- Par : Aïcha Akalay, 21/2/2014
Dans un rapport explosif,
la Cour des comptes présidée par Driss Jettou, affirme que l’achat de
deux vaccins par le ministère de la santé, sous Yasmina Baddou ne s’est
pas fait dans la transparence ni dans le respect des procédures en
vigueur.
Achats non justifiés
Il s’agit des vaccins anti-pneumococciques et anti-rotavirus qui ont été achetés en 2010 pour la somme de 550 millions de dirhams. La Cour des comptes reproche au département de Yasmina Baddou d’avoir acquis ces vaccins alors que les données épidémiologiques ne le justifiaient pas. Le rapport indique que “Le Maroc est parmi les rares pays à revenu intermédiaire à avoir introduit ces vaccins. En France, par exemple, le vaccin anti-rotavirus ne figure pas dans le schéma vaccinal de la santé publique”.
Non respect des procédures
La procédure courante d’acquisition des vaccins n’a pas été respectée. Le Maroc a toujours acquis des vaccins entrant dans le cadre du PNI (programme national d’immunisation) à travers l’UNICEF. Ce qui permettait d’obtenir des prix abordables. Or pour l’introduction de ces deux vaccins l’UNICEF n’a pas été consulté, peut-on lire dans le rapport. De plus, le comité national technique et scientifique de vaccination n’a pas été consulté pour l’introduction de ces vaccins. Les directions concernées par les questions liées à la vaccination au sein du ministère de la santé n’ont pas été consultées elles non plus.
Financement de l’acquisition des vaccins aux dépends des crédits dédiés aux établissements de santé
Le ministère n’avait pas les moyens de payer ces vaccins. Le montant annuel des deux marchés représente près de 86% du budget de l’ensemble des programmes de santé publique. En 2010, il n’y avait pas de crédits prévus pour l’achat de vaccins alors l’argent a été “puisé sur une enveloppe extra budgétaire de 640 millions de dirhams qui était réservée au soutien du RAMED( Régime d’assistance médicale)".
Extraits du rapport publiés par nos confrères d'Al Yaoum24
Achats non justifiés
Il s’agit des vaccins anti-pneumococciques et anti-rotavirus qui ont été achetés en 2010 pour la somme de 550 millions de dirhams. La Cour des comptes reproche au département de Yasmina Baddou d’avoir acquis ces vaccins alors que les données épidémiologiques ne le justifiaient pas. Le rapport indique que “Le Maroc est parmi les rares pays à revenu intermédiaire à avoir introduit ces vaccins. En France, par exemple, le vaccin anti-rotavirus ne figure pas dans le schéma vaccinal de la santé publique”.
Non respect des procédures
La procédure courante d’acquisition des vaccins n’a pas été respectée. Le Maroc a toujours acquis des vaccins entrant dans le cadre du PNI (programme national d’immunisation) à travers l’UNICEF. Ce qui permettait d’obtenir des prix abordables. Or pour l’introduction de ces deux vaccins l’UNICEF n’a pas été consulté, peut-on lire dans le rapport. De plus, le comité national technique et scientifique de vaccination n’a pas été consulté pour l’introduction de ces vaccins. Les directions concernées par les questions liées à la vaccination au sein du ministère de la santé n’ont pas été consultées elles non plus.
Financement de l’acquisition des vaccins aux dépends des crédits dédiés aux établissements de santé
Le ministère n’avait pas les moyens de payer ces vaccins. Le montant annuel des deux marchés représente près de 86% du budget de l’ensemble des programmes de santé publique. En 2010, il n’y avait pas de crédits prévus pour l’achat de vaccins alors l’argent a été “puisé sur une enveloppe extra budgétaire de 640 millions de dirhams qui était réservée au soutien du RAMED( Régime d’assistance médicale)".
Extraits du rapport publiés par nos confrères d'Al Yaoum24
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