Par radiomaizirat.com/ WSHRW, 24/3/2013
L’activiste défenseur des droits de l’homme et ex-prisonneir
politique sahraoui, M. Elmami Amar Salem, président du Comité Contre la
Torture à Dakhla-Villa Cisneros, a commenté, a travers une conversation téléphonique avec un représentant de l’équipe de Radio Maizirat, que le
Représentant personnel du Secrétaire Général de l’ONU, M. Christopher
Ross, accompagné par son escorte, est arrivé à la ville de Dakhla-Villa
Cisneros en un avion appartenant à la MINURSO. La délégation s’est déplacée, à bord de véhicules “Toyota” appartenant aux forces de la
MINURSO, vers hôtel “Regency Hotel” où il séjournera.
M. Christopher
Ross, après son arrivée, a refusé d’assister à la réception qu’on lui
avait préparée à la Wilaya Jihat Wadi Dahab La Guera. Tout de suite
après qu’il s’installa dans la résidence mentionnée, M. Ross a commencé
les réunions prévues avec diverses organisations des droits de l’homme et
activistes, ainsi qu’avec des représentants de la politique et de
l’économie locales.
Les activistes défenseurs des droits de l’homme se réunissent avec M.
Christopher Ross dans la ville occupée de Dakhla à partir de 17 heures
(heure locale).
Les forces de la police marocaine et de l’armée se sont
déployées en banlieue de la ville de Dakhla-Villa Cisneros, vêtues en
civil.
Finalement, M. Elmami Amar Salem informe que les forces d’occupation
marocaines, sont en train de couper intentionnellement le service de
connexion à l’internet dans certains quartiers de la ville occupée de
Dakhla-Villa Cisneros, pour éviter par ce moyen qu’on fasse connaître
l’activité révolutionnaire du lieu.
Quant aux interruptions intentionnées de connexion à l’internet, le
Réseau Radio Maizirat, précise que la plupart des citoyens sahraouis
utilisent la connexion 3G de l’entreprise “Maroc Telecom”.
Quant aux interruptions
Source: www.radiomaizirat.com/ WSHRW
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AFP 25/3/2013
L'envoyé
personnel du secrétaire général de l'ONU Christopher Ross est arrivé
vendredi à Laâyoune, la plus grande ville du Sahara, exprimant le
souhait de "rencontrer le plus large panel d'interlocuteurs possible",
pour son deuxième séjour sur place depuis 2009.
Après plus de deux jours passés à Rabat, où il a rencontré dirigeants marocains et représentants de la société civile, M. Ross est arrivé vendredi en fin d'après-midi. "Je suis très heureux de revenir ici. J'espère rencontrer le plus large panel d'interlocuteurs possible", a-t-il déclaré dans un communiqué de la Minurso, la mission des Nations unies chargée de surveiller le cessez-le-feu depuis 1991.
Après Laâyoune, où il doit s'entretenir avec les responsables locaux ainsi qu'avec des personnalités pro-marocaines et pro-indépendantistes, l'émissaire onusien se rendra dimanche à Dakhla, à 500 km plus au sud, une étape inédite. Sa mission, qui prévoit également un séjour en Algérie, soutien des indépendantistes, et en Mauritanie, vise à sortir du statu quo. L'envoyé personnel de Ban Ki-moon, qui avait un temps été désavoué par le Maroc l'an dernier, souhaite "préparer la prochaine étape dans le processus de négociation et une reprise possible des discussions directes", avait résumé l'ONU avant le début de cette nouvelle tournée qui s'achèvera le 3 avril. Le but est "de trouver une solution politique mutuellement acceptable qui aboutisse à l'autodétermination pour la population du Sahara", selon la même source.
Lors de sa première étape à Rabat, Christopher Ross, qui présentera son rapport au conseil de sécurité de l'ONU le 22 avril, a souligné que le règlement de la question du Sahara était "plus urgente que jamais", compte tenu de l'instabilité au Sahel. Le Maroc propose* une large autonomie pour la région, mais ce plan est rejeté par le Front Polisario, qui milite pour un référendum d'autodétermination. (AFP)
NDLR : Le Maroc ne "propose" pas cette solution, mais veut l'imposer, puisqu'il ne laisse aucun choix... La "proposition" d'autonomie, qui est le maintien de la colonisation, fait partie du choix lors du référendum d'autodétermination demandé par les Sahraouis
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AFP 25/3/2013
Sahara. L'émissaire de l'ONU, M.Ross, à Laâyoune pour son deuxième séjour au Sahara.
