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vendredi 28 février 2014

Torture : Je vais déposer plainte contre MM. Ramid et Abdennabaoui. Témoignage à lire !


Combe

Je me nomme Alain Combe et j’ai vécu l’enfer durant deux années dans les geôles marocaines.  Les autorités chérifiennes comme françaises connaissaient mon innocence.
J’ai survécu dans des conditions abominables et confirme l’existence de la torture.
Je confirme l’intégralité des propos rapportés par ce haut diplomate français en poste aux Etats Unis.
Oui, le Maroc se comporte comme une sirène qui attire par ses charmes les subventions et autres dons des pays occidentaux et s’offusque lorsque des vérités sont exprimées.
Oui, je me prépare à porter officiellement plainte contre les Autorités marocaines, et spécialement contre le ministre de la justice El Mostafa Ramid et Mohammed Abdennabaoui, directeur des affaires pénales et des libertés, pour actes de torture et complicité de détention illégale, en autres chefs d’accusation.
Oui, les diplomates français savent tout, je l’affirme, car cette situation ne peut rester impunie.
Non, le Maroc n’est pas une pucelle effarouchée comme elle essaye de le prétendre mais une vieille maîtresse passée maître dans l’art de la dissimulation et du simulacre.
Une grâce royale avait aussi été demandée en ma faveur par la République française, et balayée par les autorités marocaines. Et là, oui !, c’était un véritable incident diplomatique, car comme je l’ai crié haut et fort à l’époque  » Le Maroc a pissé sur la France  ».
Pour plus d’informations, je vous invite à taper mon nom sur google.
Alain Combe
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=30327

 Un Français torturé et emprisonné pendant 21 mois au Maroc, trompé par la France, déballe tout

ParJean-Patrick Grumberg, 2/3/2014


Dans les prisons marocaines, vous avez échappé à la mort, vous avez été torturé et humilié, et vous avez plusieurs fois tenté de mettre fin à vos jours. Vous avez été abandonné par la France qui vous a donné une fin de non recevoir alors que vous étiez innocent, emprisonné illégalement, et que les autorités françaises étaient parfaitement informées de votre cas. Vous devez être très amer aujourd’hui. Comment tout cela a-t-il commencé ?
Tout a débuté par une simple acquisition d’un terrain que trois escrocs, amis dans la vie, un faux vendeur Jaouad Sakib, un vrai avocat véreux Mohamed Nakhly et un vrai notaire voyou Brahim Ousaid, ont voulu me vendre. Mais le terrain en question appartenait à l’état et ne pouvait ni être vendu ni louer. Les trois sont d’ailleurs maintenant inculpés d’escroquerie et risquent des peines de plus de 20 ans de réclusions. Ces faits et mon innocence ont été reconnus rapidement par les autorités française et marocaines, mais cela a joué contre moi car je devenais un témoin gênant, crédible, une contre publicité à l’image du Maroc.

Car le Maroc n’est qu’une façade, conforme à l’image des visites royales où tout est repeint 5 jours avant… où du matériel sophistiqué est loué pour l’occasion, et des ouvriers payés pour se mettre au bord des routes avec des petits drapeaux… tout est une vaste fumisterie. Les accords internationaux signés s’empilent sans qu’aucun ne soit respecté, ce qui permet de leur allouer des subsides. En échange, le Maroc fait la balance du Maghreb pour les problèmes de terrorisme, et ils gardent une partie des immigrés sub-sahariens. Pour ce rôle, la France ferme les yeux, mais tout le monde sait.


    50m2 pour 85 prisonniers et des conditions d’hygienne déplorables
Donc j’ai été jeté dans une prison sordide, dans une cellule affreuse – 50 m2 pour 85 prisonniers – dans des conditions d’hygiène des plus déplorables. Je dormais à même le sol dans les souillures, sous un des rares lits, avec un espace de 5 cm au dessus de mon visage par 45° jour et nuit – sans air. Une alimentation tellement pauvre que j’ai perdu 16 kilos durant les quatre premiers mois, j’avais la peau en sang à cause des puces, des poux, des cafard. Sans parler des rats…

Le directeur de la prison m’a confié qu’entre juillet et août, il déplorait plus de 10 morts en moyenne uniquement à cause de la chaleur.
J’ai vu des gens mourir par manque de soin, même dans ma cellule, un jeune de 25 ans, de la tuberculose.

