Le ministre islamiste de la communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a été malmené par une journaliste de la chaîne internationale française en arabe France24, au sujet de l’incarcération du journaliste et directeur du site Lakome, Ali Anouzla.
El Khalfi, un ex-journaliste devenu ces dernières années proche de
certaines conceptions idéologiques américaines après un long séjour aux
Etats-Unis, un séjour payé par l’Oncle Sam, défend, un peu mal, on le
voit, une décision qui, comme le signalent la plupart des observateurs,
n’a pas été prise par le gouvernement.
C’est en effet, le Palais royal qui a décidé ces poursuites contre Ali Anouzla après l’affaire du pédophile Daniel Galvan, gracié par le roi Mohamed VI. C’est en effet Lakome
a mis en lumière le fait que c’est l’entourage du roi qui décide de
tout et que ce dernier ne fait que signer des documents qu’il ne lit
pas.
Une vérité que le roi n’a pas pardonné au journaliste. Tout comme le
fait que le souverain ait été obligé de se dédire en retirant la grâce
qu’il avait octroyée au pédophile. Du jamais vu.
Dans cette affaire, la presse indépendante attendait de ce
gouvernement qu’il se range de côté dans cette énième affaire de règlement de comptes, mais comme ses prédécesseurs le gouvernement
Benkirane a secondé (on ne va pas dire « choisi » car qu’il n’a pas
cette faculté) cette vengeance contre Anouzla.
URL courte:http://www.demainonline.com/?p=27421
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire