Rassemblement pour dire NON au verdict du procès du démantèlement sanglant du camp de Gdeim
Izik
INVITATION
RASSEMBLEMENT
Mardi 12 Mars 2013
– 12h à 14h
- Place des Nations
Genève
Pour la libération des prisonniers politiques Sahraouis !
Le tribunal militaire permanent marocain à Rabat a condamné 25
civils sahraouis, militants et défenseurs des droits humains le 17 Février 2013
à des lourdes peines de prison sans possibilité de recours à l’appel. Les
sentences sont les suivantes : 9 condamnations à perpétuité ; 4 condamnations à
30 ans de prison ferme ; 7 condamnations à 25 ans de prison ferme, 3
condamnations à 20 ans de prison ferme ; 2 condamnations "à ce qu’ils ont purgés
de leur emprisonnement" (2 ans et 3 mois).Tel a été le lourd verdict proclamé dans la
nuit du 16 au 17 février 2013 par les juges de la cour militaire de Rabat.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à mettre en cause la
légitimité de ce procès militaire, notamment dans des déclarations du
porte-parole du Haut-commissariat des droits de l’homme, la Commission Africaine
des droits de l’homme et des peuples, Amnesty international, la Fédération
Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), le centre R.F. Kennedy pour les
Droits de l’Homme, et de nombreuses ONG, partis politiques, Syndicats,
Parlementaires...
Pour sa part, le Rapporteur spécial contre la torture, Mr. Juan
Mendez, a clairement recommandé dans son rapport sur le Maroc et le Sahara
Occidental présenté à la 22ème session du Conseil des droits de l’homme qui se
tient actuellement à Genève
"De reconsidérer la compétence du tribunal militaire
pour connaître d’affaires concernant des civils dans le cas des 23 Sahraouis en
détention à la prison 1 de Salé et de veiller à ce qu’en principe, les civils ne
soient pas condamnés par des tribunaux militaires ; d’ouvrir des enquêtes
sérieuses et impartiales pour établir les faits exacts dans cette affaire et
déterminer quelle est la responsabilité des membres de la police ou des forces
de sécurité ; et d’enquêter sur toutes les allégations de torture et de mauvais
traitements."
Nous vous invitons à venir nombreux à ce rassemblement pour
exprimer votre indignation et votre refus face au jugement de civils sahraouis
devant des tribunaux d’exceptions en violation à la IV Convention de Genève
relative à la protection des populations civiles en temps de guerre. Rappelons
que le Sahara Occidental est un territoire non-autonome inscrit dans la liste
onusienne de décolonisation.
Prises de parole de plusieurs personnalités genevoises, suisses et
internationales :
Rémy Pagani, Maire de Genève ; Doris Leuenberger et Dina
Bazarbachi, avocates, observatrices de procès à El Ayoun ; Malik Özden et Roger
Deneys, Députés au Grand Conseil genevois ; Eric Voruz, Conseiller national ;
Christian Viret, Président du Birdhso, Mohamed Bennou, diaspora Sahraouie ;
Gianfranco Fattorini, Représentant du Mouvement contre le Racisme et pour
l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Oretta Bandettini, Représentante de la
Fondation France-Libertés-Danielle Mitterrand ; Les défenseur-e-s sahraoui-e-s
des Droits de l’Homme, El Ghalia Djimi (ASVDH), Mohamed Salem Lakhal (CODESA),
Abdoullay Judda (CODAPSO), Mustafa Machdoufi (Association des familles de
prisonniers sahraouis)
La manifestation est organisée par le Bureau
international pour le Respect des Droits de l’Homme au Sahara Occidental
(Birdhso) et le Comité suisse de soutien au peuple Sahraoui.
Elghalia DJIMI est membre du Comité des familles des disparus
Sahraouis , vice-présidente de l’ ASVDH , Association Sahraouie des Victimes des
Violations graves des Droits de l’homme commises par l’Etat du Maroc, et du
Comité des Personnes Disparues au Sahara Occidental.
MALAININ Lakhal Mohamed, secrétaire général de l’ Union des
journalistes et écrivains sahraouis (UPES) et Geneva’s Additional Representative
of the World Federation of Democratic youth (WFDY)
Malainin LAKHAL insiste sur les
conséquences du statu quo : un pourrissement de la situation ouvre la porte aux
actes désespérés. L’environnement instable du à la guerre au Mali est propice à
des influences désastreuses.
Elmachdoufi MUSTAPHA du Comité des Familles des prisonniers
politiques sahrawis de EGDIM IZIK
Les 24 Sahraouis inculpés du meurtre de membres des forces de
l’ordre lors du démantèlement du camp de Gdim Izik fin 2010 ont été condamnés à
des peines allant jusqu’à la perpétuité. Les défenseurs des droits de l’homme
hurlent au procès politique.
URL Source (Vidéos visibles à partir du site) : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/
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