600 000 adhérents de la SNJ-CGT avec la FIJ et le SNPM :
Liberté pour le journaliste marocain Ali Anouzla
,
Communiqué de presse :
Le SNJ-CGT est vivement préoccupé par le sort
de notre confrère marocain Ali Anouzla, directeur du journal en ligne
Lakome, qui a été arrêté à Casablanca pour avoir publié un lien vers un
article du quotidien espagnol El Pais, qui lui-même renvoyait vers une
vidéo attribuée au groupe Al-Qaeda au Magreb islamique (Aqmi).
Le procureur général du royaume a indiqué que la vidéo « représente une
incitation directe et sans équivoque à commettre les actes de
terrorisme au Maroc ». Les charges retenues contre notre confrère sont
lourdes et graves puisqu’il est accusé, notamment, d’assistance
matérielle et apologie de crime terroriste.
Le SNJ-CGT, avec la FIJ (Fédération internationale des journalistes ;
600 000 adhérents dans le monde) et le Syndicat national de la presse
marocaine (SNPM), réclament la libération immédiate d’Anouzla et la
restitution des ordinateurs et dossiers saisis par la police dans les
locaux de la rédaction.
« La décision prise par les autorités d’entendre Anouzla en détention
est manifestement illégale et le journaliste devrait être relâché sans
plus tarder. Il y a des lois qui régissent les violations du code de la
presse mais le recours au code pénal et à la législation anti-terroriste
est une attaque flagrante contre la liberté de la presse, que la FIJ
condamne sans réserve », a déclaré le président de la FIJ, Jim Boumelha.
Le SNJ-CGT apporte toute sa solidarité à notre confrère emprisonné et à la lutte du SNPM.
Le SNJ-CGT soutient et salue les initiatives en France qui aideront à
la mobilisation pour que Ali Anouzla recouvre sa liberté et puisse
exercer son métier.
Montreuil, le 1er octobre 2013
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