J’ai vu un Français prisonnier égorgé – pas mortellement – par un islamiste car un film était sorti au USA. Son prénom est Olivier. La France et le Maroc ont négocié son silence en échange de deux mois de grâce, la honte.
Pour me faire entendre, j’ai du monter sur un toit me faire braquer avec des armes, m’immoler dans un bureau en présence du Consul général de France, qui en a été malade et a vomi pendant 2 jours … des actes et des actes pendant deux ans.

Une grâce royale a été demandée par la République française en ma faveur, mais a été balayée et n’a pas été transmise par l’administration marocaine. J’ai été le seul à crier « Le Maroc a pissé sur la France ! »

Un jour j’ai dit à l’Élysée « si vous ne pouvez me libérer, redonnez moi au moins la fierté d’être français ».

Le 21 octobre, nous publiions un article pour alerter les Français sur votre sort, et annoncions que vous étiez au bout du rouleau, que vous aviez décidé de vous suicider. Le 3 décembre, vous étiez libéré alors qu’il vous avait été dit que « vous ne sortiriez jamais du Maroc ». Pensez-vous que les pouvoirs publics, une fois notre article publié, ont craint un scandale d’Etat s’il vous arrivait quelque chose ? A quoi attribuez-vous votre libération ?


Rectification.. on m’a dit et on l’a répété à d’autres prisonniers que je ne sortirai jamais du Maroc, que j’étais foutu, car ils savaient que je ne me tairai pas. En prison, fort de mon innocence et de mon honneur, celui d’être citoyen de la 5e puissance mondiale, j’ai mis ma vie en péril. Je n’ai jamais plié à la torture, ni au chantage, ni aux menaces de mort. Dans une prison ou juste monter le ton vous occasionne d’être battu, j’ai secrètement écrit, téléphoné, ce qui m’a valu la menace d’un transfert en quartier de haute sécurité. Un gardien m’a même été attribue 24 h sur 24. Je ne pouvais pas faire un pas, pas un déplacement sans lui à moins de 20 cm de moi. Surveillance maximum.

J’étais fouillé plusieurs fois par jour, mes affaires démontées, fouillées, souillées. J’étais le seul dans tous le Maroc sous ce régime.

Même les prisonniers européens me boycottaient – sauf cas rares de quelques courageux – car juste me saluer pouvait leurs causer des problèmes.

    Sans vos articles, sans mon comité de défense, sans ces deux sénateurs… je serai aujourd’hui mort !

Oui, les quelques articles qui ont fait cas de ma cause m’ont aidé en alertant quelques politiques de haut rang comme le Sénateur Eric Doliger et la Vice présidente du sénat, Mme Gariaud Meylam, à qui je dois, au bout de la chaine de solidarité, ma vie et mon exfiltration, il y a maintenant deux mois.

Sans vos articles, sans mon comité de défense, sans ces deux sénateurs… je serai aujourd’hui mort !

Vous dites que la France entretient une escroquerie d’Etat au sujet du Maroc, que les rapports sur les droits de l’homme, sur la torture, sont faux, qu’en est-il exactement, quel témoignage voulez-vous apporter ?
De faux rapports, de faux bilans sont rendus public sur les réalités du Maroc pour justifier les millions d’euros versés à ce pays pour des raisons géopolitiques… mais qui contribuent à laisser ce pays faire toutes les exactions dont toute la population souffre, et pour quelques nantis corrompus qui dilapident les ressources du pays. Chaque Etat qui verse … est complice.
Les faux sont partout. Tout comme la nomination récente d’une marocaine, présidente de l’INDH Maroc (Initiative Nationale pour le Développement Humain) au poste de secrétaire générale de l’INDH à Paris… En 20 ans, l’INDH n’a pas réussi la moindre avancée dans son propre pays. Ces mensonges d’Etats tuent. Il faut arrêter cela, parler vrai pour résoudre ces problèmes.

