Par Le drapeau rouge - Partisan No18 • 2/3/2012
Au moment de mettre sous presse, cela faisait déjà plus de 70 jours* que le prisonnier politique Azzedine Eroussi était en grève de la faim au Maroc.
Au moment de mettre sous presse, cela faisait déjà plus de 70 jours* que le prisonnier politique Azzedine Eroussi était en grève de la faim au Maroc.
Militant communiste âgé de 22 ans, Azzedine a été condamné pour son appartenance à la mouvance des «basistes» et son activité au sein de l’Union nationale des étudiants marocains (UNEM). Arrêté le 1er décembre dans l’enceinte de la faculté de Taza, il est actuellement en danger de mort. Quatre autres militants l’ont rejoint dans sa protestation et ont entamé à leur tour une grève de la faim le 23 janvier.
Ces cas s’ajoutent aux dizaines, voire aux centaines de prisonnières et prisonniers politiques, qui subissent la répression impitoyable d’un régime obscurantiste et corrompu, dirigé d’une main de fer par le roi Mohammed VI. Rappelons-nous la martyre Saida Lamnabehi, qui nous a quitté après 40 jours de grève, ainsi que les martyrs Belhouari, Dourayedi et Chbada. Si rien n’est fait au cours des prochains jours, Azzedine Eroussi subira le même sort.
Le régime marocain est le premier responsable du sort du détenu politique Azzedine; c’est lui le responsable de sa torture qui dépasse l’imagination. La jeunesse marocaine est laissée pour compte, entre un régime réactionnaire de droite et une «gauche» qui court derrière le premier ministre. Le tout, sous l’œil bienveillant des puissances impérialistes, dont la prétendue «sollicitude» pour les peuples arabes s’arrête là où prévalent leurs intérêts.
Dans une lettre de la famille d’Azzedine, on peut lire: «Notre fils a subi toutes sortes de torture, ils lui ont fracassé les bras, les doigts et les pieds après l’avoir dévêtu… Les rares fois où on a pu lui rendre visite, les gardes nous ont provoqués et nous ont parfois même interdit de le voir.»
Agissons immédiatement pour sauver la vie d’Azzedine Eroussi !
Ces cas s’ajoutent aux dizaines, voire aux centaines de prisonnières et prisonniers politiques, qui subissent la répression impitoyable d’un régime obscurantiste et corrompu, dirigé d’une main de fer par le roi Mohammed VI. Rappelons-nous la martyre Saida Lamnabehi, qui nous a quitté après 40 jours de grève, ainsi que les martyrs Belhouari, Dourayedi et Chbada. Si rien n’est fait au cours des prochains jours, Azzedine Eroussi subira le même sort.
Le régime marocain est le premier responsable du sort du détenu politique Azzedine; c’est lui le responsable de sa torture qui dépasse l’imagination. La jeunesse marocaine est laissée pour compte, entre un régime réactionnaire de droite et une «gauche» qui court derrière le premier ministre. Le tout, sous l’œil bienveillant des puissances impérialistes, dont la prétendue «sollicitude» pour les peuples arabes s’arrête là où prévalent leurs intérêts.
Dans une lettre de la famille d’Azzedine, on peut lire: «Notre fils a subi toutes sortes de torture, ils lui ont fracassé les bras, les doigts et les pieds après l’avoir dévêtu… Les rares fois où on a pu lui rendre visite, les gardes nous ont provoqués et nous ont parfois même interdit de le voir.»
Agissons immédiatement pour sauver la vie d’Azzedine Eroussi !
Téléphonez ou écrivez à l’ambassade du Maroc au Canada au 613 236-7391 (courriel: sifamaot@bellnet.ca) pour exprimer votre préoccupation et exiger sa libération immédiate!
* 85 aujourd'hui (ndlr)
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Vous pouvez aussi ajouter vos noms aux 2608 signature aux 2 pétitions, pour faire pression sur les autorités marocaines :
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/silence-etudiants-marocains-greve-faim-ezedine-eroussi-danger-mort-431.html
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