Sahara: l’Union africaine campe sur ses positions
Quelques semaines avant le renouvellement du mandat de la Minurso par le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union africaine réitère dans un rapport son appui à l’élargissement du mandat à la surveillance des droits de l’Homme.
L’Union africaine (UA) se dit préoccupée par le fait que, « près de quatre décennies après le déclenchement du conflit au Sahara Occidental, tous les efforts déployés à ce jour en vue de trouver une solution n’ont pu atteindre les résultats escomptés ». Dans un rapport publié le 27 mars, la Présidente de la Commission sur l’évolution du processus de paix au Sahara et secrétaire générale de l’UA Nkosazana Dlamini-Zuma revient sur l’histoire du conflit et notamment sur l’avancée des négociations et des discussions ces dernières années.
Elle évoque également le renouvellement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies au Sahara), qui expire le 30 avril 2015. Ainsi, elle rappelle son «espoir» que lors du renouvellement du mandat par le Conseil de sécurité, ce dernier «saisira cette occasion pour donner à la Minurso un mandat en matière de droits de l’homme, en vue de permettre […] une surveillance soutenue, indépendante et impartiale des droits de l’homme, tant dans le territoire [le Sahara, ndlr] que dans les camps de réfugiés [à Tindouf, ndlr] ».
Nkosazana Dlamini-Zuma
Rappelons que l’année dernière, dans une première version du rapport de la Minurso présentée le 10 avril 2014, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait souligné la nécessité de surveiller de manière « durable, indépendante et impartiale » les droits de l’Homme dans la région. Une position que l’UA, dont le Maroc s’est retiré en 1984, suite à l’inclusion du Front Polisario, s’était empressée de soutenir. En réaction, Mohammed VI avait appelé le secrétaire général onusien et avait insisté sur l’« impératif de préserver les paramètres de la négociation définis par le Conseil de Sécurité […] et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses ».
Et le royaume avait obtenu gain de cause : le Conseil de sécurité a adopté, le 29 avril 2014, une résolution prorogeant d’une année supplémentaire le mandat de la Minurso sans inclure de mécanismes d’observations des droits de l’Homme.
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aussi que le Conseil de sécurité « règle la question de l’exploitation des ressources naturelles du territoire » et revient sur le forum Crans Montana organisé à Dakhla le 12 mars dernier, rappellant que l’UA a demandé aux organisateurs d’annuler l’événement et a incité la société civile africaine à ne pas y participer.
Enfin, la présidente de la Commission revient sur sa rencontre en février dernier avec une délégation du PAM, menée par le numéro 2 du parti Ilyas El Omari et composée des députés Khadija Rouissi et Mehdi Bensaïd pour évoquer entre autres la question du Sahara. Une rencontre qui intervenait quelques semaines après la désignation à la présidence de l’organisme du chef de l’Etat zimbabwéen Robert Mugabé. A cette occasion, il avait prononcé un discours dans lequel il affichait sa position anti marocaine sur le sujet « le continent ne sera pas libre tant que nos frères du Sahara resteront sous occupation marocaine ».
L’Union africaine (UA) se dit préoccupée par le fait que, « près de quatre décennies après le déclenchement du conflit au Sahara Occidental, tous les efforts déployés à ce jour en vue de trouver une solution n’ont pu atteindre les résultats escomptés ». Dans un rapport publié le 27 mars, la Présidente de la Commission sur l’évolution du processus de paix au Sahara et secrétaire générale de l’UA Nkosazana Dlamini-Zuma revient sur l’histoire du conflit et notamment sur l’avancée des négociations et des discussions ces dernières années.
Elle évoque également le renouvellement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies au Sahara), qui expire le 30 avril 2015. Ainsi, elle rappelle son «espoir» que lors du renouvellement du mandat par le Conseil de sécurité, ce dernier «saisira cette occasion pour donner à la Minurso un mandat en matière de droits de l’homme, en vue de permettre […] une surveillance soutenue, indépendante et impartiale des droits de l’homme, tant dans le territoire [le Sahara, ndlr] que dans les camps de réfugiés [à Tindouf, ndlr] ».
Nkosazana Dlamini-Zuma
Rappelons que l’année dernière, dans une première version du rapport de la Minurso présentée le 10 avril 2014, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait souligné la nécessité de surveiller de manière « durable, indépendante et impartiale » les droits de l’Homme dans la région. Une position que l’UA, dont le Maroc s’est retiré en 1984, suite à l’inclusion du Front Polisario, s’était empressée de soutenir. En réaction, Mohammed VI avait appelé le secrétaire général onusien et avait insisté sur l’« impératif de préserver les paramètres de la négociation définis par le Conseil de Sécurité […] et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses ».
Et le royaume avait obtenu gain de cause : le Conseil de sécurité a adopté, le 29 avril 2014, une résolution prorogeant d’une année supplémentaire le mandat de la Minurso sans inclure de mécanismes d’observations des droits de l’Homme.
Nkosazana Dlamini-Zuma demande aussi que le Conseil de sécurité « règle la question de l’exploitation des ressources naturelles du territoire » et revient sur le forum Crans Montana organisé à Dakhla le 12 mars dernier, rappellant que l’UA a demandé aux organisateurs d’annuler l’événement et a incité la société civile africaine à ne pas y participer.
Enfin, la présidente de la Commission revient sur sa rencontre en février dernier avec une délégation du PAM, menée par le numéro 2 du parti Ilyas El Omari et composée des députés Khadija Rouissi et Mehdi Bensaïd pour évoquer entre autres la question du Sahara. Une rencontre qui intervenait quelques semaines après la désignation à la présidence de l’organisme du chef de l’Etat zimbabwéen Robert Mugabé. A cette occasion, il avait prononcé un discours dans lequel il affichait sa position anti marocaine sur le sujet « le continent ne sera pas libre tant que nos frères du Sahara resteront sous occupation marocaine ».
Nkosazana Dlamini-Zuma
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