Vous avez décidé de vous battre pour que la vérité éclate, comment pensez-vous briser la raison d’État, et quel est votre objectif ?
Par le droit international. Avec mon avocat, nous préparons un dépôt de plainte contre Mrs Hollande et Fabius, car eux étaient en charge de mon dossier, j’en ai toutes les preuves. Même lors de la visite officielle de Hollande au Maroc, mon cas était en deuxième position dans sa liste de problèmes à aborder… mais tous… tous ces représentants de la 5 ème puissance mondiale se sont couchés. L’un par manque de charisme, par lâcheté, et l’autre a peut être des choses à négocier au sujet de son fils.
    Si j’avais été coupable, j’aurais été libre depuis longtemps

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1 commentaire:

  1. SCANDALEUX ...SCANDALEUX.....SCANDALEUX.....SCANDALEUX.....SCANDALEUX.....SCANDALEUX.....SCANDALEUX

    http://m.yabiladi.com/details/23759/

    SCANDALEUX ... bel exemple de la communication éhontée officielle du MAROC.
    Je vais dès demain vous en faire la démonstration en publiant ici même LES VRAIS DOCUMENTS .

    Par là même , la version '' officielle'' des autorités marocaines insulte la France !
    Comment penser que l ' Élysée , le ministère des affaires étrangères , l' Ambassade de France et le Consulat général de France aient pu pendant 18 mois négocier au plus haut niveau la libération d'un homme si même le moindre petit soupçon d' une culpabilité quelconque aurait été avéré ? la France n'est pas une république de guignols ..

    Je vais montrer aux yeux du monde ... Comment le Maroc communique ...... a demain .... lol

    J'espère que l'Élysée , tous les ministères et représentations diplomatiques vont officiellement protesté a ces écrits !

    Maroc/France : Un ancien détenu français veut poursuivre en justice, Mustapha Ramid, pour « torture »

    03.03.2014 | 13h40
    Réagissez à cet article (6)
    Par Mohammed Jaabouk

    Y aura-t-il une affaire Mustapha Ramid en France à l’instar de celle de Abdellatif Hammouchi ? Alain Combe, un ancien détenu, auquel le ministre a accordé, il y a trois mois, la liberté conditionnelle, veut poursuivre le PJDiste en justice.

    Est-ce une nouvelle mode en France de poursuivre les responsables marocains ? Un ressortissant français compte porter plainte contre Mustapha Ramid, le ministre de la Justice, et Abdou Nabaoui, le directeur des affaires pénales et des grâces, pour « actes de torture » et « complicité de détention illégale ». Une initiative qui intervient en pleine crise entre Rabat et Paris, suite à l’affaire Abdellatif Hammouchi.

    Ramid est intervenu pour accorder au français la liberté conditionnelle

    Alain Combe a passé 21 mois de prison pour une affaire de chèque sans provision. Selon la version officielle marocaine, le Français a acheté un bien immobilier à Marrakech d’une valeur de 4 millions de dirhams. Une fois le contrat conclu, le vendeur, un Marocain, s’était aperçu que le chèque était en bois. Il a, donc, porté l’affaire devant la justice. Ce qui a abouti à la condamnation d’A. Combe à trois ans de prison.

    L’ambassade de France au Maroc s’était saisie du dossier pour tenter de faire bénéficier à Alain Combe de la grâce royale à l’occasion de la fête du 11 janvier 2013 (présentation du Manifeste de l’indépendance de 1944). Mais l’initiative s’était soldée sur un échec. Les autorités françaises décidèrent alors de changer de tactique en multipliant les interventions auprès de Mustapha Ramid. Une manœuvre qui portera ses fruits. Le ministre de la Justice cédera finalement en accordant, le 3 décembre dernier, la liberté conditionnelle au Français.

    La version du comité de soutien de Combe

    Bien entendu, cette version officielle des faits est totalement démentie par les amis de Combe. En 2013, son comité de soutien affirmait, dans un communiqué publié sur facebook que « le vendeur n’est pas le propriétaire ni même le mandataire dudit terrain et qu’en tant que terrain d’état il n’est pas cessible », accusant au passage le notaire de complicité dans le piège tendu au Français.

    Ils reconnaissaient cependant que « le chèque n’a pas été honoré par M. Alain Combe qui ne pouvait pas libérer ce montant à un escroc et sans aucune contrepartie économique puisque ce terrain ne pouvait en aucune manière lui être cédé, la vente étant d’ailleurs annulée ».

    Comme dans le cas Hammouchi, Alain Combe est fortement défendu par une association : « Soutien sans frontières ». Cette nouvelle affaire pourrait en tout cas encore rajouter de l’huile sur le feu dans le contexte actuelle déjà très tendu entre la France et le Maroc.

    Copyright Yabiladi.com

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