COMMUNIQUE
Le Comité Hicham Mansouri a décidé au cours de sa réunion qui s'est tenue à Paris le 20 septembre 2015 de devenir le Comité pour la liberté d'expression et d'opinion au Maroc.
Le 31 août a son retour au Maroc, l'historien Maâti Monjib, président de Freedom now et membre de l'Association marocaine pour un journalisme d'investigation s'est vu signifier qu'il était recherché pour atteinte à la sûreté de l’État. Le 16 septembre, la police l'a empêché de prendre l'avion pour l'Espagne afin de participer à un colloque. Pour protester contre la violation de la liberté d'expression et de mouvement, il a entamé une grève de la faim pour trois jours le 16 septembre.
Le 8 septembre, Karima Nadir, vice présidente de l'Association des droits numériques - ADN, a été interrogée pendant cinq heures par la police judiciaire à Casablanca. Elle a été accusée de "fausses dénonciations", "dépréciation des efforts de l'État", et "insulte envers les autorités".
Devant ces attaques contre les défenseurs des droits humains qui interviennent dans un contexte de régression des libertés politiques, de violation de la Constitution marocaine dans le domaine des droits civils et politiques, le Comité justifie son nouveau titre de Comité pour la liberté d'expression et d'opinion au Maroc, dans le but de défendre la démocratie et l’État de droit au Maroc, et de lutter sans relâche contre toutes les atteintes à la liberté d'expression et contre toutes les arrestations arbitraires.
Le Comité Hicham Mansouri a décidé au cours de sa réunion qui s'est tenue à Paris le 20 septembre 2015 de devenir le Comité pour la liberté d'expression et d'opinion au Maroc.
Le Comité Hicham Mansouri a été créé
pour répondre à l'injuste condamnation du journaliste Hicham Mansouri, chef de
projet de l'Association marocaine pour le journalisme d'investigation, afin
d'obtenir sa libération de la prison Zaki de Salé. Hicham Mansouri a été
violemment arrêté à son domicile le 17 mars 2015 à Rabat et condamné le 30 mars
à 10 mois de prison et 40 000 DH pour un délit d'adultère monté de toute
pièce.
Depuis cette condamnation, la répression a touché d'autres personnalités marocaines qui combattent en faveur de la démocratie, de la liberté et des droits humains.
Depuis cette condamnation, la répression a touché d'autres personnalités marocaines qui combattent en faveur de la démocratie, de la liberté et des droits humains.
Le 13 août le journaliste Samad Ayache a été
arrêté et interrogé pendant une dizaine d'heures. Il est accusé de «
déstabiliser la loyauté des citoyens envers les institutions constitutionnelles
», de « tentative de semer la discorde » et de servir « les intérêts étrangers
». Le 25 août, il a été empêché de prendre l'avion pour la Tunisie afin de
participer à un séminaire de journalistes. Il lui est interdit de quitter le
territoire marocain.
Le 31 août a son retour au Maroc, l'historien Maâti Monjib, président de Freedom now et membre de l'Association marocaine pour un journalisme d'investigation s'est vu signifier qu'il était recherché pour atteinte à la sûreté de l’État. Le 16 septembre, la police l'a empêché de prendre l'avion pour l'Espagne afin de participer à un colloque. Pour protester contre la violation de la liberté d'expression et de mouvement, il a entamé une grève de la faim pour trois jours le 16 septembre.
Le 8 septembre, Karima Nadir, vice présidente de l'Association des droits numériques - ADN, a été interrogée pendant cinq heures par la police judiciaire à Casablanca. Elle a été accusée de "fausses dénonciations", "dépréciation des efforts de l'État", et "insulte envers les autorités".
Devant ces attaques contre les défenseurs des droits humains qui interviennent dans un contexte de régression des libertés politiques, de violation de la Constitution marocaine dans le domaine des droits civils et politiques, le Comité justifie son nouveau titre de Comité pour la liberté d'expression et d'opinion au Maroc, dans le but de défendre la démocratie et l’État de droit au Maroc, et de lutter sans relâche contre toutes les atteintes à la liberté d'expression et contre toutes les arrestations arbitraires.
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