Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

jeudi 30 juillet 2015

Pétition : Le Maroc doit agir pour mettre fin à la torture et à l’impunité


Campagne contre la torture à Rabat en 2014
Campagne contre la torture à Rabat en 2014
[28/07/2015]
Au Maroc, les violences peuvent commencer dès l'arrestation par la police et les gendarmes, au cours d'interrogatoires lors de la garde à vue, ou en prison. Tout le monde peut être torturé : les militants politiques, les prisonniers qui organisent des manifestations ou les personnes soupçonnées d’infractions de droit commun. Récemment, des personnes ont même été emprisonnées pour avoir dénoncé des actes de torture. 
Non contentes de ne pas appliquer les protections juridiques existantes pour la lutte contre la torture, les autorités marocaines n'enquêtent pas non plus sur les allégations de torture et elles continuent d'utiliser des « aveux » obtenus sous la torture lors des procès. L'impunité des responsables et l'absence d'obligation de rendre des comptes règnent. 
En mai 2014, le roi Mohamed VI a déclaré qu'il ne saurait tolérer la torture. Appelez-le à respecter sa promesse de mettre fin aux actes de torture et autres mauvais traitements, afin que cela se concrétise à la fois dans la loi et dans la pratique. 

Signez notre pétition au roi Mohamed VI

Votre Majesté,
Je salue votre engagement à ne pas tolérer la torture. Cependant, malgré vos promesses, des allégations d'actes de torture et d'autres mauvais traitements commis par les forces de sécurité continuent à faire surface et les garanties légales en vigueur au Maroc contre la torture sont régulièrement bafouées. Votre promesse de lutter contre la torture doit être complétée par une action concrète pour éradiquer cette pratique odieuse. 
Le droit marocain doit consacrer les garanties les plus fortes contre la torture et autres mauvais traitements, et ces garanties doivent être mises en œuvre par tous les représentants des forces de l’ordre. 
Les personnes qui dénoncent des actes de tortures doivent être protégées du harcèlement et de l'intimidation, et les agents des forces de sécurité suspectés d'avoir commis des actes de torture et d'autres mauvais traitements doivent être suspendus en attendant une enquête.
Toute allégation de torture ou de mauvais traitements doit faire l'objet d'enquêtes approfondies, impartiales et indépendantes ; notamment en veillant à ce que toutes les personnes qui formulent de telles allégations soient examinées par un médecin indépendant dans les plus brefs délais. Ceux qui passent outre l'interdiction de torture ou d'autres mauvais traitements doivent être traduits en justice. Les survivants doivent pouvoir rapidement obtenir pleine réparation.
Je vous prie de croire, Votre Majesté, à l’expression de ma haute considération.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire