Par Simo Sbaï, demainonline, 27/2/2014
Après la tentative de sept policiers français de notifier à Abdellatif Hammouchi, le directeur général de la DST,
la police politique marocaine, la convocation d’une juge française en
charge de plusieurs plaintes pour torture le concernant, le magistrat de
liaison marocain accrédité à Paris a effectué des « démarches » « en vue d’obtenir les éclaircissements nécessaires auprès des autorités judiciaires françaises » sur le « non-respect » de ces conventions, et ce « vainement durant trois jours », déplore le ministère marocain de la justice dirigé par l’islamiste et polygame El Mostafa Ramid.
Cela « dénote un comportement que les autorités judiciaires
marocaines n’ont jamais observé dans leur coopération avec leurs
homologues françaises », poursuit-il, avant de fustiger des comportements constituant « une atteinte grave aux règles élémentaires de la coopération entre les deux pays ».
C’est vrai ça ? « Les autorités judiciaires marocaines n’ont
jamais observé dans leur coopération avec leurs homologues françaises un
tel comportement»?
Pourtant cela fait une bonne dizaine d’années qu’un juge français Patrick Ramaël, a demandé au juge Abdelkader Chentouf, en respectant bien entendu toutes les « règles élémentaires de la coopération entre les deux pays » l’adresse de deux autres « personnalités » marocaines recherchées par la justice française : le général Hosni Benslimane et le général à la retraite Abdelhak Kadiri.
Réponses réitérées de ce bon juge Chentouf : il ne connait pas
l’adresse du patron de la gendarmerie royale, ni celle de
l’ex-inspecteur des FAR.
Ne riez pas !
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