par Bill Van Auken, wsws, 4/9/2015
Les
images déchirantes de la dépouille d'un petit garçon sryien, Aylan
Kurdi, sur une plage turque, le visage dans le sable, puis dans les
bras d'un secouriste, ont révélé au monde entier l'horreur de la crise
qui se déroule aux frontières de l'Europe.
Michel Kichka, Israël
Sa famille était venue de Kobane, fuyant avec des centaines de
milliers d'autres. Un siège prolongé du groupe Etat islamique (EI) et
d'intenses bombardements US n’ont laissé de cette ville syrienne que
des ruines, détruit ses maisons, son approvisionnement en eau et en
électricité, son système d'assainissement, et ses infrastructures
médicales. En tout, douze réfugiés ont trouvé la mort avec Aylan, dont
sa mère et son frère âgé de cinq ans, noyés en essayant d'atteindre la
Grèce. Son père, seul survivant de la famille, a dit qu'il retournerait
en Syrie avec leurs corps pour dire à ses parents qu'il espérait
seulement mourir et être enterré à côté d'eux.
Les coupables de ces morts ne manquent pas, comme pour plusieurs
milliers d'autres morts, noyés en Méditerranée ou asphyxiés après avoir
été entassés dans des camions surchauffés.
Le gouvernement du Parti conservateur au Canada a ignoré une demande
faite en juin par la tante de l'enfant, qui vit en Colombie
Britannique, d'accorder l'asile à la famille d'Aylan.
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