Par Mohammed Jaabouk, 25/12/2013
Il y a presque deux mois, Christopher Ross annonçait le remplacement des réunions informelles par des négociations, toujours, indirectes, mais discrètes entre le Maroc et le Polisario. Janvier 2014, pourrait connaître le coup d’envoi de cette nouvelle stratégie.
Une fois n’est pas coutume, c’est la Suède qui devrait accueillir, en janvier prochain, un nouveau round de négociations entre des représentants du Maroc et du Polisario. Mais cette fois, les délégations algérienne et mauritanienne, habituées depuis bien des années à assister à ce genre de rendez-vous, ne seront surement pas de la partie.
Une mise à l’écart qui répond à la volonté de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross. Celui-ci avait exprimé le souhait de tenir des réunions « discrètes » entre le royaume et le front séparatiste, le 30 octobre dernier, à l’occasion d’une réunion à huis-clos des membres du conseil de sécurité consacrée à l’examen de cette question.
Périple très discret de RossAprès de nombreux déplacements largement médiatisés en Europe et au Maghreb, Christopher Ross semble opter pour la discrétion. La semaine dernière, il s’est rendu dans la capitale française où il a rencontré des diplomates au Quai d’Orsay. Une visite qui aurait pu passer inaperçue si ce n’est des déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères à la presse, obligé de rectifier le tir après le communiqué de la déclaration finale sanctionnant la visite de Jean Marc Ayrault en Algérie. Un exercice de style destiné à rassurer la partie marocaine.
Sur l’agenda de Ross figurent également des visites dans les capitales du groupe des « Amis du Sahara occidental » : Madrid, Londres, Moscou et Washington. Mais jusqu’à présent aucune date n’a été avancée, à moins qu’elles restent secrètes comme celle de Paris. Une source à Laâyoune nous confie qu’« il est fort probable que le nouveau périple de Ross soit effectué avant la tenue du round de négociations, prévu en janvier en Suède, entre le Maroc et le Polisario ».
Le médiateur américain parie sur la réussite de sa nouvelle formule afin de relancer le processus de paix au Sahara. Une initiative qui succède à neuf réunions informelle tenues durant les quatre dernières années sous la direction de Ross. Mais ces démarches n’ont enregistré aucun réel progrès.
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France 24 : Sahara Occidental, l'impasse
Ce que les Marocains ne savent pas
http://youtu.be/EwP6ehW1Eho
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Il y a presque deux mois, Christopher Ross annonçait le remplacement des réunions informelles par des négociations, toujours, indirectes, mais discrètes entre le Maroc et le Polisario. Janvier 2014, pourrait connaître le coup d’envoi de cette nouvelle stratégie.
Une fois n’est pas coutume, c’est la Suède qui devrait accueillir, en janvier prochain, un nouveau round de négociations entre des représentants du Maroc et du Polisario. Mais cette fois, les délégations algérienne et mauritanienne, habituées depuis bien des années à assister à ce genre de rendez-vous, ne seront surement pas de la partie.
Une mise à l’écart qui répond à la volonté de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross. Celui-ci avait exprimé le souhait de tenir des réunions « discrètes » entre le royaume et le front séparatiste, le 30 octobre dernier, à l’occasion d’une réunion à huis-clos des membres du conseil de sécurité consacrée à l’examen de cette question.
Périple très discret de RossAprès de nombreux déplacements largement médiatisés en Europe et au Maghreb, Christopher Ross semble opter pour la discrétion. La semaine dernière, il s’est rendu dans la capitale française où il a rencontré des diplomates au Quai d’Orsay. Une visite qui aurait pu passer inaperçue si ce n’est des déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères à la presse, obligé de rectifier le tir après le communiqué de la déclaration finale sanctionnant la visite de Jean Marc Ayrault en Algérie. Un exercice de style destiné à rassurer la partie marocaine.
Sur l’agenda de Ross figurent également des visites dans les capitales du groupe des « Amis du Sahara occidental » : Madrid, Londres, Moscou et Washington. Mais jusqu’à présent aucune date n’a été avancée, à moins qu’elles restent secrètes comme celle de Paris. Une source à Laâyoune nous confie qu’« il est fort probable que le nouveau périple de Ross soit effectué avant la tenue du round de négociations, prévu en janvier en Suède, entre le Maroc et le Polisario ».
Le médiateur américain parie sur la réussite de sa nouvelle formule afin de relancer le processus de paix au Sahara. Une initiative qui succède à neuf réunions informelle tenues durant les quatre dernières années sous la direction de Ross. Mais ces démarches n’ont enregistré aucun réel progrès.
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France 24 : Sahara Occidental, l'impasse
Ce que les Marocains ne savent pas
http://youtu.be/EwP6ehW1Eho
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La rencontre Maroc-Polisario : un mensonge marocain
La nouvelle a été créée et relayée par les médias marocains. "L'Envoyé
du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Espagnol (Sahara
Occidental), Christopher Ross réunira, au mois de janvier, les
négociateurs du Front Polisario et du Maroc dans un pays européen". Plus
tard, pour confirmer le mensonge, ils diront que la rencontre aura lieu
en Suède.
Le Front Polisario vient de démentir cette information dont les sources
sont exclusivement marocaines. Le coordonateur avec la MINURSO, Mhammed
Khadad, a nié catégoriquement toute rencontre dans un pays européen et a
rappelé que l'émissaire américain Ross arrivera ce mois-ci dans le but
de rencontrer les parties et relancer le processus de paix onusien qui
se trouve paralysé à cause de l'intransigeance marocaine.
Etant donné que pour le Maroc, l'arrivée de Ross n'a jamais été une
bonne nouvelle, Rabat cherche par tous les moyens de la retarder pour
gagner du temps en attendant l'arrivée de Hillary Clinton à la Maison
Blanche.
Avec cette nouvelle, le Maroc s'attendait à une réaction négative de
l'Algérie à l'annonce d'une rencontre en absence des pays obsevateurs.
Et comme la presse algérienne a mordu l'hameçon, elle s'est empressé à
poser des questions au ministre algérien des affaires Etrangères,
Ramtane Lamamra. Fin diplomate et grand connaisseur du dossier du Sahara
Espagnol (Sahara Occidental), Lamamra, conscient du piège, a réïtéré le
soutien de l'Algérie à l'Envoyé onusien tout en rappelant la nécésité
de respecter le proncipe d'autodétermination.
Le Maroc aura réussi que Lamamra se prononce sur le mensonge marocain
mais Rabat a échoué dans sa tentative d'osbstruction à la tournée de
Ross.
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