Les faits remontent au 23 décembre 2014, jour de l'arrestation de A.S.
pour offense à un représentant de l'Etat durant l'exercice de ses
fonctions. Présenté au tribunal de première instance de Nador, il
écopera de deux mois de prison avec sursis... Mais il ne sortira pas de
prison.
Le procès en appel a eu lieu le 17 mars 2015, et le jugement a annulé la décision rendue en première instance. En effet, le juge de la Cour d'appel de Nador a annulé la peine d'emprisonnement et a ordonné d'interner A.S. dans un établissement de soins psychiatriques.
Pourtant, près de deux mois après ce jugement, le condamné est toujours incarcéré à la prison locale de Nador. En tout, il a déjà passé près de 5 mois en prison.
Médias 24 a contacté le père du jeune condamné. Il nous a parlé, non sans émotion, de l'état d'impuissance dans lequel il se trouve: "la justice s'est prononcée. Elle a dit clairement que la place de mon fils se trouve dans un établissement hospitalier et non en prison" dit-il, s'inquiétant de la possible détérioration de la santé mentale de son fils incarcéré.
"Mon fils se fait suivre par un psychiatre depuis un an. Il a été diagnostiqué schizophrène" nous raconte son père.
Deux expertises pratiquées par les médecins légistes confirment par ailleurs ce diagnostique. Le père poursuit : "(A.S.) est de tempérament très calme. Mais son comportement a brusquement changé lorsque je l'ai emmené consulter un autre médecin, qui lui a prescrit un nouveau médicament qui a occasionné un accès de violence."
A ce propos, des correspondances ont été envoyées au procureur général et au ministre de la justice pour que le jeune condamné se fasse suivre par son médecin traitant. Des lettres restées sans réponse.
Dans une nouvelle correspondance envoyée le 7 mai au procureur général près de la cour d'appel de Nador, le président de la section régionale de l'AMDH, Abdelkader Alamine demande la libération de A.S. et son transfert vers un établissement de soins apte à prendre en charge son cas, conformément à la décision rendue par le juge en appel. Et demande l'ouverture d'une enquête pour identifier les raisons et les circonstances du maintient de l'incarcération du condamné.
http://www.medias24.com/SOCIETE/154804-Penalement-irresponsable-un-jeune-marocain-maintenu-en-detention.html
Le procès en appel a eu lieu le 17 mars 2015, et le jugement a annulé la décision rendue en première instance. En effet, le juge de la Cour d'appel de Nador a annulé la peine d'emprisonnement et a ordonné d'interner A.S. dans un établissement de soins psychiatriques.
Pourtant, près de deux mois après ce jugement, le condamné est toujours incarcéré à la prison locale de Nador. En tout, il a déjà passé près de 5 mois en prison.
Médias 24 a contacté le père du jeune condamné. Il nous a parlé, non sans émotion, de l'état d'impuissance dans lequel il se trouve: "la justice s'est prononcée. Elle a dit clairement que la place de mon fils se trouve dans un établissement hospitalier et non en prison" dit-il, s'inquiétant de la possible détérioration de la santé mentale de son fils incarcéré.
"Mon fils se fait suivre par un psychiatre depuis un an. Il a été diagnostiqué schizophrène" nous raconte son père.
Deux expertises pratiquées par les médecins légistes confirment par ailleurs ce diagnostique. Le père poursuit : "(A.S.) est de tempérament très calme. Mais son comportement a brusquement changé lorsque je l'ai emmené consulter un autre médecin, qui lui a prescrit un nouveau médicament qui a occasionné un accès de violence."
A ce propos, des correspondances ont été envoyées au procureur général et au ministre de la justice pour que le jeune condamné se fasse suivre par son médecin traitant. Des lettres restées sans réponse.
Dans une nouvelle correspondance envoyée le 7 mai au procureur général près de la cour d'appel de Nador, le président de la section régionale de l'AMDH, Abdelkader Alamine demande la libération de A.S. et son transfert vers un établissement de soins apte à prendre en charge son cas, conformément à la décision rendue par le juge en appel. Et demande l'ouverture d'une enquête pour identifier les raisons et les circonstances du maintient de l'incarcération du condamné.
http://www.medias24.com/SOCIETE/154804-Penalement-irresponsable-un-jeune-marocain-maintenu-en-detention.html
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