Par Tayeb Belghiche, 2/4/2015
La patience a des limites et l’Union africaine vient de le souligner en
décidant de s’engager davantage dans le règlement du conflit du Sahara
occidental. En effet, son Conseil pour la paix et la sécurité (CPS),
l’équivalent africain du Conseil de sécurité des Nations unies, a pris
des initiatives qui feront date.
Il a décidé de créer un comité ad hoc de 10 chefs d’Etat avec pour mission de sensibiliser la communauté internationale sur l’urgence de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Cette mesure sera complétée par la mise en place d’un groupe de contact international pour une mobilisation permanente de la communauté mondiale afin de travailler pour un règlement rapide de la question sahraouie.
L’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, est chargé du suivi de ces décisions. Depuis la création de l’UA, le CPS s’est penché sur tous les conflits qui ont déstabilisé le continent. Mais il ne s’est jamais occupé du Sahara occidental. Il a laissé la question au Conseil de sécurité de l’ONU qui, malgré la bonne volonté d’un homme comme Christopher Ross par exemple, n’a pas avancé, et ce, suite au blocage de grandes puissances, la France, membre permanent et à ce titre chargée d’œuvrer pour la paix et la sécurité internationales, s’était érigée en défenseur acharné de l’expansionnisme colonial marocain, allant jusqu’à s’opposer à l’élargissement de la mission de la Minurso à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental.
Elle pousse la contradiction jusqu’à demander aux Algériens de l’aider
pour la restauration de la paix au Mali, mais bloque le processus
conforme au droit international pour le retour de la paix au Maghreb.
Le CPS a fait un constat de carence et est arrivé à la conclusion qu’en l’état actuel des choses, l’impasse perdurera pour le dernier problème de décolonisation de l’Afrique. Désormais, ceux qui veulent créer des entraves au Conseil de sécurité n’auront plus le champ libre.
D’autant que le CPS a pris de l’envergure à l’international et jouit d’un immense respect, surtout qu’il a eu un engagement constant pour la paix en Afrique.
Au point que les puissances qui gèrent le monde lui reconnaissent un rôle majeur dans la résolution des conflits et n’hésitent pas, par conséquent, à lui fournir une aide multiforme.
Il a décidé de créer un comité ad hoc de 10 chefs d’Etat avec pour mission de sensibiliser la communauté internationale sur l’urgence de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Cette mesure sera complétée par la mise en place d’un groupe de contact international pour une mobilisation permanente de la communauté mondiale afin de travailler pour un règlement rapide de la question sahraouie.
L’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, est chargé du suivi de ces décisions. Depuis la création de l’UA, le CPS s’est penché sur tous les conflits qui ont déstabilisé le continent. Mais il ne s’est jamais occupé du Sahara occidental. Il a laissé la question au Conseil de sécurité de l’ONU qui, malgré la bonne volonté d’un homme comme Christopher Ross par exemple, n’a pas avancé, et ce, suite au blocage de grandes puissances, la France, membre permanent et à ce titre chargée d’œuvrer pour la paix et la sécurité internationales, s’était érigée en défenseur acharné de l’expansionnisme colonial marocain, allant jusqu’à s’opposer à l’élargissement de la mission de la Minurso à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental.
Le CPS a fait un constat de carence et est arrivé à la conclusion qu’en l’état actuel des choses, l’impasse perdurera pour le dernier problème de décolonisation de l’Afrique. Désormais, ceux qui veulent créer des entraves au Conseil de sécurité n’auront plus le champ libre.
D’autant que le CPS a pris de l’envergure à l’international et jouit d’un immense respect, surtout qu’il a eu un engagement constant pour la paix en Afrique.
Au point que les puissances qui gèrent le monde lui reconnaissent un rôle majeur dans la résolution des conflits et n’hésitent pas, par conséquent, à lui fournir une aide multiforme.
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