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Les diplômés-chômeurs marocains manifestent cycliquement depuis dix ans (dr.)
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Le problème des diplômés chômeurs est en passe
de devenir la hantise des gouvernements qui se succèdent depuis l'ère
Jettou au Maroc. L'actuel gouvernement, dirigé par Abdelilah Benkirane,
n'a pas trouvé le sésame pour régler définitivement cette crise de
l'emploi des universitaires marocains qui manifestent pratiquement
chaque jour depuis une dizaine d'années devant le Parlement, à Rabat.
Echec de la croissance par l'emploi
Devant le
parlement, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane avait en novembre
2011 présenté un programme économique centré sur une croissance de
5,5%, avec comme objectif de réduire le chômage à 8%. Une année et
quelque mois après, les chiffres restent moroses : le chômage est
toujours officiellement à 9% avec une hausse de 0,1 point en 2012, selon
le Haut Commissariat au Plan (HCP), et le sous emploi est passé de
10,5% en 2011 à 9,2% en 2012. Les marches et manifestations de
protestation des diplômés-chômeurs ont par ailleurs fini par donner
naissance à l'association nationale des diplômés-chômeurs. Une réponse
aux promesses non tenues du gouvernement, notamment l'intégration de
plus de 1.000 universitaires dans l'administration en juillet dernier.
Plus que jamais, la question de l'emploi des jeunes diplômés chômeurs,
qui observent depuis plus de dix ans des manifestations et des
sit-in
cycliques devant le parlement, est un réel souci pour le gouvernement.
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