Par Bladi, 25/3/2013
Une petite bonne est morte dimanche à l’hôpital Hassan II d’Agadir, des suites de brûlures de troisième degré sur plusieurs parties de son corps. La victime, qui était employée par la famille d’un gendarme, est morte de maltraitances.
Âgée de moins de 14
ans, la jeune fille avait été transportée d’urgence à l’hôpital samedi,
par le gendarme et son épouse, prétextant des brûlures à l’eau
bouillante dans la salle de bain.
La jeune domestique, qui n’a pas survécu à ses blessures, devait être évacuée vers Casablanca pour y être soignée.
Une enquête a été ouverte.
D’après des sources citées par Al Massae, la fillette originaire de la région de Taroudant, travaillait depuis plus de trois ans chez ses tortionnaires, où les voisins l’entendaient souvent crier.
En 2011, Khadija, petite bonne de 11 ans, avait elle aussi été torturée à mort par la fille de son employeuse à El Jadida.
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Par Yabiladi, 26/3/2013
Assassinat. Une petite femme de ménage de 14 ans assassinée par ses employeurs.
Une
nouvelle victime s’ajoute à la longue liste noire des petites femmes de
ménage assassinées par leurs employeurs. Cette fois, le drame s’est
produit, dimanche dernier à Agadir. La fille, âgée seulement de 14 ans,
admise, la veille, au service des urgences de l’hôpital Hassan II a
succombé à de graves brûlures sur son thorax, son visage et ses mains.
Le site d’information agadir24.info rapporte que ce sont les médecins
qui ont alerté la police à la suite du premier diagnostic de l'enfant
qui travaillait chez un gendarme marié à une institutrice. Apparemment
au début de l’enquête, le couple a tenté de nier toute responsabilité
dans l’état de la petite bonne, alléguant qu’elle est tombée dans le
bain. Une thèse vite écartée par la nature des brûlures qui ne sont pas
récentes, comme laissaient entendre les employeurs, mais remontant à une
semaine. Apparemment, ils auraient essayé de soigner la mineure dans
leur maison avec l’aide de personnes supposées appartenir au corps
médical, mais en vain. Ce n’est qu'après qu’ils auraient décidé de
l’emmener à l’hôpital. La victime de 14 ans, est originaire de la ville
de Tata à environ 330 km d’Agadir. Son employeur, gendarme de son état,
habitant dans un immeuble réservée exclusivement aux hommes de Hosni
Benslimane, bénéficierait du soutien de ses collègues. Le site
d’actualité agadir24.info avance que le lieu de résidence du présumé
coupable, au même titre que son épouse, serait encerclé par les
gendarmes qui auraient interdit aux médias d’y accéder pour y glaner
quelques informations sur cet incident.
Ce drame rappelle
malheureusement bien des cas. Juillet 2011 à El Jadida, la petite bonne
Khadija, à peine 10 ans, trouvait la mort des suites des tortures
qu’elle subissait de la part de la fille de ses employeurs. Une
injustice que la justice n’a pas réellement sanctionnée. La coupable n’a
été condamnée qu’à 10 ans de prison. Une peine ridicule, sachant que
l’article 392 du Code pénal marocain prévoit ceci : « quiconque donne
intentionnellement la mort à autrui est coupable de meurtre et puni à la
réclusion à perpétuité ».
Eté 2009 à Oujda, c’est Zineb qui occupe, à
son corps défendant, la Une de l’actualité nationale. Victime,
également, de torture. Ses bourreaux : un juge local et son épouse. En
dépit des tentatives du couple d’étouffer l’affaire, cette-dernière
finira par éclater grâce à la mobilisation de la société civile, la
femme avait écopé de trois ans de prison alors que le mari n’avait même
pas été inquiété. Zineb, quant à elle, a eu de la chance. Elle vit
toujours. (Yabiladi)
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