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samedi 16 mai 2015

Promesse de légion d'honneur en France, promotion au Maroc : Abdellatif Hammouchi devient chef de la police


Hammouchi devient chef de la police
 tout en conservant la DGST 
En attendant une nouvelle Légion d’honneur, Abdellatif Hammouchi se voit confier un autre service de sûreté au Maroc. La police passe désormais dans son giron.

Abdellatif Hammouchi / DR
Une promotion pour Abdellatif Hammouchi. Le conseil des ministres du vendredi 15 mai a approuvé sa nomination à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale. Il garde toujours entre ses mains les rênes de la Direction générale de la surveillance du territoire. Après une année 2014 mouvementé, c'est évidemment un succès personnel, une expression de plus de la confiance royale dont bénéficie le natif de Fès.
C’est la deuxième fois sous le règne de Mohammed VI que le patron de la DGST ajoute la DGSN à ses responsabilités. En effet, au lendemain des attentats du 16 mai 2003, le général Hamidou Laânigri avait pris la place de Hafid Benhachem à la tête de la police.

Hammouchi saura-il apporter l’ordre qui manque à la DGSN ?
Une désignation qui intervient à la veille du 59ème anniversaire de la création de la police. Son prédécesseur Bouchaib Rmail n’était plus dans les petits papiers des hauts responsables. Les scandales de corruptions et d’indisciplines dans les rangs des policiers se sont multipliés ces derniers mois.
Son « indulgence » à l’égard de certains cadres régionaux de la DGSN qui auraient trempé dans de sales affaires a certainement précipité sa chute. Et pourtant lorsqu’il avait succédé (le 8 février 2012) à Charki Draiss, l’homme jouissait d'un capital de confiance et d’estime auprès de ses supérieurs hiérarchiques au ministère de l’Intérieur grâce à sa longue expérience, notamment à Casablanca et à la tête de l’académie de formation des policiers à Kenitra.

Hammouchi et les ONG des droits de l’Homme
La nomination de Hammouchi couronne les toutes dernières réalisations accomplies par la DGST à travers son nouveau Bureau central d’investigations judiciaires, créé en mars dernier. Les éléments de la BCIJ ont réussi récemment à arrêter plusieurs trafiquants de drogues. Un champ d’action qui était réservé jusque là à la DGSN.
De toute évidence, l’arrivée à la tête de la police d’un homme qui a longtemps travaillé dans l’ombre n’est pas sans soulever des réticences voire même des craintes de la part d’ONG nationales et internationales, notamment concernant le respect des droits de l’Homme dans les locaux des commissariats. Lors de la cérémonie officielle du lancement du BCIJ, et en présence du ministre de la Justice et du ministre de l’Intérieur, Abdellatif Hammouchi avait dans son allocution tenté de rassurer ces associations.

mercredi 18 avril 2012

Maroc: des ONG de droits de l'homme appellent à l’application des recommandations de l’IER

Par l'Expressiondz, 15/4/2012

 Environ 300 personnes ont pris part, dimanche à Rabat, à une marche nationale pour revendiquer l’application des recommandations de l’Instance équité et réconciliation (IER) notamment le rétablissement des victimes des «années de plomb » au Maroc dans leurs droits politiques et sociaux, à l’appel du Forum marocain pour la vérité et l'équité. 

 Les participants à cette manifestation à laquelle ont adhéré 19 organisations notamment celles militant pour les droits de l’homme et des familles des prisonniers sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdéim Izik à El-Ayoun (novembre 2010), ont appelé à la réinsertion sociale, la couverture médicale et la prise en charge des victimes sur les plans moral et physique. 

 Dans sa déclaration, Mme Khadija Ryadi, présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a indiqué que l’objectif de cette marche «vise surtout à rappeler au gouvernement et à l’état marocains les engagement qu’il ont pris lors de la mise en place de cette commission en 2004 ». Il s’agit, a-t-elle rappelé, de «faire des excuses officielles et publiques aux victimes des violations des droits de l’homme, d’abolir la peine de mort au Maroc et d’intégrer le statut de la Cour pénale internationale » en insistant sur l’importance de «l’indépendance de la justice, de lutter contre l’impunité et de ratifier les conventions internationales sur les droits de l’homme ». Les statuts de l’IER stipulent qu’elle est compétente pour connaître les violations graves des droits de l’homme commises depuis l’indépendance du Maroc (1956) jusqu’à la date de la création de la première instance d’arbitrage d’indemnisation en 1999, soit pendant plus de 43 ans. «Les ONG de défense des droits de l’homme réclament d’étendre la question des violations des droits de l’homme au-delà de cette période soit après 1999 », a ajouté Mme Ryadi.