Ali Anouzla, poursuivi depuis septembre 2013 pour "apologie au
terrorisme" a confirmé avoir demandé la réouverture de son site
d'informations "Lakome" en janvier dernier. ©montage H24info
Lakome, rendu inaccessible par
l'ANRT en octobre dernier, est à nouveau accessible au Maroc. Hier, Ali
Anouzla annonçait être prêt à ouvrir un autre site d'information Lakome est à nouveau accessible depuis le Maroc, en version arabophone ou francophone à condition d'ajouter le protocole HTTPS avant l'adresse du site: https://www.lakome.com
Un évènement dont le timing ne peut être fortuit. Hier mercredi, Ali Anouzla, poursuivi depuis septembre 2013 pour "apologie au terrorisme" confirmait avoir demandé la réouverture de son site d'informations "Lakome" en janvier dernier, et assurait être prêt à en ouvrir un nouveau (Lakome2.com) en l'absence de réponse.
Pour rappel, le
journaliste avait été arrêté le 17 septembre dernier à Rabat pour avoir
publié sur la version arabophone de Lakome un lien vers une vidéo
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) appelant au jihad, dans le cadre
d'un article consacré à ce document inédit.
Inculpé pour "aide matérielle", "apologie" et "incitation au terrorisme", Ali Anouzla a été remis en liberté provisoire un mois plus tard, à la suite de la mobilisation de la soviété civile et de la médiatisation de l'affaire au Maroc et à l'étranger.
Entre-temps, l'accès aux versions francophone et arabophone du site d'information avait été bloqué dans le royaume par l'ANRT en octobre 2013, les autorités se basant sur une demande de suspension "provisoire" formulée par Ali Anouzla lui-même avant sa sortie de prison.
Aucune des versions n'a -encore?- été actualisée.
Inculpé pour "aide matérielle", "apologie" et "incitation au terrorisme", Ali Anouzla a été remis en liberté provisoire un mois plus tard, à la suite de la mobilisation de la soviété civile et de la médiatisation de l'affaire au Maroc et à l'étranger.
Entre-temps, l'accès aux versions francophone et arabophone du site d'information avait été bloqué dans le royaume par l'ANRT en octobre 2013, les autorités se basant sur une demande de suspension "provisoire" formulée par Ali Anouzla lui-même avant sa sortie de prison.
Aucune des versions n'a -encore?- été actualisée.
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