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jeudi 3 octobre 2013

Fès : un journaliste lanceur d'alertes poursuivi au pénal risque jusqu'à un an de prison


Omar Mouzaine, journaliste



Le journaliste Omar Mouzaine, spécialisé dans les affaires criminelles de la ville de Fès, explique à Lakome être poursuivi en justice pour outrage à fonctionnaire public et publication de fausses informations. Il risque jusqu'à un an de prison.


Le journaliste Omar Mouzaine, 23 ans, correspondant de notre confrère Goud.ma à Fès et spécialisé dans les affaires criminelles locales comparait devant le tribunal de première instance de Fès le 7 octobre prochain. Il est poursuivi en état de liberté pour "outrage à fonctionnaires publics à travers des écrits et atteinte à leur honneur  et non respect dû à leur autorité" ainsi que pour "publication de fausses informations de mauvaise foi", conformément à l’article 263 du code pénal et à l’article 42 du code de la presse. Il risque entre un mois et un an de prison.

Mouzaine dit avoir subi trois jours d’interrogatoire au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca durant le mois de juillet dernier sur la base d’une plainte déposée par Mohammed Hammouchi, chef de la police judiciaire de la ville de Fès. Selon le journaliste, le chef de la PJ l'accuse de "publier de fausses informations dans l’intention de semer la terreur au sein de la population et de saper le moral des fonctionnaires de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN)".

Contacté par Lakome, Omar Mouzaine a précisé que six de ces articles sur la situation sécuritaire à Fès ont été inclus comme pièces à conviction dans le dossier, dont l’un intitulé "Dangereux : Une bande armée d’épées sème la terreur à Fès, pourchasse les citoyens et les dépouillent de leurs biens".

Omar Mouzaine pense que la police de Fès veut, à travers ce procès faire taire les lanceurs d’alertes, les associations locales et les citoyens qui dénoncent la dégradation de la situation sécuritaire dans leur ville dont certains quartiers se sont transformés en zone de non droit. Il affirme avoir été menacé par une personne se présentant comme étant l’intermédiaire d’un "très haut responsable sécuritaire local".
http://fr.lakome.com/index.php/maroc/1430-fes-un-proces-penal-contre-un-journaliste

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