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jeudi 28 mars 2013

Fatima Ifriqui cesse d’écrire à la suite d’intimidations



Fatima Ifriqui vient d'annoncer sa décision de cesser la publication de sa chronique hebdomadaire dans le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. Dans une très belle langue, elle laisse entendre que sa décision est motivée par des pressions subies en raison de ses positions. 
De source proche de Fatima Afriqui, Lakome a appris que les pressions se seraient exercées non seulement dans le cadre de son travail mais également dans sa vie privée.

L'ancienne animatrice sur Al Oula est l'une des très rares figures connues des médias d'Etat qui a pris fait et cause pour le mouvement du 20 Février. Elle a souvent pris part aux manifestations organisées par les promoteurs du mouvement. Fatima Ifriqui s'était par la suite illustrée par sa chronique hebdomadaire dans laquelle elle exprimait ses positions en faveur de la démocratie et du respect des libertés.
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Aziz EnhailiCe soir, notre bien aimé Maroc ne sort nullement grandi de cette tactique scandaleuse d'intimidation et d'harcèlement d'une plume libre et qui a forcé la journaliste Fatima Ifriqi à cesser de publier sa chronique.

Salah Elayoubi
Fatima Ifriqi menacée de mort par les suppôts de Tozzzzzzz et sa dictature nauséabonde et aux méthodes d'un autre âge, me fait penser à ce film bouleversant "The power of one", "La puissance de l'ange", avec Morgan Freeman en entraîneur de boxe dans une Afrique du Sud de l'Apartheid et qui se fait battre à mort pour traduire ce que chante son poulain blanc, Stephan Dorf, en langue zouloue: "Ils vont ils viennent, ils ont peur ! Ce sont des lâches !". Il va des blancs d'Afrique du Sud comme des tyrans au Maroc: "Ils vont, ils viennent, ils font dans leur froc, de nous voir toujours vivants !"

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