Après plus de deux jours passés à Rabat, où il a rencontré dirigeants marocains et représentants de la société civile, M. Ross est arrivé vendredi en fin d'après-midi. "Je suis très heureux de revenir ici. J'espère rencontrer le plus large panel d'interlocuteurs possible", a-t-il déclaré dans un communiqué de la Minurso, la mission des Nations unies chargée de surveiller le cessez-le-feu depuis 1991.
Après Laâyoune, où il doit s'entretenir avec les responsables locaux ainsi qu'avec des personnalités pro-marocaines et pro-indépendantistes, l'émissaire onusien se rendra dimanche à Dakhla, à 500 km plus au sud, une étape inédite. Sa mission, qui prévoit également un séjour en Algérie, soutien des indépendantistes, et en Mauritanie, vise à sortir du statu quo. L'envoyé personnel de Ban Ki-moon, qui avait un temps été désavoué par le Maroc l'an dernier, souhaite "préparer la prochaine étape dans le processus de négociation et une reprise possible des discussions directes", avait résumé l'ONU avant le début de cette nouvelle tournée qui s'achèvera le 3 avril. Le but est "de trouver une solution politique mutuellement acceptable qui aboutisse à l'autodétermination pour la population du Sahara", selon la même source.
Lors de sa première étape à Rabat, Christopher Ross, qui présentera son rapport au conseil de sécurité de l'ONU le 22 avril, a souligné que le règlement de la question du Sahara était "plus urgente que jamais", compte tenu de l'instabilité au Sahel. Le Maroc propose* une large autonomie pour la région, mais ce plan est rejeté par le Front Polisario, qui milite pour un référendum d'autodétermination. (AFP)
NDLR : Le Maroc ne "propose" pas cette solution, mais veut l'imposer, puisqu'il ne laisse aucun choix... La "proposition" d'autonomie, qui est le maintien de la colonisation, fait partie du choix lors du référendum d'autodétermination demandé par les Sahraouis
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«Ross et la Minurso, témoins des pratiques coloniales marocaines»
La tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général de
l’ONU dans la région, entamée par la capitale du royaume chérifien, ne
saurait occulter la nature du système colonial marocain au Sahara
Occidental.
Si au cours de ses entretiens avec les responsables
marocains, Christopher Ross s’est enquis de l’approche marocaine en
direction du Sahara Occidental, sa visite dans les territoires sahraouis
occupés lui a rappelé, voire réaffirmé, la nature de la question du
Sahara Occidental. En visite des villes sahraouies encore sous
occupation marocaine, samedi à El-Ayoune, et hier à Dakhla, Christopher
Ross et des représentants de la Mission des Nations unies pour un
référendum au Sahara Occidental (Minurso), présente depuis le
cessez-le-feu en 1991, ont été témoins de la répression des services
marocains à l’encontre des manifestations pacifiques des Sahraouis. Les
témoignages de la délégation de Sahraouis venus des territoires occupés,
hier à Alger, ont porté sur les pratiques coloniales marocaines
d’atteintes à la dignité et aux droits de l’Homme. Pour le militant
sahraoui Hassen Abba, Rabat persiste «par tous les moyens à étouffer la
voix sahraouie qui s’exprime pacifiquement en faveur du droit à
l’autodétermination et à l’indépendance du Sahara Occidental». Pour
lui, «ces pratiques coloniales d’humiliation des Sahraouis, jusqu’à
déshabiller de force dans la rue les femmes sahraouies manifestant
pacifiquement, interpellent l’ONU qui doit assumer ses responsabilités
engagées pour la tenue d’un référendum d’autodétermination». Si au cours
de la conférence de presse qu’a abritée le siège du Comité national
algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS», la délégation sahraouie
a exprimé l’espoir de voir l’ONU promouvoir «la force du droit
international sur le droit de la force», il a été question aussi d’un
appel lancé à Christopher Ross. Ce dernier est invité à faire valoir
l’esprit et les textes de la charte onusienne dans la résolution du
conflit opposant le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara
Occidental, question de décolonisation. «Assez de la complaisance de
l’ONU avec la politique coloniale marocaine au Sahara Occidental», a
souligné Hassen Abba, résumant ainsi l’appel des Sahraouis à l’adresse
de Christopher Ross.
