Par les signataire(s) du communiqué :
Agir pour l'Environnement, Générations Futures
Paris le 24 février 2014 – Le procureur du tribunal
correctionnel de Dijon a réclamé une peine de 1 000 € d’amende dont 500 €
avec sursis à l’encontre d’Emmanuel Giboulot, viticulteur bio
poursuivit pour avoir refusé d’épandre sur ses vignes, à titre
préventif, un insecticide traitant la flavescence dorée (maladie de la
vigne). Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril prochain.
Pour les organisations signataires, il est inacceptable qu'un
viticulteur soit condamné, même symboliquement, pour avoir refusé de
traiter ses vignes à l’aide d’un insecticide pouvant déséquilibrer tout
un écosystème.
Pour Sophie Bordères d'Agir pour l'environnement « Il
est aberrant qu'un viticulteur soit condamné, même à hauteur de 1 000 €
pour une faute qui n'en est pas une. Sur le principe, l'Etat devrait
plutôt aider les viticulteurs qui s'attachent à produire dans le respect
de l'environnement et de la santé. »
Pour Nadine Lauverjat, de Générations Futures « refuser
de polluer n’est ni un délit ni un crime ! C’est le message porté à
travers la lutte que mène Emmanuel et ses collègues viticulteurs en
refusant ces traitements systématiques. Nous espérons que le délibéré
attendu le 7 avril donnera raison à Emmanuel et prouvera que le tout
chimique, c’est pas automatique ! »
A l'heure où les dangers sanitaires des pesticides ne sont un secret pour personne, il est grand temps de se tourner vers l'agriculture biologique, respectueuse aussi bien de la santé que de l'environnement, au lieu de promouvoir le tout chimique synonyme d'une production intensive utilisant des traitements chimiques préventifs inadaptés et dangereux pour les agriculteurs comme pour les consommateurs et l'environnement !
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