernier, alors que l'Espagnol avait été condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs âgés de 4 à 15 ans.
Une grâce royale annulée depuis. Daniel Galvan a donc été arrêté, par la suite, en Espagne et placé en détention provisoire le 7 août, en attendant que la justice espagnole statue sur son cas.

Le parti populaire espagnol s'en lave les mains
Dans une intervention devant le parlement espagnol, mercredi, le député du parti populaire espagnol au pouvoir, Augustin Conde, a révélé que son gouvernement avait préparé une liste de 15 détenus espérant bénéficier de la grâce royale, ainsi qu'une deuxième liste de 30 personnes à extrader. Les autorités marocaines avaient commis une erreur en fusionnant les deux listes, a-t-il affirmé, accusant clairement les dirigeants marocains.
De leur côté, le parti socialiste ouvrier espagnol et le parti espagnol de la Gauche Unifiée ont invité le ministre de la justice espagnol, Alberto Ruiz-Gallardon, ainsi que le chargé de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo, à se présenter devant le parlement pour fournir les explications nécessaire concernant ce scandale.
Si l'affaire au Maroc a été étouffée par l'annulation de la grâce royale, le scandale en Espagne ne fait que commencer.
aufait/AFP

http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2013/8/28/nombreux-remous-en-espagne_214863.html?utm_source=daily_newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=aufait_newsletter#.Uh9KoX-ORYU
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 Espagne: Report du procès du pédophile Galvan

Le procès du dénommé Daniel Galvan Fina, accusé d’”abus sexuels sur une mineure” et qui devait avoir lieu jeudi devant le tribunal d’Alicante  (sud-est de l’Espagne), a été reporté, a-t-on annoncé de sources judiciaires espagnoles.
La décision du report a été prise par la juge chargée de cette affaire, suite à la fuite de la victime d’un centre de mineurs où elle était hébergée, a indiqué mercredi le Tribunal supérieur de la Justice de Valence (TSJCV), ajoutant que la juge a été “obligée” de reporter le procès, qui était prévu jeudi.
Une nouvelle date du procès sera fixée quand la police localisera la victime, précise la même source.
Le dénommé Daniel Galvan, qui avait été condamné à 30 ans de prison au Maroc et à qui la grâce a été retirée, faisait l’objet de deux plaintes, une  déposée récemment pour “abus sexuels sur mineure commis il y a des années” à Torrevieja (Alicante).
Une autre plainte avait été déposée par le père d’une autre mineure au commissariat de “Guardarmar del Segura”, qui l’a accusé en 2004 de tentative d’abus sexuel sur sa fille de cinq ans.

Daniel Galvan avait été arrêté le 5 août à Murcie (sud-est) suite à un mandat d’arrêt international.  Il a été placé en détention à Madrid sur décision du juge de l’Audience nationale espagnole pour “risque de fuite” et en raison de la “gravité des crimes”, commis au Maroc où il avait été condamné à 30 ans de prison pour pédophilie.
LNT

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