Diaspora sahraui,
Le cyber-activiste
@Chris_coleman24 est apparu sur la toile le 2 octobre 2014. Ses premières publications ont visé le sujet névralgique au Maroc : la question du Sahara Occidental, dénommée « Question Nationale » dans les documents secrets de la diplomatie marocaine. Un sujet sensible au point que la question est gérée par la centrale de la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain.
@Chris_coleman24 est apparu sur la toile le 2 octobre 2014. Ses premières publications ont visé le sujet névralgique au Maroc : la question du Sahara Occidental, dénommée « Question Nationale » dans les documents secrets de la diplomatie marocaine. Un sujet sensible au point que la question est gérée par la centrale de la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain.
Coleman et ceux qui se trouvent derrière lui ont voulu frapper là où ça
fait mal au Maroc, affirmer la colonisation du Sahara Occidental par le
Maroc étant le but principal de la diplomatie chérifienne et ainsi
devenir une puissance régionale incontournable grâce à ses nombreuses
ressources naturelles qui attirent le convoitise de la France, allié
principal du Maroc dans ce conflit qui dure depuis bientôt 40 ans. Un
soutien qui n’est pas pour les beaux yeux de Mohammed VI ni de ses
sujets, mais pour les matières premières dont regorge le sous-sol de
notre pays.
Suite à l’incident du patron de la DGST, El Hammouchi qui a failli être
interrogé par la justice française, Rabat a voulu exprimer son
mécontentement en suspendant la coopération sécuritaire avec la France.
Une décision qui leur a été fatale, puisque le 2 octobre 2014, un
mystérieux hacker a dévoilé des documents d’une extrême gravité. Ses
publications ont été arrêtés le 28 janvier 2015 coïncidant avec
l’annonce de la normalisation des relations entre la France et le Maroc.
Deux mois après la suspension du compte « Chris Coleman » par la
direction du Twitter, un certain @chris_coleman7 prétend être le hacker
@chris_coleman24 sans apporter des explications sur les motifs de sa
longue absence ni son changement de nom et les documents qu’il a pondus
sur la toile « s’apparentent plutôt à des dépêches de la MAP qu’à des
textes confidentiels » selon les mots utilisés par un site marocain.
Selon l’avis des connaisseurs des méthodes du Makhzen marocain, les
services secrets marocains veulent s’approprier l’identité du fameux
hacker français pour s’attaquer au Front Polisario avec des documents
fabriqués par la DGED marocaine. Des pratiques qui n’étonnent pas
connaissant la nature rêveuse des autorités marocaines.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire