Un jour nouveau se lève sur le pays de l'injustice !
Quinzième jours de détention pour Ali Anouzla et pas l'ombre d'un
quelconque signe des autorités de corriger l'énormité dont ils se sont
sciemment rendus coupables, alors que partout dans le monde, les voix
s'élèvent pour dénoncer la nouvelle vague d'exactions du régime contre
ceux qui ne partagent pas le même point de vue que les tyrans.
"In lam tasta7yi fa if3al ma chi'te !"
Si tu as décidé de boire toute honte, alors fais tout ce qu'il te plaît !
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Ahmed Touzani a partagé une photo de Abdellatif Imad.
#Free Anouzla
Rassemblement devant Consulat du Maroc à Lille
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La liberté a un prix
par saminezar , 1/10/2013
Dans un monde où les inégalités règnent affreusement, la liberté demeure une valeur absente à laquelle certaines personnes s’attachent et d’autres nuisent.
Il était une fois au plus beau pays du monde,
une personne, dite journaliste, diffusait des informations et éclairait
l’opinion publique autour de plusieurs sujets qui la préoccupent.
« Combien la monarchie coûte-t-elle ? », telle est la question que ce journaliste, nommé Ali Anouzla, s’est posée, le 28 octobre 2012,
en publiant une chronique qui a traité avec pertinence et
professionnalisme le coût que la monarchie Alaouite génère en le
comparant avec ceux des autres systèmes de gouvernances monarchiques et
républicains.
Sa majesté majestueuse Mohamed VI s’était absentée de
la scène pendant une longue durée, ce qui a suscité une certaine
inquiétude ainsi qu’une forme de curiosité sur les causes de cette
absence inhabituelle du roi des pauvres, communément appelés les
marocains.
C’est ainsi qu’Ali Anouzla s’est permis, le 04 juin 2013,
d’évoquer le sujet, considéré tabou, de l’absence du monarque ainsi que
ses liens avec sa santé et la gouvernance d’un pays qui agonise
péniblement, au sein de l’une de ses chroniques grandioses qui
connaissaient un partage massif auprès des internautes du Maroc et
d’ailleurs.
Il est grandement important de rappeler qu’Ali Anouzla
était le directeur de la version arabophone du journal électronique
indépendant Lakome qui, ne l’oublions pas, a été le
révélateur de l’affaire, désormais connue, de la libération accordée au
ressortissant espagnol, Daniel Galvan Viña, condamné pour pédophilie. Le
titre choc date du 31 juillet 2013 et a été le suivant :
« Grâce royale accordée à un espagnol, violeur de onze enfants, après avoir passé un an et demi en prison ! »
La révélation en question a été l’initiatrice d’une
vague conséquente d’indignation et de protestations à l’encontre de la
décision de libérer Daniel Galvan. Une mobilisation imposante a vu le
jour et des manifestations se sont organisées au sein de plusieurs
villes du royaume.
L’affaire #DanielGate a représenté
une onde déstabilisatrice de la monarchie et l’a révélée au peuple
marocain dans ces états les plus lâches et regrettables.
Croyez-vous qu’un journaliste, qui remet en cause le
budget monstrueux accordé à la monarchie, qui se pose des questions sur
l’absence du monarque, qui dénonce les inégalités sociales ainsi que la
propagande médiatique que mène le Mekhzen et qui révèle au grand jour la
décision d’accorder une grâce royale à un pédophile espagnol,
continuera à exercer son métier en toute placidité au sein d’un pays tel
que le Maroc ?
Nous connaissons parfaitement la réponse et le Makhzen
nous a démontré qu’il la détienne aussi en procédant à l’arrestation
d’Ali Anouzla et à son placement en détention préventive à la prison de
Salé, destinée à la détention des prisonniers inculpés pour terrorisme.
Mais pourquoi ce journaliste a-t-il été arrêté ?
Il faut savoir qu’au Maroc, le Makhzen accorde une
deadline aux personnes qui dérangent les pouvoirs publics, plus
précisément, la monarchie. L’appareil étatique suit de près toute menace
au maintien de son existence et attend le bon moment pour dévorer
cruellement sa proie, ce bon moment était bel et bien la publication, le
13 septembre 2013, d’un article informatif et
explicatif d’une vidéo attribuée à l’AQMI, Al-Qaida au Maghreb
Islamique, comprenant une incitation de la part d’Abou Mosaâb Abdel
Woudoud, l’émir de l’organisation armée, à commettre des actes
terroristes au Maroc. L’article en question ne diffusait pas la vidéo et
contenait un lien renvoyant au site Internet du quotidien espagnol El
Pais, où la vidéo était disponible.
Nous avons vécu le #DanielGate et nous voilà en pleine
lutte pour le #FreeAnouzla. L’appareil arbitraire du royaume chérifien
ne cesse de démontrer sa bassesse et son exiguïté.