Au terme de sa tournée dans la région et le rapport que Christopher Ross présentera au Conseil de sécurité le 22 avril prochain, «l’application effective du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est l’ultime voie à même de mettre un terme aux souffrances des Sahraouis». Rabat qui n’a cessé de manœuvrer avec le soutien de ses alliés, notamment la France, dans sa colonisation depuis 1975 du Sahara Occidental persiste à miser sur le fait accompli, en vain. Les militants et les militantes rencontrés hier, et qui vont prendre part ces jours-ci, au Forum social mondial qu’abritera Tunis, comptent porter «haut et fort la portée de la lutte du peuple sahraoui pour sa dignité et son indépendance». Au moment où des capitales occidentales se précipitent dans leur soutien aux luttes pour les droits de l’Homme et à la démocratie sur la scène arabe, «un silence pesant persiste en direction des droits fondamentaux du peuple sahraoui à vivre libre et indépendant», a souligné H. Abba. Ce qui pour lui illustre amplement «la politique de deux poids deux mesures promue par l’Occident dont Paris dans son soutien de la colonisation marocaine au Sahara Occidental». Pour la délégation des militants sahraouis des territoires occupés, «nous la nouvelle génération de Sahraouis, qui vit sous l’occupation marocaine et celle des camps des réfugiés, sommes tout autant déterminés que nos ainés pour l’indépendance de notre Sahara occidental du joug colonial marocain». Et un militant de relever que «nous sommes toujours prêts aux sacrifices pour notre droit à l’indépendance, nous avons des détenus dans les geôles marocaines et nous sommes prêts à donner des martyrs pour notre indépendance».
De son côté, l’ambassadeur de la République arabe sahraoui, Brahim Ghali, la visite de Ross dans les territoires occupés lui a permis encore une fois de s’imprégner amplement de la réalité du système colonial marocain. A notre question sur les événements sur le plan régional, la guerre au Mali, et Rabat qui manœuvre sur fond de sa présence coloniale au Sahara occidental avançant sa proximité géographique avec le Mali, M. Ghali a été catégorique : «Le Maroc est un Etat narco-terroriste et ses services de renseignement sont à l’origine de la création du Mujao au Nord-Mali». Le diplomate sahraoui ajoutera plus loin que Rabat manœuvre en vain, car «l’histoire, la géographie, le peuple sahraoui et sa lutte pour son indépendance sont en permanence un rappel de la nature coloniale marocaine au Sahara Occidental». Christopher Ross est appelé au cours de sa visite dans la région et les étapes futures à promouvoir une solution sur la base de la résolution 1514 pour le règlement de la décolonisation du Sahara Occidental.
Au terme de sa tournée dans la région et le rapport que Christopher Ross présentera au Conseil de sécurité le 22 avril prochain, «l’application effective du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est l’ultime voie à même de mettre un terme aux souffrances des Sahraouis». Rabat qui n’a cessé de manœuvrer avec le soutien de ses alliés, notamment la France, dans sa colonisation depuis 1975 du Sahara Occidental persiste à miser sur le fait accompli, en vain. Les militants et les militantes rencontrés hier, et qui vont prendre part ces jours-ci, au Forum social mondial qu’abritera Tunis, comptent porter «haut et fort la portée de la lutte du peuple sahraoui pour sa dignité et son indépendance». Au moment où des capitales occidentales se précipitent dans leur soutien aux luttes pour les droits de l’Homme et à la démocratie sur la scène arabe, «un silence pesant persiste en direction des droits fondamentaux du peuple sahraoui à vivre libre et indépendant», a souligné H. Abba. Ce qui pour lui illustre amplement «la politique de deux poids deux mesures promue par l’Occident dont Paris dans son soutien de la colonisation marocaine au Sahara Occidental». Pour la délégation des militants sahraouis des territoires occupés, «nous la nouvelle génération de Sahraouis, qui vit sous l’occupation marocaine et celle des camps des réfugiés, sommes tout autant déterminés que nos ainés pour l’indépendance de notre Sahara occidental du joug colonial marocain». Et un militant de relever que «nous sommes toujours prêts aux sacrifices pour notre droit à l’indépendance, nous avons des détenus dans les geôles marocaines et nous sommes prêts à donner des martyrs pour notre indépendance».
De son côté, l’ambassadeur de la République arabe sahraoui, Brahim Ghali, la visite de Ross dans les territoires occupés lui a permis encore une fois de s’imprégner amplement de la réalité du système colonial marocain. A notre question sur les événements sur le plan régional, la guerre au Mali, et Rabat qui manœuvre sur fond de sa présence coloniale au Sahara occidental avançant sa proximité géographique avec le Mali, M. Ghali a été catégorique : «Le Maroc est un Etat narco-terroriste et ses services de renseignement sont à l’origine de la création du Mujao au Nord-Mali». Le diplomate sahraoui ajoutera plus loin que Rabat manœuvre en vain, car «l’histoire, la géographie, le peuple sahraoui et sa lutte pour son indépendance sont en permanence un rappel de la nature coloniale marocaine au Sahara Occidental». Christopher Ross est appelé au cours de sa visite dans la région et les étapes futures à promouvoir une solution sur la base de la résolution 1514 pour le règlement de la décolonisation du Sahara Occidental.
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