Un Doc de Martin Esposito, au cinéma le 9 octobre 2013
Quand
un jeune réalisateur passe 2 ans à tourner dans une immense décharge de
la Cote d'Azur, il en sort un film sur la folie humaine : SUPER TRASH.
SUPERTRASH , Bande Annonce du film de Martin Esposito.
Tournée dans la décharge de la Glacière de Villeneuve-Loubet.
Un Doc de Martin Esposito, au cinéma le 9 octobre 2013
Quand un jeune réalisateur passe 2 ans à tourner dans une immense décharge de la Cote d'Azur, il en sort un film sur la folie humaine : SUPER TRASH.
SUPERTRASH , Bande Annonce du film de Martin Esposito.
Tournée dans la décharge de la Glacière de Villeneuve-Loubet.
Tournée dans la décharge de la Glacière de Villeneuve-Loubet.
UN
DOCU A VOIR :
Martin revient sur les lieux de son enfance. Ces lieux
sont maintenant ensevelis par une gigantesque décharge à ciel ouvert.
Seule sa cabane est toujours là, un ancien abri pour les ouvriers
agricoles de l'époque, maintenant à la lisière de la décharge. Il décide
de s'y installer et de vivre dans ce monde fait d'ordures et rythmé par
le ballet, le va-et-vient incessant des camions et bulldozers qui
déchargent et nivellent les déchets.
Petit à petit les employés de la
décharge se familiarisent avec sa présence et lui révèlent les secrets
de cette “zone“ : l'endroit de l'enfouissement des fûts d'arsenic, le
trajet du lixiviat, ce jus de décharge, ce poison mortel qui s'écoule à
travers une rivière sauvage et foisonnante jusqu'à la mer. Martin, au
fil des jours et des mois, va faire son trou dans ce monde invivable
jusqu'à sembler aller vers la folie. Il se nourrit des ordures. Il
essaye, malgré tout, de recréer un univers vivable au
milieu de la valse des camions qui l'évitent en le frôlant. Le jeune
homme ne veut pas se résigner, il essaye de rendre cet univers ludique,
humain. Il écrit dans sa cabane son journal, ses pensées. Il se lave
dans la rivière chaque jour comme de retour à un monde primaire. Il
soigne les animaux prisonniers de cet enfer, il surfe sur la vague
géante générée par les détritus.
Il est au-delà de la dénonciation, il
essaye par ce film, dans un effort désespéré, de faire une métaphore de
notre monde loin de la culpabilité. Il ne veut pas accepter cet univers
qui lui a été imposé, il veut se l'approprier, l'ingérer, le digérer.
Jusqu'au jour de la fermeture définitive où il sauvera une dernière
mouette de l'empoisonnement. La décharge fermée, Martin erre dans ce no
man's land, avec sa caméra. Il enterre des oiseaux, traîne parmi les
Caterpillar abandonnés comme s'il ne pouvait se résoudre à quitter cet
endroit. Tout est recouvert de terre, mais comme des fantômes, des sacs
de plastique s'échappent du sol et volent dans le ciel emportés par le
vent et qui frappent la caméra.
http://youtu.be/VuobBZoO_y8
Martin revient sur les lieux de son enfance. Ces lieux
sont maintenant ensevelis par une gigantesque décharge à ciel ouvert.
Seule sa cabane est toujours là, un ancien abri pour les ouvriers
agricoles de l'époque, maintenant à la lisière de la décharge. Il décide
de s'y installer et de vivre dans ce monde fait d'ordures et rythmé par
le ballet, le va-et-vient incessant des camions et bulldozers qui
déchargent et nivellent les déchets.
Petit à petit les employés de la
décharge se familiarisent avec sa présence et lui révèlent les secrets
de cette “zone“ : l'endroit de l'enfouissement des fûts d'arsenic, le
trajet du lixiviat, ce jus de décharge, ce poison mortel qui s'écoule à
travers une rivière sauvage et foisonnante jusqu'à la mer. Martin, au
fil des jours et des mois, va faire son trou dans ce monde invivable
jusqu'à sembler aller vers la folie. Il se nourrit des ordures. Il
essaye, malgré tout, de recréer un univers vivable au
milieu de la valse des camions qui l'évitent en le frôlant. Le jeune
homme ne veut pas se résigner, il essaye de rendre cet univers ludique,
humain. Il écrit dans sa cabane son journal, ses pensées. Il se lave
dans la rivière chaque jour comme de retour à un monde primaire. Il
soigne les animaux prisonniers de cet enfer, il surfe sur la vague
géante générée par les détritus.
Il est au-delà de la dénonciation, il
essaye par ce film, dans un effort désespéré, de faire une métaphore de
notre monde loin de la culpabilité. Il ne veut pas accepter cet univers
qui lui a été imposé, il veut se l'approprier, l'ingérer, le digérer.
Jusqu'au jour de la fermeture définitive où il sauvera une dernière
mouette de l'empoisonnement. La décharge fermée, Martin erre dans ce no
man's land, avec sa caméra. Il enterre des oiseaux, traîne parmi les
Caterpillar abandonnés comme s'il ne pouvait se résoudre à quitter cet
endroit. Tout est recouvert de terre, mais comme des fantômes, des sacs
de plastique s'échappent du sol et volent dans le ciel emportés par le
vent et qui frappent la caméra.
Rejoignez-nous sur Facebook http://facebook.com/Filmsactu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire