Après son arrestation, Sarkozy a été inculpé pour corruption
Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la
nuit de mardi à mercredi notamment pour corruption et trafic d’influence
actifs, une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est
dans tous les esprits.
Avant de recevoir l’ancien président, les
juges d’instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat
historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert.
L’ex-président était arrivé peu avant 08H00 à
la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (DCPJ), dans
la banlieue ouest de Paris, non loin de son ancien fief de
Neuilly-sur-Seine.
Après environ 15 heures de garde à vue dans
les locaux de l’office anti-corruption (Oclciff) – une première pour un
ancien chef de l’Etat – il a été conduit au pôle financier du TGI de
Paris pour y être présenté aux juges.
Celles-ci l’ont mis en examen pour recel de violation du secret
professionnel, corruption et trafic d’influence actifs, a précisé le
parquet dans un communiqué à l’AFP. Il n’est pas soumis à un contrôle
judiciaire.
La corruption et le trafic d’influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.
Ces développements judiciaires interviennent au moment où les rumeurs
sur sa volonté de prendre à l’automne la tête de l’UMP se font de plus
en plus précises. Si quelques sarkozystes avaient dénoncé dans la
journée son placement en garde à vue, aucun ténor de droite n’est monté
au créneau pour le défendre.
Dans cette procédure, trois autres personnes avaient été placées en
garde à vue lundi: Me Thierry Herzog, Gilbert Azibert et un autre avocat
général à la Cour de cassation, Patrick Sassoust, qui n’a toutefois pas
été présenté aux juges.
Les juges d’instruction cherchent à établir si l’ancien chef de
l’Etat (2007-2012) a essayé d’obtenir des informations couvertes par le
secret auprès de M. Azibert sur une décision de justice le concernant,
en échange de la promesse d’une intervention pour un poste de prestige à
Monaco.
La Cour de cassation devait alors se
prononcer sur la saisie dans l’affaire Bettencourt des agendas de
Nicolas Sarkozy, susceptibles d’intéresser les juges enquêtant sur
d’autres dossiers. Dans le dossier Bettencourt, Nicolas Sarkozy avait
été mis en examen avant de bénéficier d’un non-lieu.
A l’origine de l’affaire qui vaut ces
nouveaux déboires à Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en
septembre 2013 dans l’enquête sur les accusations, pour l’heure non
étayées, d’un financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa
campagne victorieuse de 2007.
Obstacles judiciaires
Dans ce dossier libyen, plusieurs de ses
proches avaient d’abord été placés sur écoute: Claude Guéant, Brice
Hortefeux, mais également Michel Gaudin, ancien patron de la police
nationale et ex-préfet de police de Paris.
Ce dernier, devenu son directeur de cabinet
après la défaite de 2012, entretient au printemps 2013 plusieurs
conversations qui interpellent les enquêteurs. Il semble vouloir, en
vain, se renseigner sur l’enquête libyenne auprès d’un responsable
policier.
Les juges décident de placer à son tour
l’ex-président sur écoute, en particulier le téléphone qu’il utilise
sous l’identité d’emprunt de Paul Bismuth pour converser avec Me Herzog.
Or, des échanges entre les deux hommes peuvent laisser croire qu’ils
ont cherché à obtenir des informations confidentielles auprès de Gilbert
Azibert.
« Ces faits ne reposent que sur des écoutes que nous contestons et
dont la légalité sera fortement combattue (…) Nous allons nous battre »,
a promis le conseil de Thierry Herzog, Me Paul-Albert Iweins.
Les obstacles judiciaires se multiplient sur la route d’un retour de Nicolas Sarkozy en politique.
Outre les dossiers de financement libyen et de trafic d’influence
présumés, le parquet de Paris a confié à des juges financiers une
enquête sur le financement de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy.
Ses meetings semblent avoir été en grande partie financés par l’UMP
afin de masquer un dépassement du plafond des dépenses de campagne
autorisé par la loi.
Dans l’arbitrage Tapie, Claude Guéant a été placé en garde à vue,
tout comme dans le dossier des primes qu’il a perçues quand il était
directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Intérieur. Michel Gaudin a
également été placé en garde à vue dans ce dossier des primes.
AFP
URL courte:http://www.demainonline.com/?p=32749- Indigne d'être président
Nicolas Sarkozy fait l'objet de poursuites judiciaires, comme cela peut arriver à tout un chacun. Mais cela déplait à monsieur. Habitué aux frasques et aux ors, à toutes les facilités, se comportant à la manière du Maître vis à vis du serviteur, considérant que la République lui appartient et non l'inverse, monsieur ne supporte pas. Le problème c'est que pour se défendre il met en cause la Justice de notre pays, lui qui ne devrait pas y toucher, sauf à être accusé d'impartialité. C'est fait. Indigne d'être Président.
Sarko en Taule !
Et les casseroles qu’il traîne font de plus en plus de bruit...!
- Karachi ? Libye ? Bettencourt ? UMP ? Bygmalion ? Takiedine ? ...
Et les casseroles qu’il traîne font de plus en plus de bruit...!
- Karachi ? Libye ? Bettencourt ? UMP ? Bygmalion ? Takiedine ? ...
Les coups de poignards dans le dos viennent toujours de son propre camp !
Ce qui est reproché à M. Sarkozy c’est d’avoir voulu influencer le cours de la Justice, et pour cette dernière il n'y a pas de différence entre justiciables lorsqu’il s’agit de délinquance. La différence est faite par les médias parce qu'il s'agit d’un personnage connu, contrairement aux « communs des mortels » qui passent leurs épreuves en silence loin des regards des curieux et loin des médias !
Bien entendu pour « les Sarkolâtres » qui ont la mémoire courte, Sarkozy est un ange,qui n'a rien fait,et toutes ces affaires ne sont que des montages,des mensonges,un complot pour l'empêcher de revenir en 2017 !
Ce qui est reproché à M. Sarkozy c’est d’avoir voulu influencer le cours de la Justice, et pour cette dernière il n'y a pas de différence entre justiciables lorsqu’il s’agit de délinquance. La différence est faite par les médias parce qu'il s'agit d’un personnage connu, contrairement aux « communs des mortels » qui passent leurs épreuves en silence loin des regards des curieux et loin des médias !
Bien entendu pour « les Sarkolâtres » qui ont la mémoire courte, Sarkozy est un ange,qui n'a rien fait,et toutes ces affaires ne sont que des montages,des mensonges,un complot pour l'empêcher de revenir en 2017 !
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