Il
meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui
qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant
tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne
parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui évite
la passion et son tourbillon d’émotions, celles qui redonnent la lumière
dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Vis maintenant ! Risque-toi aujourd’hui ! Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement ! Ne te prive pas d’être heureux ! »
Poème de Pablo Neruda ( Chili )
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