Il n’y a qu’un seul devoir patriotique auquel le
peuple marocain doit accorder un intérêt conséquent, c’est bien le
combat pour un état de liberté, de dignité et de justice sociale.
http://saminezar.wordpress.com/2013/10/01/la-liberte-a-un-prix/--------------------------------------------------------------------
Ahmed Touzani a partagé une photo de Abdellatif Imad.
#Free Anouzla Rassemblement devant Consulat du Maroc à Lille
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La liberté a un prix
par saminezar , 1/10/2013
Dans un monde où les inégalités règnent affreusement, la liberté demeure une valeur absente à laquelle certaines personnes s’attachent et d’autres nuisent.
Il était une fois au plus beau pays du monde,
une personne, dite journaliste, diffusait des informations et éclairait
l’opinion publique autour de plusieurs sujets qui la préoccupent.
« Combien la monarchie coûte-t-elle ? », telle est la question que ce journaliste, nommé Ali Anouzla, s’est posée, le 28 octobre 2012,
en publiant une chronique qui a traité avec pertinence et
professionnalisme le coût que la monarchie Alaouite génère en le
comparant avec ceux des autres systèmes de gouvernances monarchiques et
républicains.
Sa majesté majestueuse Mohamed VI s’était absentée de
la scène pendant une longue durée, ce qui a suscité une certaine
inquiétude ainsi qu’une forme de curiosité sur les causes de cette
absence inhabituelle du roi des pauvres, communément appelés les
marocains.
C’est ainsi qu’Ali Anouzla s’est permis, le 04 juin 2013,
d’évoquer le sujet, considéré tabou, de l’absence du monarque ainsi que
ses liens avec sa santé et la gouvernance d’un pays qui agonise
péniblement, au sein de l’une de ses chroniques grandioses qui
connaissaient un partage massif auprès des internautes du Maroc et
d’ailleurs.
Il est grandement important de rappeler qu’Ali Anouzla
était le directeur de la version arabophone du journal électronique
indépendant Lakome qui, ne l’oublions pas, a été le
révélateur de l’affaire, désormais connue, de la libération accordée au
ressortissant espagnol, Daniel Galvan Viña, condamné pour pédophilie. Le
titre choc date du 31 juillet 2013 et a été le suivant :
« Grâce royale accordée à un espagnol, violeur de onze enfants, après avoir passé un an et demi en prison ! »
La révélation en question a été l’initiatrice d’une
vague conséquente d’indignation et de protestations à l’encontre de la
décision de libérer Daniel Galvan. Une mobilisation imposante a vu le
jour et des manifestations se sont organisées au sein de plusieurs
villes du royaume.
L’affaire #DanielGate a représenté
une onde déstabilisatrice de la monarchie et l’a révélée au peuple
marocain dans ces états les plus lâches et regrettables.
Croyez-vous qu’un journaliste, qui remet en cause le budget monstrueux accordé à la monarchie, qui se pose des questions sur l’absence du monarque, qui dénonce les inégalités sociales ainsi que la propagande médiatique que mène le Mekhzen et qui révèle au grand jour la décision d’accorder une grâce royale à un pédophile espagnol, continuera à exercer son métier en toute placidité au sein d’un pays tel que le Maroc ?
Nous connaissons parfaitement la réponse et le Makhzen
nous a démontré qu’il la détienne aussi en procédant à l’arrestation
d’Ali Anouzla et à son placement en détention préventive à la prison de
Salé, destinée à la détention des prisonniers inculpés pour terrorisme.
Mais pourquoi ce journaliste a-t-il été arrêté ?
Il faut savoir qu’au Maroc, le Makhzen accorde une
deadline aux personnes qui dérangent les pouvoirs publics, plus
précisément, la monarchie. L’appareil étatique suit de près toute menace
au maintien de son existence et attend le bon moment pour dévorer
cruellement sa proie, ce bon moment était bel et bien la publication, le
13 septembre 2013, d’un article informatif et
explicatif d’une vidéo attribuée à l’AQMI, Al-Qaida au Maghreb
Islamique, comprenant une incitation de la part d’Abou Mosaâb Abdel
Woudoud, l’émir de l’organisation armée, à commettre des actes
terroristes au Maroc. L’article en question ne diffusait pas la vidéo et
contenait un lien renvoyant au site Internet du quotidien espagnol El
Pais, où la vidéo était disponible.
Nous avons vécu le #DanielGate et nous voilà en pleine lutte pour le #FreeAnouzla. L’appareil arbitraire du royaume chérifien ne cesse de démontrer sa bassesse et son exiguïté.
Il n’y a qu’un seul devoir patriotique auquel le peuple marocain doit accorder un intérêt conséquent, c’est bien le combat pour un état de liberté, de dignité et de justice sociale.
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